Un Goncourt apprécié dans la Francophonie
Les élus francophones, particulièrement le Réseau des femmes parlementaires de l'APF, se sont réjouis du choix du plus fameux jury littéraire parisien en faveur d'une femme "écrivain française qui évoque, pour la première fois dans son œuvre, le continent de son père, l’Afrique, et notamment le Sénégal, à travers le récit de la vie de trois femmes". L’APF se félicite par la même occasion du "rayonnement de la littérature francophone dans sa diversité et de la vitalité de la langue française".
Mme Marie NDiaye, née en 1967 en France, à Pithiviers (Loiret), d'une mère française et d'un père sénégalais, a obtenu le prix Femina en 2001 et ses pièces sont jouées à la Comédie-Française. Cette écrivain, reconnue pour la force de son écriture, une prose impeccable et raffinée, cache sous une apparente douceur une extrême violence des sentiments. "Trois femmes puissantes" est le récit de la lutte de trois femmes pour préserver leur dignité contre les humiliations que la vie leur a réservées.
Les académiciens Goncourt semblent avoir âprement discuté l'attribution du prix 2009. L'écrivain Jorge Semprun a regretté "un choix politiquement correct", d'un jury qui n'a pas su "récompenser des livres plus audacieux à tout point de vue". A l'inverse, Françoise Chandernagor s'est félicitée, d'un "choix très littéraire", appréçiant chez la romancière "une forme d'écriture qui n'appartient qu'à elle".
Mme Marie NDiaye, née en 1967 en France, à Pithiviers (Loiret), d'une mère française et d'un père sénégalais, a obtenu le prix Femina en 2001 et ses pièces sont jouées à la Comédie-Française. Cette écrivain, reconnue pour la force de son écriture, une prose impeccable et raffinée, cache sous une apparente douceur une extrême violence des sentiments. "Trois femmes puissantes" est le récit de la lutte de trois femmes pour préserver leur dignité contre les humiliations que la vie leur a réservées.
Les académiciens Goncourt semblent avoir âprement discuté l'attribution du prix 2009. L'écrivain Jorge Semprun a regretté "un choix politiquement correct", d'un jury qui n'a pas su "récompenser des livres plus audacieux à tout point de vue". A l'inverse, Françoise Chandernagor s'est félicitée, d'un "choix très littéraire", appréçiant chez la romancière "une forme d'écriture qui n'appartient qu'à elle".