Mohammed VI à l'ONU en 2016. Photo (c) UN Climate Change
Confiance, respect et sincérité vis-à-vis du peuple marocain sont les mots d’ordre de Sa Majesté le roi Mohammed VI. En succédant à son père feu Hassan II, il créa l’Instance Équité et Réconciliation qui s’est intéressée aux victimes des "années de plomb". Ainsi, il limogea le ministre de l'Intérieur Driss Basri, bras armé de ces dures années, et autorisa le retour au Maroc de l’opposant historique au régime, Abraham Serfaty. Il s’agit de tourner la page de cette période qui a touché plusieurs opposants au régime, en reconnaissant les dérives et en les indemnisant.
Dès le départ, le souverain conquis les cœurs et apaise les âmes.
Mohammed VI est le roi de tous les Marocains, les riches comme les pauvres. Dès son installation, il a lancé l’initiative nationale pour le développement humain qui se focalise sur les marocains pauvres ou à faibles revenus. Elle permet de les encadrer pour qu’ils puissent être en mesure de créer des petits projets d’investissements générateurs de revenus au lieu de tendre la main. Quelques années après, cette initiative a été primée par l’ONU et est devenue une référence à l’échelle africaine.
S’il soutient les pauvres, Mohammed VI n’en oublie pas pour autant ces femmes qui représentent une problématique particulière à tous les pays musulmans. Il a engagé un chantier révolutionnaire concernant le statut de la famille en réformant le Code de la famille en 2004, et en faisant de la femme l’égale de l’homme dans la constitution, en dépit du poids du conservatisme religieux. Il y inscrit le harcèlement sexuel comme une faute punie par la loi, supprime la tutelle matrimoniale, fait passer l’âge minimal légal de mariage à 18 ans au lieu de 15 ans, autorise la femme à demander le divorce, promeut la fidélité mutuelle… Tout autant de réformes qui poussent à changer le regard que l’on porte sur la femme et mener ainsi la population marocaine vers des mentalités plus civiques. Son attitude personnelle démontre clairement son engagement à cette cause en dévoilant sa femme Lalla Salma au public, cheveux au vent, faisant d’elle la première reine du Maroc à être affichée.
Le roi marocain a conforté l’état de droit à travers des réformes courageuses qui ont instauré un système de gouvernance institutionnel: indépendance de la justice, liberté d’expression et de manifestation, institutions de régulations indépendantes, etc. Il a massivement investi dans les infrastructures de classe mondiale du pays (ports, aéroports, autoroutes, centrales électriques, etc), qui ont fait du Maroc une plateforme industrielle compétitive et un hub régional comme porte d’entrée pour le continent africain. Mohammed VI a renforcé la coopération entre les pays du Sud en développant une stratégie volontariste pour l’intégration africaine, mais s’est aussi rapproché de l'Europe via de nombreux accords de libre-échange et de coopération économique et diplomatique.
Plus important, Sa Majesté a saisi les messages du Printemps arabe et a su engagé une refonte de la constitution marocaine qui a conforté le modèle démocratique du pays.
Si les chantiers entrepris vers la liberté sont encore loin d’être accomplis, Mohammed VI a le mérite de s’y essayer et d’y aller doucement mais sûrement.
Dès le départ, le souverain conquis les cœurs et apaise les âmes.
Mohammed VI est le roi de tous les Marocains, les riches comme les pauvres. Dès son installation, il a lancé l’initiative nationale pour le développement humain qui se focalise sur les marocains pauvres ou à faibles revenus. Elle permet de les encadrer pour qu’ils puissent être en mesure de créer des petits projets d’investissements générateurs de revenus au lieu de tendre la main. Quelques années après, cette initiative a été primée par l’ONU et est devenue une référence à l’échelle africaine.
S’il soutient les pauvres, Mohammed VI n’en oublie pas pour autant ces femmes qui représentent une problématique particulière à tous les pays musulmans. Il a engagé un chantier révolutionnaire concernant le statut de la famille en réformant le Code de la famille en 2004, et en faisant de la femme l’égale de l’homme dans la constitution, en dépit du poids du conservatisme religieux. Il y inscrit le harcèlement sexuel comme une faute punie par la loi, supprime la tutelle matrimoniale, fait passer l’âge minimal légal de mariage à 18 ans au lieu de 15 ans, autorise la femme à demander le divorce, promeut la fidélité mutuelle… Tout autant de réformes qui poussent à changer le regard que l’on porte sur la femme et mener ainsi la population marocaine vers des mentalités plus civiques. Son attitude personnelle démontre clairement son engagement à cette cause en dévoilant sa femme Lalla Salma au public, cheveux au vent, faisant d’elle la première reine du Maroc à être affichée.
Le roi marocain a conforté l’état de droit à travers des réformes courageuses qui ont instauré un système de gouvernance institutionnel: indépendance de la justice, liberté d’expression et de manifestation, institutions de régulations indépendantes, etc. Il a massivement investi dans les infrastructures de classe mondiale du pays (ports, aéroports, autoroutes, centrales électriques, etc), qui ont fait du Maroc une plateforme industrielle compétitive et un hub régional comme porte d’entrée pour le continent africain. Mohammed VI a renforcé la coopération entre les pays du Sud en développant une stratégie volontariste pour l’intégration africaine, mais s’est aussi rapproché de l'Europe via de nombreux accords de libre-échange et de coopération économique et diplomatique.
Plus important, Sa Majesté a saisi les messages du Printemps arabe et a su engagé une refonte de la constitution marocaine qui a conforté le modèle démocratique du pays.
Si les chantiers entrepris vers la liberté sont encore loin d’être accomplis, Mohammed VI a le mérite de s’y essayer et d’y aller doucement mais sûrement.