C’est la première fois que des inculpations de torture sont prononcées dans cet État tristement célèbre pour ses plaintes pour torture.
Adrián Vázquez Lagunes a été arrêté, menacé, battu et quasiment asphyxié pendant ses 12 heures de garde à vue par des policiers de l’État, en 2012. Le bureau du procureur fédéral l’a par la suite accusé de port illégal d’armes et désigné comme un trafiquant de drogues de haut rang, tout en ignorant ses allégations d’arrestation arbitraire, de torture et de fabrication de preuves. Il est maintenu en détention pendant la durée de son procès, bien que la seule preuve pertinente à charge ait, selon ses dires, été placée sur lui par la police.
"C’est un moment important pour la justice de Basse-Californie, mais le chemin à parcourir est encore long. Les autorités mexicaines doivent abandonner toutes les charges retenues contre Adrián Vázquez et le faire sortir de prison immédiatement. Parallèlement, elles doivent poursuivre leurs investigations sur cette terrible affaire, traduire tous les responsables présumés en justice et veiller à ce que de tels faits ne se reproduisent plus", a déclaré Carolina Jimenez, directrice adjointe du programme Recherches pour la région des Amériques à Amnesty International.
Adrián Vázquez Lagunes a été arrêté, menacé, battu et quasiment asphyxié pendant ses 12 heures de garde à vue par des policiers de l’État, en 2012. Le bureau du procureur fédéral l’a par la suite accusé de port illégal d’armes et désigné comme un trafiquant de drogues de haut rang, tout en ignorant ses allégations d’arrestation arbitraire, de torture et de fabrication de preuves. Il est maintenu en détention pendant la durée de son procès, bien que la seule preuve pertinente à charge ait, selon ses dires, été placée sur lui par la police.
"C’est un moment important pour la justice de Basse-Californie, mais le chemin à parcourir est encore long. Les autorités mexicaines doivent abandonner toutes les charges retenues contre Adrián Vázquez et le faire sortir de prison immédiatement. Parallèlement, elles doivent poursuivre leurs investigations sur cette terrible affaire, traduire tous les responsables présumés en justice et veiller à ce que de tels faits ne se reproduisent plus", a déclaré Carolina Jimenez, directrice adjointe du programme Recherches pour la région des Amériques à Amnesty International.