Les Chiliens raffolent de son style décontracté, amical et les passants l'interpellent affectueusement pour lui demander des nouvelles de son épouse, de sa fille, comme on le ferait pour un ami de la famille ; car cet outsider qui s’est mis en marge du parti socialiste chilien n’a aucun complexe à affronter le “dinosaure” de son parti, Eduardo Frei, et il a choisi d'instaurer la "démocratie de proximité" et de donner au Chili un "nouveau visage".
Doté d'un certain charisme, il tire sa force politique de sa disponibilité et de son écoute, lui qui n’hésite pas à sillonner les rues et à confronter ses idées à celles de la population ; mais aussi de ses thèmes que personne dans le pays n’ose aborder, comme la pauvreté.
Le nom d'Enriquez-Ominami, avant même le lancement de la campagne est loin d'être inconnu au Chili. Son père, le médecin Miguel Enriquez, était le dirigeant du Mouvement de la gauche révolutionnaire, le MIR, il sera fusillé en 1974, peu après le coup d'État d'Augusto Pinochet
Marco à peine âgé d’un an est emmené en France par sa mère, la journaliste Manuela Gumucio, pour ne rentrer au Chili qu'en 1986. Il ajoutera plus tard Ominami à son nom, en l'honneur de son beau-père, l'influent sénateur Carlos Ominami.
Un candidat Ad Hoc pour représenter la jeunesse
Surnommé le "discolo", l'indocile, Enriquez-Ominami, plaît aux jeunes Chiliens qui se reconnaissent dans ses chevaux de bataille ; même si lui se décrit comme libéral-progressiste et affirme être loin de partager les idées révolutionnaires de son père.
Candidat médiatique, il donne un coup de jeune à cette campagne en demi-teinte, où s'incrustent d'éternels candidats. Il arrive en troisième position dans les sondages, derrière le candidat de la droite, le milliardaire et homme d'affaires Sebastian Piñera, sénateur de 1990 à 1998 et candidat malheureux face à Michelle Bachelet en 2005. Marco Enriquez-Ominami talonne de près le candidat de la Concertacion, le très guindé ex-président démocrate-chrétien Eduardo Frei (1994).
Son souhait le plus cher est de voir le pays en finir avec cette Constitution qui n’a jamais été modifiée depuis la chute de la dictature ; Marco Enriquez a déjà averti, "s’il est élu à la tête du pays, il lancera une vaste réforme de l'éducation" ; il est aussi connu pour ses positions en faveur des politiques économiques libérales et promet un soutien indéfectible aux patrons des Pymes, petites et moyennes entreprises qui génèrent de nombreux emplois. Ses idées qui séduisent lui valent le soutien inconditionnel de nombreux partis comme : el Partido Humanista ; el Partido Ecologista el Movimiento Amplio Social el Movimieto SurDa ; el Movimiento Red Progresista , el Movimiento Regionalista et el Movimiento Unificado de Minoría Sexuales.
Ce qui signifie qu’il représente une force politique avec laquelle le nouveau président qui sera élu le 18 décembre prochain, devra compter et qui pourrait bien servir d’arbitre dans la vie politique chilienne.
Doté d'un certain charisme, il tire sa force politique de sa disponibilité et de son écoute, lui qui n’hésite pas à sillonner les rues et à confronter ses idées à celles de la population ; mais aussi de ses thèmes que personne dans le pays n’ose aborder, comme la pauvreté.
Le nom d'Enriquez-Ominami, avant même le lancement de la campagne est loin d'être inconnu au Chili. Son père, le médecin Miguel Enriquez, était le dirigeant du Mouvement de la gauche révolutionnaire, le MIR, il sera fusillé en 1974, peu après le coup d'État d'Augusto Pinochet
Marco à peine âgé d’un an est emmené en France par sa mère, la journaliste Manuela Gumucio, pour ne rentrer au Chili qu'en 1986. Il ajoutera plus tard Ominami à son nom, en l'honneur de son beau-père, l'influent sénateur Carlos Ominami.
Un candidat Ad Hoc pour représenter la jeunesse
Surnommé le "discolo", l'indocile, Enriquez-Ominami, plaît aux jeunes Chiliens qui se reconnaissent dans ses chevaux de bataille ; même si lui se décrit comme libéral-progressiste et affirme être loin de partager les idées révolutionnaires de son père.
Candidat médiatique, il donne un coup de jeune à cette campagne en demi-teinte, où s'incrustent d'éternels candidats. Il arrive en troisième position dans les sondages, derrière le candidat de la droite, le milliardaire et homme d'affaires Sebastian Piñera, sénateur de 1990 à 1998 et candidat malheureux face à Michelle Bachelet en 2005. Marco Enriquez-Ominami talonne de près le candidat de la Concertacion, le très guindé ex-président démocrate-chrétien Eduardo Frei (1994).
Son souhait le plus cher est de voir le pays en finir avec cette Constitution qui n’a jamais été modifiée depuis la chute de la dictature ; Marco Enriquez a déjà averti, "s’il est élu à la tête du pays, il lancera une vaste réforme de l'éducation" ; il est aussi connu pour ses positions en faveur des politiques économiques libérales et promet un soutien indéfectible aux patrons des Pymes, petites et moyennes entreprises qui génèrent de nombreux emplois. Ses idées qui séduisent lui valent le soutien inconditionnel de nombreux partis comme : el Partido Humanista ; el Partido Ecologista el Movimiento Amplio Social el Movimieto SurDa ; el Movimiento Red Progresista , el Movimiento Regionalista et el Movimiento Unificado de Minoría Sexuales.
Ce qui signifie qu’il représente une force politique avec laquelle le nouveau président qui sera élu le 18 décembre prochain, devra compter et qui pourrait bien servir d’arbitre dans la vie politique chilienne.