L’organisation demande également qu’une enquête soit ouverte sans délai sur les allégations indiquant que les policiers ont battu et menacé ces manifestants en détention.
"Les éléments pesant contre les 11 manifestants sont si peu convaincants qu’il est extrêmement difficile de comprendre pourquoi ils sont toujours en détention, qui plus est dans des prisons de haute sécurité où ils sont traités comme des "détenus de grande valeur". De telles actions permettent de s’interroger sur la possibilité d’une tentative délibérée visant à décourager les manifestations légitimes", a déclaré Erika Guevara Rosas, directrice du programme Amériques d’Amnesty International.
Trois femmes et huit hommes ont été inculpés d’association de malfaiteurs, de mutinerie et de tentative d’homicide sur un policier. Le seul élément qui pèse contre eux est le témoignage des cinq agents qui les ont arrêtés. À moins que des preuves suffisantes ne soient présentées pour étayer les accusations, ces manifestants doivent être libérés.
La plupart des détenus qui ont pu contacter un avocat de leur choix ont indiqué que des policiers les avaient battus et menacés en détention. D’après leurs avocats, les manifestants ont des ecchymoses et des cicatrices autour des yeux et sur les bras.
Les trois femmes continuent d’être assistées par des avocats commis d’office. On ignore quel est leur état de santé. Elles ont été placées dans la prison de haute sécurité située dans l’État du Nayarit, à 700 km de Mexico, où les contacts avec leurs proches et leurs avocats sont extrêmement limités.
"Au lieu d’engager des poursuites sans fondement contre des manifestants, le Bureau du procureur général de la République doit s’occuper d’établir le lieu où se trouvent les 43 étudiants disparus et de conduire les responsables présumés devant la justice", a déclaré Erika Guevara Rosas.
"Les éléments pesant contre les 11 manifestants sont si peu convaincants qu’il est extrêmement difficile de comprendre pourquoi ils sont toujours en détention, qui plus est dans des prisons de haute sécurité où ils sont traités comme des "détenus de grande valeur". De telles actions permettent de s’interroger sur la possibilité d’une tentative délibérée visant à décourager les manifestations légitimes", a déclaré Erika Guevara Rosas, directrice du programme Amériques d’Amnesty International.
Trois femmes et huit hommes ont été inculpés d’association de malfaiteurs, de mutinerie et de tentative d’homicide sur un policier. Le seul élément qui pèse contre eux est le témoignage des cinq agents qui les ont arrêtés. À moins que des preuves suffisantes ne soient présentées pour étayer les accusations, ces manifestants doivent être libérés.
La plupart des détenus qui ont pu contacter un avocat de leur choix ont indiqué que des policiers les avaient battus et menacés en détention. D’après leurs avocats, les manifestants ont des ecchymoses et des cicatrices autour des yeux et sur les bras.
Les trois femmes continuent d’être assistées par des avocats commis d’office. On ignore quel est leur état de santé. Elles ont été placées dans la prison de haute sécurité située dans l’État du Nayarit, à 700 km de Mexico, où les contacts avec leurs proches et leurs avocats sont extrêmement limités.
"Au lieu d’engager des poursuites sans fondement contre des manifestants, le Bureau du procureur général de la République doit s’occuper d’établir le lieu où se trouvent les 43 étudiants disparus et de conduire les responsables présumés devant la justice", a déclaré Erika Guevara Rosas.