Retour sur une sortie pédagogique enrichissante
Photo (c) Linda Zaire
Une dizaine d’écoliers curieux posent des questions aux personnes âgées présentes et fières de recevoir ces jeunes convives.
"Madame, à quoi sert cet objet?" interroge Enzo, les yeux pétillants.
"Avant, nous n’avions pas de peigne à cheveux comme aujourd’hui, on utilisait un fer que nous faisons chauffer sur du charbon et qui nous permettait de lisser nos cheveux", répond fièrement Gisèle, 67 ans, ornée de ces bijoux créoles sortis pour l’occasion.
"Et, celui-là, Madame?"
"C’était pour porter l’eau, c’est une calebasse".
Cette visite semble susciter l’attention de ces jeunes écoliers du cours préparatoire de l’école de la Cathédrale à Fort-de-France. Ils sont attentifs et à la fois très dynamiques. Ils touchent à tout… au grand dam de leur professeur. Ils ont peut-être du mal à imaginer que l’on puisse se coiffer en chauffant un peigne sur le charbon alors qu’aujourd’hui il existe des fers à lisser électriques, qui se branchent sur la prise.
"L’objectif était de montrer aux enfants comment les grands parents vivaient. Afin qu’ils fassent la différence avec les commodités d’aujourd’hui et celles d'autrefois, et ainsi mieux comprendre les difficultés des anciens. Par exemple pour préparer un repas ou à se faire belle pour les femmes qui se défrisaient les cheveux, la difficulté à vider les toilettes, ils ont découvert des objets anciens. Une bonne sortie éducative", précise le professeur accompagnant ce groupe d’écoliers.
"Madame, à quoi sert cet objet?" interroge Enzo, les yeux pétillants.
"Avant, nous n’avions pas de peigne à cheveux comme aujourd’hui, on utilisait un fer que nous faisons chauffer sur du charbon et qui nous permettait de lisser nos cheveux", répond fièrement Gisèle, 67 ans, ornée de ces bijoux créoles sortis pour l’occasion.
"Et, celui-là, Madame?"
"C’était pour porter l’eau, c’est une calebasse".
Cette visite semble susciter l’attention de ces jeunes écoliers du cours préparatoire de l’école de la Cathédrale à Fort-de-France. Ils sont attentifs et à la fois très dynamiques. Ils touchent à tout… au grand dam de leur professeur. Ils ont peut-être du mal à imaginer que l’on puisse se coiffer en chauffant un peigne sur le charbon alors qu’aujourd’hui il existe des fers à lisser électriques, qui se branchent sur la prise.
"L’objectif était de montrer aux enfants comment les grands parents vivaient. Afin qu’ils fassent la différence avec les commodités d’aujourd’hui et celles d'autrefois, et ainsi mieux comprendre les difficultés des anciens. Par exemple pour préparer un repas ou à se faire belle pour les femmes qui se défrisaient les cheveux, la difficulté à vider les toilettes, ils ont découvert des objets anciens. Une bonne sortie éducative", précise le professeur accompagnant ce groupe d’écoliers.
Une rencontre également appréciée par les personnes âgées
C’est aussi l’avis des personnes âgées inscrites au club des Ainées de la Ville de Fort-de-France présentes au village qui n’ont pas hésité à raconter leur enfance à travers ces objets.
"Nous retournons un peu en enfance", nous confie timidement Jeanne, 69 ans.
La "Dame Jeanne" permettait de transporter l’eau , le "réchaud à pétrole" pour comme son nom l’indique à réchauffer les repas, la "Chas pan’n" pour la cuisine, les "haricots" en cas de vomissements des malades, le moulin à café et son café frais, le "chandelier" en guise de lumière, la "cannenterre", pour mesurer le rhum, des ustensiles qui marquent bien les années 50 avec son lot de contraintes et d’avantages…
"Avant on pouvait acheter en fonction de nos désirs et de notre bourse. Aujourd’hui on est contraint d’acheter un litre de rhum, en fonction des produits proposés en supermarché", dit Jeanne.
Et oui, la modernité a aussi ses contraintes…
"Nous retournons un peu en enfance", nous confie timidement Jeanne, 69 ans.
La "Dame Jeanne" permettait de transporter l’eau , le "réchaud à pétrole" pour comme son nom l’indique à réchauffer les repas, la "Chas pan’n" pour la cuisine, les "haricots" en cas de vomissements des malades, le moulin à café et son café frais, le "chandelier" en guise de lumière, la "cannenterre", pour mesurer le rhum, des ustensiles qui marquent bien les années 50 avec son lot de contraintes et d’avantages…
"Avant on pouvait acheter en fonction de nos désirs et de notre bourse. Aujourd’hui on est contraint d’acheter un litre de rhum, en fonction des produits proposés en supermarché", dit Jeanne.
Et oui, la modernité a aussi ses contraintes…