Explorateur dès son plus jeune âge
Mike Horn, lors d'une de ses conférences à Paris le 7 avril 2019. Photo (c) Anne-Sophie Leroy
Né en 1966 en Afrique du Sud, Mike Horn n’avait pour seule contrainte de ses parents "d’être rentré à 18h et d’arriver dans le même état que celui dans lequel il était parti le matin". Le jeune aventurier profite donc de ses journées pour explorer son environnement, essayant d’aller toujours plus loin, traverser des rivières… Très admiratif de son père (joueur de rugby pendant 25 ans), il l’accompagne courir très tôt chaque matin dès ses huit ans.
Puis il fait son service militaire et est retenu pour faire partie des forces spéciales avec lesquelles il combattra en Afrique. Revenu des conflits, il décide de quitter l’Afrique du Sud, donne l’ensemble de ses affaires à ses proches et part s’installer en Suisse (un des trois pays, avec l’Angleterre et Israël, acceptant les ressortissants d’Afrique du Sud à l’époque de l’embargo), un sac sur le dos et "40 balles en poche". Il enchaîne alors les petits boulots et se passionne pour les sports d’eau vive. Il rencontre sa femme en 1990 (malheureusement emportée en 2015 des suites d’un cancer) avec qui il aura deux filles.
Ses premières grandes expéditions ont lieu dans les années 1990 et la liste de ses exploits n’a de cesse de s’agrandir: descente de l’Amazone en hydrospeed, tour du monde en suivant l’Équateur (projet "Latitude 0"), expédition pour rejoindre le pôle Nord en hiver (et donc de nuit) en 2 mois, ascensions de plusieurs des plus hauts sommets du monde…
Puis il fait son service militaire et est retenu pour faire partie des forces spéciales avec lesquelles il combattra en Afrique. Revenu des conflits, il décide de quitter l’Afrique du Sud, donne l’ensemble de ses affaires à ses proches et part s’installer en Suisse (un des trois pays, avec l’Angleterre et Israël, acceptant les ressortissants d’Afrique du Sud à l’époque de l’embargo), un sac sur le dos et "40 balles en poche". Il enchaîne alors les petits boulots et se passionne pour les sports d’eau vive. Il rencontre sa femme en 1990 (malheureusement emportée en 2015 des suites d’un cancer) avec qui il aura deux filles.
Ses premières grandes expéditions ont lieu dans les années 1990 et la liste de ses exploits n’a de cesse de s’agrandir: descente de l’Amazone en hydrospeed, tour du monde en suivant l’Équateur (projet "Latitude 0"), expédition pour rejoindre le pôle Nord en hiver (et donc de nuit) en 2 mois, ascensions de plusieurs des plus hauts sommets du monde…
Jamais deux sans trois
Le K2, dans l'Himalaya, dont le sommet résiste encore à Mike Horn. Photo (c) Svy123, site Wikimedia Commons
Mike Horn a déjà tenté deux fois, sans succès, l’ascension du K2 en 2013 et 2015, deuxième sommet le plus haut du monde culminant à 8611 m. Mais n’étant pas homme à se décourager, il prépare actuellement un troisième essai pour le printemps. Cette expédition a pourtant de quoi effrayer. Surnommé "montagne sauvage" ou encore "montagne sans pitié", le K2 est connu pour la difficulté de son ascension. De nombreuses personnes y ont d’ailleurs trouvé la mort. De plus, l’aventurier s’attaquera au sommet sans oxygène ni sherpa. Cette nouvelle aventure lui permettra également d’achever sa préparation pour terminer cet été son tour du monde d’un pôle à l’autre "Pole2Pole".
Après tant d’expéditions et de découvertes à travers le monde, Mike Horn a pu observer la nature dans tous ses états. Il a malheureusement aussi été témoin du réchauffement climatique et de la pollution, notamment marine avec ses quantités de plastiques à la dérive. Il aimerait désormais agir pour l’éducation et la protection de l’environnement. Pour cela, il prévoit d’organiser des actions comme celles de replanter des arbres, de nettoyer la mer… et d’y emmener avec lui des personnes intéressées par la cause de la planète.
C’est certain, Mike Horn a encore beaucoup de projets en tête. Humble, il pense que ses exploits ne viennent non pas de talents exceptionnels mais de sa discipline à toute épreuve. Sa philosophie? "Il faut rêver les yeux ouverts et pas seulement la nuit. Et si on n’a pas peur en rêvant, c’est qu’on ne rêve pas assez grand!".
Après tant d’expéditions et de découvertes à travers le monde, Mike Horn a pu observer la nature dans tous ses états. Il a malheureusement aussi été témoin du réchauffement climatique et de la pollution, notamment marine avec ses quantités de plastiques à la dérive. Il aimerait désormais agir pour l’éducation et la protection de l’environnement. Pour cela, il prévoit d’organiser des actions comme celles de replanter des arbres, de nettoyer la mer… et d’y emmener avec lui des personnes intéressées par la cause de la planète.
C’est certain, Mike Horn a encore beaucoup de projets en tête. Humble, il pense que ses exploits ne viennent non pas de talents exceptionnels mais de sa discipline à toute épreuve. Sa philosophie? "Il faut rêver les yeux ouverts et pas seulement la nuit. Et si on n’a pas peur en rêvant, c’est qu’on ne rêve pas assez grand!".