Maintenant, nous avons des projets qui s’élaborent obligatoirement avec le joker Covid-19. Dorénavant, on entend parler de l’avenir à travers des phrases qui ne se concluent plus par un "si tout va bien" mais par un "si le Covid 19 le veut bien" !
A part cela, rien de bien neuf! Les Taliban sont de retour à Kaboul. Les Américains et leurs alliés se sont ridiculisés tout en continuant à se faire tuer. La menace d’attentats pèse toujours autant et les Talibans se font massacrer comme les autres. On a beau avoir vu des images qui font penser à d’autres événements, ce n’est paraît-il pas aussi simple et pourtant, les hommes et les femmes continuent de mourir avant l’heure. Entre engagement, promesse, espoir, abandon et désespoir, il semble qu’il y ait là un leitmotiv décourageant et sans fin, qu’il faut en effet espérer sans fin, car sinon quoi? Rien?
Peut-on reprocher aux Américains et à leurs alliés d’avoir tenté quelque chose contre les Taliban ou d’autres? Ils n’auraient rien fait qu’on les aurait blâmés tout autant. Le reproche éventuel que l’on peut leur adresser c’est qu’ils se sentent obligés de maquiller leur action avec de bons sentiments, d’où les espoirs déçus. "Liberté, que de crimes on commet en ton nom", disait Madame Roland.
Partout ou presque dans le monde, la rentrée scolaire s’effectuera cette semaine. Sous fond de combats entre pro pass et anti pass, les collégiens, lycéens et étudiants ne sont pas obligés d'être vaccinés. Mais s'ils veulent continuer leurs activités sportives ou culturelles en octobre, alors il leur faudra l'être. De nombreux salariés sont désormais sommés de se faire vacciner, pour autant les enseignants y échappent encore. Si vous vous déplacez en train, vous devez être vacciné, mais si vous prenez ensuite le métro, aucun contrôle ne sera effectué. Vous suivez toujours ? Vous avez de la chance...
Cette rentrée se fera nous le disions dans de nombreux pays, sauf pour les filles en Afghanistan et dans d’autres Etats où la connaissance fait peur. Au même moment, on apprenait que Joséphine Baker allait entrer au Panthéon, antre des Grands hommes et désormais de plus en plus de Grandes femmes.
Il faut y voir tout un symbole nous explique-t-on, car elle est la première femme noire à entrer dans ce lieu. Après Félix Eboué, le premier homme noir à y être entré, il fallait bien une femme noire. Ce sera bientôt chose faite en novembre. Lui, ancien Résistant, troisième Compagnon de la Libération, y repose depuis 1949. Il aura fallu patienter 72 ans pour qu’une femme noire, médaillée de la Résistance française, le rejoignît. On avait espéré un temps que Gisèle Halimi accéderait à ce Graal, mais il semble que la France n’ait pas encore réussi son aggiornamento en ce qui concerne la guerre d’Algérie ni qu’elle assume la colonisation et arrive à se réjouir de la décolonisation. Il faut du temps et ne pas oublier que cette faveur - celle du temps - doit être attribuée à tout un chacun. Espérons que cela ne sera pas trop long car Gisèle Halimi n’est pas qu’une femme luttant contre la colonisation, ce fut aussi et peut-être surtout, une ardente défenseuse des droits des femmes. Mais ne nous y trompons pas, il s’agit du même combat. Pour l’heure, il faut se contenter d’un hommage national. Tout cela sur fond de prochaine élection présidentielle et il ne faudrait surtout pas envoyer des messages trop tranchés.
Bonne rentrée à toutes et à tous ! Et surtout bon courage!
A part cela, rien de bien neuf! Les Taliban sont de retour à Kaboul. Les Américains et leurs alliés se sont ridiculisés tout en continuant à se faire tuer. La menace d’attentats pèse toujours autant et les Talibans se font massacrer comme les autres. On a beau avoir vu des images qui font penser à d’autres événements, ce n’est paraît-il pas aussi simple et pourtant, les hommes et les femmes continuent de mourir avant l’heure. Entre engagement, promesse, espoir, abandon et désespoir, il semble qu’il y ait là un leitmotiv décourageant et sans fin, qu’il faut en effet espérer sans fin, car sinon quoi? Rien?
Peut-on reprocher aux Américains et à leurs alliés d’avoir tenté quelque chose contre les Taliban ou d’autres? Ils n’auraient rien fait qu’on les aurait blâmés tout autant. Le reproche éventuel que l’on peut leur adresser c’est qu’ils se sentent obligés de maquiller leur action avec de bons sentiments, d’où les espoirs déçus. "Liberté, que de crimes on commet en ton nom", disait Madame Roland.
Partout ou presque dans le monde, la rentrée scolaire s’effectuera cette semaine. Sous fond de combats entre pro pass et anti pass, les collégiens, lycéens et étudiants ne sont pas obligés d'être vaccinés. Mais s'ils veulent continuer leurs activités sportives ou culturelles en octobre, alors il leur faudra l'être. De nombreux salariés sont désormais sommés de se faire vacciner, pour autant les enseignants y échappent encore. Si vous vous déplacez en train, vous devez être vacciné, mais si vous prenez ensuite le métro, aucun contrôle ne sera effectué. Vous suivez toujours ? Vous avez de la chance...
Cette rentrée se fera nous le disions dans de nombreux pays, sauf pour les filles en Afghanistan et dans d’autres Etats où la connaissance fait peur. Au même moment, on apprenait que Joséphine Baker allait entrer au Panthéon, antre des Grands hommes et désormais de plus en plus de Grandes femmes.
Il faut y voir tout un symbole nous explique-t-on, car elle est la première femme noire à entrer dans ce lieu. Après Félix Eboué, le premier homme noir à y être entré, il fallait bien une femme noire. Ce sera bientôt chose faite en novembre. Lui, ancien Résistant, troisième Compagnon de la Libération, y repose depuis 1949. Il aura fallu patienter 72 ans pour qu’une femme noire, médaillée de la Résistance française, le rejoignît. On avait espéré un temps que Gisèle Halimi accéderait à ce Graal, mais il semble que la France n’ait pas encore réussi son aggiornamento en ce qui concerne la guerre d’Algérie ni qu’elle assume la colonisation et arrive à se réjouir de la décolonisation. Il faut du temps et ne pas oublier que cette faveur - celle du temps - doit être attribuée à tout un chacun. Espérons que cela ne sera pas trop long car Gisèle Halimi n’est pas qu’une femme luttant contre la colonisation, ce fut aussi et peut-être surtout, une ardente défenseuse des droits des femmes. Mais ne nous y trompons pas, il s’agit du même combat. Pour l’heure, il faut se contenter d’un hommage national. Tout cela sur fond de prochaine élection présidentielle et il ne faudrait surtout pas envoyer des messages trop tranchés.
Bonne rentrée à toutes et à tous ! Et surtout bon courage!