Manifestants tués au Sénégal

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Par J.N.B.L. Rédigé le 07/02/2012 (dernière modification le 03/02/2012)

Le Sénégal doit cesser de réprimer les voix dissidentes alors que deux manifestants ont été tués.


"Les forces de sécurité sénégalaises doivent cesser de réprimer de manière violente les voix dissidentes", a déclaré Amnesty International lundi 30 janvier après la mort de deux personnes lors d'une manifestation dans la ville de Podor.

Un manifestant et une passante ont été abattus par la gendarmerie. Les forces de sécurité ont ouvert le feu sur une foule qui manifestait contre la décision de la Conseil constitutionnel de valider la candidature du président Abdoulaye Wade à un troisième mandat lors de l'élection présidentielle qui doit se tenir le mois prochain.

"Les morts d'aujourd'hui constituent une escalade dramatique dans la violence qui a marquée la période pré-électorale au Sénégal", a déclaré Salvatore Saguès, chercheur d'Amnesty International pour l'Afrique de l'ouest.

L'élection présidentielle est prévue pour le 26 février prochain. Les autorités ont interdit les manifestations entre le 26 au 30 janvier et cette interdiction débute la veille du jour où le Conseil constitutionnel va prendre une décision capitale en se prononçant sur la validité des candidatures à l'élection présidentielle. L'opposition conteste le droit du président sortant Abdoulaye Wade à briguer un troisième mandat.

"Rien ne semble justifier une telle interdiction qui porte atteinte à la liberté de manifester pacifiquement pourtant consacrée par la Constitution sénégalaise", a dit Salvatore Saguès.

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