Fayirdine Ahmed, l’adolescent de 16 ans devant le fossé où il a découvert le cadavre de la fillette (c) Emmanuel Tusevo Diasamvu
"Les résultats de l’autopsie permettent de confirmer la thèse qui était un petit peu déjà celle des enquêteurs puisqu’on bascule sur une enquête criminelle dans la mesure où cette petite fille a été victime de violences sexuelles et de violences corporelles. (…) Un certain nombre d’hématomes ont été retrouvés sur son corps qui laissent penser qu’effectivement, elle a été violentée et ensuite projetée au fond de la fosse", a indiqué samedi Véronique Compan, vice-procureur au tribunal de première instance de Mayotte.
Elle a ajouté que, selon les précisions du médecin légiste, les violences sexuelles ont été faites avant le décès. "Les causes du décès proviennent des multiples coups que la fillette a reçus et notamment la fracture du crâne qui a été découverte", a déclaré Véronique Compan avant d'ajouter que "les enquêteurs attendent aussi les résultats des analyses des prélèvements effectués sur le corps".
Elle a ajouté que, selon les précisions du médecin légiste, les violences sexuelles ont été faites avant le décès. "Les causes du décès proviennent des multiples coups que la fillette a reçus et notamment la fracture du crâne qui a été découverte", a déclaré Véronique Compan avant d'ajouter que "les enquêteurs attendent aussi les résultats des analyses des prélèvements effectués sur le corps".
Le papa de la fillette décédée, monsieur Madi (c) Emmanuel Tusevo Diasamvu
Les enquêteurs de la brigade de recherche de Pamandzi (Petite Terre) renforcés par leurs collègues gendarmes de Grande Terre exploitent également les données du téléphone portable du père de la fillette. Celui-ci a déclaré que son téléphone avait été dérobé la nuit du drame et rapporté par la suite aux gendarmes par un jeune du quartier. Madame le vice-procureur préfère attendre la suite des investigations pour livrer des informations complémentaires à ce sujet. Elle a qualifié cette affaire criminelle d’exceptionnelle et de particulièrement grave au regard de la violence des faits commis sur cette petite fille. "On verra la qualification qui sera donnée aux faits", a-t-elle souligné, avant d’annoncer que "vraisemblablement, cette enquête fera l’objet d’ouverture d’une information judiciaire pour que continue la procédure afin d’identifier l’auteur du crime."
Véronique Compan a donné son accord pour que le corps soit rendu à la famille afin de procéder aux obsèques. Le petite fille défunte vivait avec son père et sa sœur depuis la séparation des parents. C’est en se réveillant mercredi à l’aube que le père de famille a constaté la disparition de sa fillette. "On l’a enlevée pendant que je dormais à côté d’elle. Je me suis mis à la chercher dans toute la maison, sans succès. J’ai ensuite découvert que la porte de la chambre était ouverte. J’ai été pris de panique, je suis sorti de la maison pour alerter la famille et les voisins."
Au bout de deux heures de recherche active, un voisin, un adolescent de 16 ans a fait la découverte macabre dans le fossé situé dans une maison en construction à 100 mètres du domicile familial. La petite fille était sans vie, dénudée, les parties génitales ensanglantées.
Véronique Compan a donné son accord pour que le corps soit rendu à la famille afin de procéder aux obsèques. Le petite fille défunte vivait avec son père et sa sœur depuis la séparation des parents. C’est en se réveillant mercredi à l’aube que le père de famille a constaté la disparition de sa fillette. "On l’a enlevée pendant que je dormais à côté d’elle. Je me suis mis à la chercher dans toute la maison, sans succès. J’ai ensuite découvert que la porte de la chambre était ouverte. J’ai été pris de panique, je suis sorti de la maison pour alerter la famille et les voisins."
Au bout de deux heures de recherche active, un voisin, un adolescent de 16 ans a fait la découverte macabre dans le fossé situé dans une maison en construction à 100 mètres du domicile familial. La petite fille était sans vie, dénudée, les parties génitales ensanglantées.