"Il faut de toute urgence modifier la législation moldave pour combattre le niveau élevé de discrimination dont font l’objet les minorités ethniques et religieuses, les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transsexuelles et intersexuées (LGBTI), ainsi que les personnes handicapées et séropositives au VIH", a déclaré Amnesty International dans son rapport publié le 10 septembre 2012. L’organisation appelle aussi à ce que soient ajoutés au Code pénal de Moldavie les crimes motivés par l’orientation sexuelle, l’identité de genre ou un handicap.
"Il est nécessaire d’adopter de toute urgence ces réformes: le climat qui règne actuellement en Moldavie, où préjugés et stéréotypes sont très répandus, favorise les actes de violence et les atteintes aux droits fondamentaux visant les groupes marginalisés – des crimes commis en toute impunité. Ce sont les normes internationales, et non les préjugés imprégnant la société dans son ensemble, qui devraient être les principes directeurs de la législation moldave", a déclaré Heather McGill, spécialiste de la Moldavie au sein d’Amnesty International.
Selon une étude sociologique menée en 2011 par la fondation Soros en Moldavie, 63 % des personnes interrogées estiment que les enfants handicapés devraient être scolarisés dans des écoles séparées, 46 % sont en faveur de la restriction des droits pour les gays et lesbiennes et plus de 70 % considèrent les Roms comme des mendiants et des pickpockets, menteurs et fraudeurs. De tels préjugés ne peuvent que se trouver renforcés lorsque des dirigeants politiques et religieux tiennent des propos discriminatoires envers les minorités ethniques et les personnes LGBTI. Ces personnes sont alors encore plus exposées à la discrimination et se voient privées de leurs droits les plus fondamentaux – notamment leurs droits à la liberté d’expression et de réunion, à l’éducation et à la santé.
"Il est nécessaire d’adopter de toute urgence ces réformes: le climat qui règne actuellement en Moldavie, où préjugés et stéréotypes sont très répandus, favorise les actes de violence et les atteintes aux droits fondamentaux visant les groupes marginalisés – des crimes commis en toute impunité. Ce sont les normes internationales, et non les préjugés imprégnant la société dans son ensemble, qui devraient être les principes directeurs de la législation moldave", a déclaré Heather McGill, spécialiste de la Moldavie au sein d’Amnesty International.
Selon une étude sociologique menée en 2011 par la fondation Soros en Moldavie, 63 % des personnes interrogées estiment que les enfants handicapés devraient être scolarisés dans des écoles séparées, 46 % sont en faveur de la restriction des droits pour les gays et lesbiennes et plus de 70 % considèrent les Roms comme des mendiants et des pickpockets, menteurs et fraudeurs. De tels préjugés ne peuvent que se trouver renforcés lorsque des dirigeants politiques et religieux tiennent des propos discriminatoires envers les minorités ethniques et les personnes LGBTI. Ces personnes sont alors encore plus exposées à la discrimination et se voient privées de leurs droits les plus fondamentaux – notamment leurs droits à la liberté d’expression et de réunion, à l’éducation et à la santé.