L'île de Guam sur la carte
D’une petite superficie de 550 km2 située dans l’ouest de l’océan Pacifique, elle est le territoire américain le plus éloignée du continent et utilisée comme base militaire stratégique. Près d’un tiers de l’île est sous contrôle de l’armée américaine et environ 6.000 soldats y résident. Son emplacement, à distance de tir des missiles nord-coréens et son importance stratégique pour les États-Unis en font une cible de choix pour Pyongyang, qui a déclaré "envisager avec attention" la possibilité de "faire feu" autour de ce territoire avec une fusée balistique.
L’escalade des tensions entre les deux pays est loin de diminuer. Lundi 7 août 2017, deux bombardiers B-1B de l’US Air Force ont décollé de Guam pour rejoindre leurs alliés de la Corée du sud et du Japon dans le cadre d’opérations militaires dans la péninsule coréenne. En juillet 2017 Washington y avait déjà fait décoller deux bombardiers supersoniques pour une nouvelle démonstration de force après de nouveaux tests de missiles balistiques par la Corée du nord.
Très isolée géographiquement, son plus proche voisin étant les iles de Micronésie à 920 kilomètres, l’île de Guam était sous domination espagnole jusqu'en 1898, avant d’être cédée aux États-Unis après la guerre hispano-américaine. Elle a depuis le statut de "territoire non incorporé organisé des États-Unis" (un territoire n'ayant pas le statut d'État). Environ 40% de sa population de 162.000 habitants est composé du peuple indigène Chamorro, et de Philippins pour 25%.
L’escalade des tensions entre les deux pays est loin de diminuer. Lundi 7 août 2017, deux bombardiers B-1B de l’US Air Force ont décollé de Guam pour rejoindre leurs alliés de la Corée du sud et du Japon dans le cadre d’opérations militaires dans la péninsule coréenne. En juillet 2017 Washington y avait déjà fait décoller deux bombardiers supersoniques pour une nouvelle démonstration de force après de nouveaux tests de missiles balistiques par la Corée du nord.
Très isolée géographiquement, son plus proche voisin étant les iles de Micronésie à 920 kilomètres, l’île de Guam était sous domination espagnole jusqu'en 1898, avant d’être cédée aux États-Unis après la guerre hispano-américaine. Elle a depuis le statut de "territoire non incorporé organisé des États-Unis" (un territoire n'ayant pas le statut d'État). Environ 40% de sa population de 162.000 habitants est composé du peuple indigène Chamorro, et de Philippins pour 25%.
Un statut particulier
Malgré le fait que ses habitants aient le statut de citoyens américains, ceux-ci gardent des droits limités et ne peuvent par exemple pas participer aux élections. De nombreuses protestations se font entendre quant à la présence militaire américaine sur l’île, même si elle reste la principale source économique avant le tourisme. Une grande partie de sa population dépend des aides de l’État, puisque environ 45.000 personnes bénéficient d ‘une aide alimentaire. Des voix s'élèvent régulièrement pour obtenir un référendum d'autodétermination, rejeté jusqu’à présent par la justice fédérale américaine.
Ce petit coin de l’autre côté du monde qui, selon le site touristique de Guam est une destination unique pour "ses plages de sable blanc, son ciel bleu azur et ses fameux couchers de soleil", a accueilli 1,5 million de visiteurs en 2016, principalement japonais et coréens. Déjà menacée en 2013, l'administration de l’ancien président Barack Obama avait alors évité l'escalade avec Kim Jong-Un. Donald Trump ayant promis une réaction d’une ampleur "que le monde n’a jamais vue jusqu’ici" et "le feu et la colère" mardi 8 août 2017, si Pyongyang continuait à menacer les États-Unis, la situation peut sembler plus instable aujourd’hui face à l’imprévisibilité du président américain.
Ce petit coin de l’autre côté du monde qui, selon le site touristique de Guam est une destination unique pour "ses plages de sable blanc, son ciel bleu azur et ses fameux couchers de soleil", a accueilli 1,5 million de visiteurs en 2016, principalement japonais et coréens. Déjà menacée en 2013, l'administration de l’ancien président Barack Obama avait alors évité l'escalade avec Kim Jong-Un. Donald Trump ayant promis une réaction d’une ampleur "que le monde n’a jamais vue jusqu’ici" et "le feu et la colère" mardi 8 août 2017, si Pyongyang continuait à menacer les États-Unis, la situation peut sembler plus instable aujourd’hui face à l’imprévisibilité du président américain.