Ángel Colón a été arrêté en mars 2009 par la police à Tijuana, dans le nord du Mexique, alors qu’il essayait de se rendre aux États-Unis après avoir quitté son pays, le Honduras. Il a été torturé par des policiers et des militaires, qui l’ont battu, presque asphyxié et soumis à des insultes racistes. Il a été forcé à signer une fausse déclaration qui a été utilisée pour l’impliquer dans des activités délictueuses. Il a rétracté cette déclaration lorsqu’il a été présenté devant un juge et a signalé les actes de torture qu’il avait subis aux autorités, qui n’ont pris aucune mesure.
Le procureur général de la République vient d’accepter d’abandonner les poursuites engagées contre Ángel Colón et celui-ci a été libéré sans condition.
"Ángel Colón a été victime de torture aux mains des autorités mexicaines et a perdu plusieurs années de sa vie en détention provisoire. C’est un scandale. Les autorités mexicaines peuvent et doivent faire plus d’efforts pour que la torture ne soit jamais utilisée par les policiers et les militaires, et que les allégations de torture fassent l’objet d’enquêtes approfondies menées dans les meilleurs délais. Elles ne peuvent pas laisser les injustices subies par Ángel Colón se répéter", a déclaré Erika Guevara Rosas, directrice du programme Amériques d’Amnesty International.
Ángel Colón est membre de la minorité garífuna, originaire d’Afrique, et Amnesty International pense que la torture, la détention et les poursuites dont il a fait l’objet étaient dues à une discrimination, fondée sur son origine ethnique et son statut de migrant circulant sans papiers.
Le procureur général de la République vient d’accepter d’abandonner les poursuites engagées contre Ángel Colón et celui-ci a été libéré sans condition.
"Ángel Colón a été victime de torture aux mains des autorités mexicaines et a perdu plusieurs années de sa vie en détention provisoire. C’est un scandale. Les autorités mexicaines peuvent et doivent faire plus d’efforts pour que la torture ne soit jamais utilisée par les policiers et les militaires, et que les allégations de torture fassent l’objet d’enquêtes approfondies menées dans les meilleurs délais. Elles ne peuvent pas laisser les injustices subies par Ángel Colón se répéter", a déclaré Erika Guevara Rosas, directrice du programme Amériques d’Amnesty International.
Ángel Colón est membre de la minorité garífuna, originaire d’Afrique, et Amnesty International pense que la torture, la détention et les poursuites dont il a fait l’objet étaient dues à une discrimination, fondée sur son origine ethnique et son statut de migrant circulant sans papiers.