Groupe de femmes en deuil. Photo (c) Emmanuel Tusevo Diasamvu
C’est à 10 heures locales (soit 8 h à Paris) que le corbillard venu récupérer le corps d’Ali El Anziz en présence de la famille et des représentants syndicaux ( CGTMa, CISMA/ CFDT...) a quitté la morgue du centre hospitalier de Mamoudzou (CHM) pour se rendre au domicile familial à Mtsampéré.
Des centaines de femmes vêtues de salouvas, tenue traditionnelle et des hommes en boubous blancs coiffés de kofia s'installaient au fur et à mesure autour de la mosquée située à proximité de la maison des parents d'Ali El Anrif.
Les organisateurs de la grève générale avaient appelé depuis le matin à une levée totale des barrages des routes dans l’île afin de permettre au maximum de gens de participer aux obsèques.
Le corps d’Ali El Anziz a été ensuite pris en charge par les hommes initiés aux rites des toilettes funéraires musulmanes pendant que les femmes scandaient des chants religieux.
Mayotte, département français dans l’océan indien est à 95% musulmane. Le corps d’un défunt est enterré le jour de son décès dans la tradition musulmane. La dépouille d'Ali El Anziz était gardée depuis une semaine à la morgue du CHM pour les besoins de l’autopsie.
Le rapport de cette première autopsie expliquait la cause du décès par des massages cardiaques mal effectués, selon le procureur de la république, M. Faisandier. Une contre-expertise réclamée par la famille a conduit à une seconde autopsie réalisée le dimanche 30 octobre. Les résultats seront rendus publics ultérieurement. Une information judiciaire est en cours.
Couverte sous un linceul, la dépouille d'Ali El Anrif portée à bras d'hommes a été emmenée à la mosquée pour une prière finale avant son enterrement au cimetière de Mtsampere.
De nombreuses personnes ayant participé aux obsèques considèrent Ali EL Anziz comme un martyr de la lutte des mahorais pour l'égalité républicaine.
Reportage photo ci-dessous
Des centaines de femmes vêtues de salouvas, tenue traditionnelle et des hommes en boubous blancs coiffés de kofia s'installaient au fur et à mesure autour de la mosquée située à proximité de la maison des parents d'Ali El Anrif.
Les organisateurs de la grève générale avaient appelé depuis le matin à une levée totale des barrages des routes dans l’île afin de permettre au maximum de gens de participer aux obsèques.
Le corps d’Ali El Anziz a été ensuite pris en charge par les hommes initiés aux rites des toilettes funéraires musulmanes pendant que les femmes scandaient des chants religieux.
Mayotte, département français dans l’océan indien est à 95% musulmane. Le corps d’un défunt est enterré le jour de son décès dans la tradition musulmane. La dépouille d'Ali El Anziz était gardée depuis une semaine à la morgue du CHM pour les besoins de l’autopsie.
Le rapport de cette première autopsie expliquait la cause du décès par des massages cardiaques mal effectués, selon le procureur de la république, M. Faisandier. Une contre-expertise réclamée par la famille a conduit à une seconde autopsie réalisée le dimanche 30 octobre. Les résultats seront rendus publics ultérieurement. Une information judiciaire est en cours.
Couverte sous un linceul, la dépouille d'Ali El Anrif portée à bras d'hommes a été emmenée à la mosquée pour une prière finale avant son enterrement au cimetière de Mtsampere.
De nombreuses personnes ayant participé aux obsèques considèrent Ali EL Anziz comme un martyr de la lutte des mahorais pour l'égalité républicaine.
Reportage photo ci-dessous
Photo (c) Emmanuel Tusevo Diasamvu
Le corps d' Ali El Anzizcouvert sous un linceul est transporté à la mosquée
Photo (c) Emmanuel Tusevo Diasamvu
Le cortège suis la dépouille du défunt
Photo (c) Emmanuel Tusevo Diasamvu
Une foule immense traverse la route principale de Mtsampere pour se rendre au cimetière
Photo (c) Emmanuel Tusevo Diasamvu
La dépouille d'Ali El Enrif portée à bras d'hommes vers le cimetière
Photo (c) Emmanuel Tusevo Diasamvu
Derniers regards