Mise en œuvre du Projet sur le sous-bassin transfrontalier de la Mékrou


Par Rédigé le 05/03/2014 (dernière modification le 04/03/2014)

Dans le cadre d’une mission de préparation pour le lancement du Projet "Eau pour la croissance et la réduction de la pauvreté dans le sous-bassin transfrontalier de la Mékrou", le président du Partenariat Ouest-africain de l’Eau (GWP/AO), Abel Afouda, a rencontré du 26 au 28 février 2014, les structures nationales concernées par le projet.


Les autorités béninoises garantissent leur soutien au GWP/AO

Abel Afouda, Président du GWP/AO. Photo: AT

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Au terme de cette mission, il s’est dit satisfait des échanges et de la disponibilité des autorités béninoises qui ont promis leur soutien et leur accompagnement pour la réussite du projet. "Les échanges ont été très fructueux", a déclaré Abel Afouda à la presse à l’issue des différentes rencontres qu’il a eues avec les autorités et cadres des ministères en charge de l’agriculture, de l’enseignement supérieur, de l’eau, de l’environnement et de l’Institut national de l’eau. Pour le président du GWP/AO, la disponibilité manifestée par les autorités béninoises est gage d’un bon départ et augure de bonnes perspectives quant à la mise en œuvre du projet. Un projet qui sera lancé ce mois de mars 2014 à Ouagadougou au cours d’un atelier.

En levant un coin de voile sur ce projet régional et transfrontalier qui concerne le Bénin, le Niger et le Burkina Faso, il a précisé que le projet est "très important pour les populations". Intitulé "Eau pour la croissance et la réduction de la pauvreté dans le sous-bassin transfrontalier de la Mékrou", le projet a été initié par le Partenariat mondial de l’eau (GWP) et soutenu financièrement par l’Union européenne. Il vise essentiellement à améliorer les connaissances en matière de ressources en eau. Car, soutient-il, "si on a une meilleure connaissance des ressources en eau, on peut prévenir les catastrophes et risques et permettre aux populations de se préparer".

Ainsi, avec ce projet, des informations utiles seront fournies aux populations surtout aux agriculteurs pour faciliter une bonne planification des saisons. De même, le projet permettra aux communes d’intégrer l’eau dans les documents de planification notamment les Plans de développement locaux.
Soutenant qu’il est important de maîtriser la ressource eau afin de mieux la gérer, il a souligné tout le bien qu’apportera ce projet aux communautés en matière de réduction de la pauvreté.

Après cette phase d’information et le lancement du projet qui se fera à Ouagadougou, suivront dans chaque pays, des ateliers d’information des populations et de toutes les parties prenantes. Un processus qui conduira, au terme de la première année de mise en œuvre, à la signature d’une convention pour la promotion d’une gestion intégrée et synchronisée du sous-bassin transfrontalier.






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