"Comme le montrent ces derniers épisodes en date, le Mexique continue à être l'un des pays les plus dangereux au monde pour les journalistes. Les autorités mexicaines doivent prouver que les menaces et les violences visant les médias ne seront pas tolérées, en introduisant de véritables mesures de prévention, en menant une enquête approfondie et impartiale sur ces attaques et en traduisant en justice dans les meilleurs délais les responsables présumés", a souligné Javier Zuñiga, conseiller spécial d'Amnesty International.
Au moins trois hommes armés auraient pris part à l'attaque dont a fait l'objet le journal El Siglo de Torreón dans l'État de Coahuila tôt le matin du 15 novembre. Après avoir mis feu à une voiture garée devant l'entrée principale des locaux du journal, ces hommes ont tiré au moins 20 balles réelles en direction d'un immeuble adjacent, où se trouvent les bureaux d'une publication partenaire. Il n'y a pas eu de blessé.
Les bureaux de ce journal avaient déjà essuyé des tirs en août 2009. Ces dernières années, des groupes criminels organisés ont pris pour cible plusieurs autres médias de Torreón et des alentours, et enlevé des journalistes.
Dans l'État voisin de Zacatecas, les autorités enquêtent sur le cas de deux livreurs travaillant pour le journal El Financiero, disparus depuis lundi 14 novembre dans l'après-midi après avoir semble-t-il déclaré à des collègues qu'ils étaient suivis par des policiers.
Parallèlement, le 6 novembre, El Buen Tono, un quotidien de la ville portuaire de Veracruz, a été mis à sac par des hommes armés qui ont vandalisé des équipements et mis feu aux bureaux de cette publication.
Frank La Rue, rapporteur spécial des Nations sur la promotion et la protection du droit à la liberté d'opinion et d'expression, a déclaré que le Mexique est le pays le plus violent des Amériques et le cinquième le plus dangereux au monde pour les journalistes.
D'après des chiffres rendus publics en septembre par la Commission nationale des droits humains, financée par l'État, 74 journalistes ont été tués au Mexique depuis 2000, dont au moins huit jusqu'à présent en 2011. Les responsables de ces attaques et homicides ne sont quasiment jamais identifiés ni déférés à la justice.
Compte tenu du risque élevé pour les reporters, en particulier au niveau local, les médias mexicains régionaux prennent souvent des précautions, en limitant leur couverture des questions en rapport avec la délinquance ou l'insécurité ou en ne les traitant pas du tout.
"L'autocensure résultant du combat violent mené par le Mexique contre le crime organisé menace la liberté d'expression dans certaines parties du pays", a ajouté Javier Zuñiga. "Les autorités doivent en faire plus pour que les journalistes bénéficient de mesures de protection efficaces, afin qu'ils puissent effectuer leur travail sans avoir à craindre d'être menacés ni agressés physiquement. Le plus urgent est de mettre fin à l'impunité dont jouissent les responsables des attaques contre les journalistes et les médias."
Au moins trois hommes armés auraient pris part à l'attaque dont a fait l'objet le journal El Siglo de Torreón dans l'État de Coahuila tôt le matin du 15 novembre. Après avoir mis feu à une voiture garée devant l'entrée principale des locaux du journal, ces hommes ont tiré au moins 20 balles réelles en direction d'un immeuble adjacent, où se trouvent les bureaux d'une publication partenaire. Il n'y a pas eu de blessé.
Les bureaux de ce journal avaient déjà essuyé des tirs en août 2009. Ces dernières années, des groupes criminels organisés ont pris pour cible plusieurs autres médias de Torreón et des alentours, et enlevé des journalistes.
Dans l'État voisin de Zacatecas, les autorités enquêtent sur le cas de deux livreurs travaillant pour le journal El Financiero, disparus depuis lundi 14 novembre dans l'après-midi après avoir semble-t-il déclaré à des collègues qu'ils étaient suivis par des policiers.
Parallèlement, le 6 novembre, El Buen Tono, un quotidien de la ville portuaire de Veracruz, a été mis à sac par des hommes armés qui ont vandalisé des équipements et mis feu aux bureaux de cette publication.
Frank La Rue, rapporteur spécial des Nations sur la promotion et la protection du droit à la liberté d'opinion et d'expression, a déclaré que le Mexique est le pays le plus violent des Amériques et le cinquième le plus dangereux au monde pour les journalistes.
D'après des chiffres rendus publics en septembre par la Commission nationale des droits humains, financée par l'État, 74 journalistes ont été tués au Mexique depuis 2000, dont au moins huit jusqu'à présent en 2011. Les responsables de ces attaques et homicides ne sont quasiment jamais identifiés ni déférés à la justice.
Compte tenu du risque élevé pour les reporters, en particulier au niveau local, les médias mexicains régionaux prennent souvent des précautions, en limitant leur couverture des questions en rapport avec la délinquance ou l'insécurité ou en ne les traitant pas du tout.
"L'autocensure résultant du combat violent mené par le Mexique contre le crime organisé menace la liberté d'expression dans certaines parties du pays", a ajouté Javier Zuñiga. "Les autorités doivent en faire plus pour que les journalistes bénéficient de mesures de protection efficaces, afin qu'ils puissent effectuer leur travail sans avoir à craindre d'être menacés ni agressés physiquement. Le plus urgent est de mettre fin à l'impunité dont jouissent les responsables des attaques contre les journalistes et les médias."