Stanislas Martin, médiateur nommé par le ministère de l’Outre mer pour examiner la situation du coût de la vie à Mayotte a déclaré au terme d’une mission d’une semaine dans l’île qu’il n’a constaté aucune arnaque dans la fixation du prix de la viande de bœuf. Les syndicats et les associations des consommateurs font de la baisse du prix de ce produit la condition sine qua non de toute ouverture de négociations. "Il n’y a pas d’arnaque sur le prix de la viande de bœuf à Mayotte et des avancées sur le prix de ce produit sont possibles".
"Les syndicats m’avaient demandé de vérifier s’il n’avait pas des sociétés qu’on appelle sociétés écran, des sociétés situées en métropole ou ailleurs et de voir s’il n’y avait pas des marges cachées dans ces sociétés. On a vérifié ces points là et on a conclu qu’il n’ y avait pas de sociétés écrans ni des marges cachées. C’est à Mayotte que ça se passe mais non pas en métropole ou ailleurs", a déclaré à la presse Stanislas Martin.
Il a déclaré comprendre la colère des Mahorais qui se sentent arnaqués par rapport à cette question du prix de la viande de bœuf dont les augmentations ont été importantes: 40 % d’augmentation en quatre ans. Il a ajouté par ailleurs que le cours des matières premières a augmenté aussi de 50% sur la même période. Stanislas Martin estime que des avancées sont possibles pour aboutir à des accords au terme des discussions entre les syndicats et les associations des consommateurs d’une part et les distributeurs, d’autre part. Il a rappelé que son rapport fournira des éléments objectifs à partir desquels les différentes parties pourront discuter. Le médiateur préconise davantage de concurrence au service du consommateur mahorais, vraie solution, selon lui, à l’épineux problème de la vie chère.
"Le rapport essayera d’ouvrir des pistes sur ce sujet : plus de concurrence au service du consommateur, c’est ce qui, dans la durée peut faire baisser les prix," a-t-il souligné, tout en reconnaissant que la grande difficulté pour la concurrence dans les petites économies réside dans l’étroitesse des marchés sur une île contrairement en Europe continentale où on compte 450 millions de consommateurs". Stanislas Martin a quitté Mayotte vendredi après midi. Mayotte attend l’arrivée mercredi prochain de l’ancien préfet de Mayotte Denis Robin nommé hier comme négociateur. Un des porte-parole de l’intersyndicale, Salim Naouda de la CGTMa espère que Denis Robin qui connaît bien Mayotte et qui a participé à la départementalisation comprendra les urgences sociales de cette île. "Nous espérons que son arrivée apportera des réponses à la situation d’aujourd’hui; par contre s’il vient valoriser une politique politicienne pour laquelle beaucoup l’ont rejeté, en l’occurrence la question du pacte pour la départementalisation, nous conclurons qu’il ne vient que pour défendre la teneur de ce document… Nous ne mettons pas en cause la départementalisation mais le pacte pour cette départementalisation, a déclaré Salim Naouda.
Les Mahorais avaient répondu "OUI" à 95,2% au référendum sur la départementalisation de leur île le 29 mars 2009. Beaucoup d’entre eux contestent cependant certains termes du pacte pour la départementalisation qui échelonnent notamment le bénéfice de l’intégralité des minimas sociaux sur plusieurs années.
"Les syndicats m’avaient demandé de vérifier s’il n’avait pas des sociétés qu’on appelle sociétés écran, des sociétés situées en métropole ou ailleurs et de voir s’il n’y avait pas des marges cachées dans ces sociétés. On a vérifié ces points là et on a conclu qu’il n’ y avait pas de sociétés écrans ni des marges cachées. C’est à Mayotte que ça se passe mais non pas en métropole ou ailleurs", a déclaré à la presse Stanislas Martin.
Il a déclaré comprendre la colère des Mahorais qui se sentent arnaqués par rapport à cette question du prix de la viande de bœuf dont les augmentations ont été importantes: 40 % d’augmentation en quatre ans. Il a ajouté par ailleurs que le cours des matières premières a augmenté aussi de 50% sur la même période. Stanislas Martin estime que des avancées sont possibles pour aboutir à des accords au terme des discussions entre les syndicats et les associations des consommateurs d’une part et les distributeurs, d’autre part. Il a rappelé que son rapport fournira des éléments objectifs à partir desquels les différentes parties pourront discuter. Le médiateur préconise davantage de concurrence au service du consommateur mahorais, vraie solution, selon lui, à l’épineux problème de la vie chère.
"Le rapport essayera d’ouvrir des pistes sur ce sujet : plus de concurrence au service du consommateur, c’est ce qui, dans la durée peut faire baisser les prix," a-t-il souligné, tout en reconnaissant que la grande difficulté pour la concurrence dans les petites économies réside dans l’étroitesse des marchés sur une île contrairement en Europe continentale où on compte 450 millions de consommateurs". Stanislas Martin a quitté Mayotte vendredi après midi. Mayotte attend l’arrivée mercredi prochain de l’ancien préfet de Mayotte Denis Robin nommé hier comme négociateur. Un des porte-parole de l’intersyndicale, Salim Naouda de la CGTMa espère que Denis Robin qui connaît bien Mayotte et qui a participé à la départementalisation comprendra les urgences sociales de cette île. "Nous espérons que son arrivée apportera des réponses à la situation d’aujourd’hui; par contre s’il vient valoriser une politique politicienne pour laquelle beaucoup l’ont rejeté, en l’occurrence la question du pacte pour la départementalisation, nous conclurons qu’il ne vient que pour défendre la teneur de ce document… Nous ne mettons pas en cause la départementalisation mais le pacte pour cette départementalisation, a déclaré Salim Naouda.
Les Mahorais avaient répondu "OUI" à 95,2% au référendum sur la départementalisation de leur île le 29 mars 2009. Beaucoup d’entre eux contestent cependant certains termes du pacte pour la départementalisation qui échelonnent notamment le bénéfice de l’intégralité des minimas sociaux sur plusieurs années.