Le HCR évoque une détérioration de la situation humanitaire. De son côté, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) avertit que le conflit s’ajoute à une situation de crise chronique du Sahel et à une situation alimentaire déjà difficile.
Les humanitaires notent que 50.000 déplacés par les combats sont arrivés récemment dans la capitale malienne. A Bamako, ils survivent dans des conditions précaires dans des faubourgs très pauvres. Depuis le début de l’intervention française le 11 janvier 2013, le HCR a recensé 9.000 nouveaux réfugiés dans les pays voisins.
Les nouveaux arrivants continuent de témoigner qu’ils ont quitté leur maison à cause des frappes aériennes françaises et des combats, ainsi que du fait de leurs craintes sur l’application de la charia. Ils témoignent également de la pénurie croissante de nourriture et de carburant, car les marchés traditionnels ne peuvent se tenir. Un manque de céréales pousse les éleveurs à tuer quelques têtes de bétail car ils n’ont rien d’autre à manger ou à essayer de les vendre.
Certains réfugiés ont fait le voyage en voiture ou en camion, alors que d’autres sont arrivés en provenance du Mali à pied ou à dos d’âne. De nombreux réfugiés nouvellement arrivés attendent que d’autres membres de leur famille les rejoignent depuis le Mali dans les prochains jours.
Certaines informations inquiétantes font état d’importants déplacements de population dans les régions de Gao, Kidal et Tombouctou, dans le nord du pays. Craignant un rapprochement des combats, les habitants quitteraient les centres urbains. Le CICR et la Croix-Rouge malienne procèderont ces prochains jours à des évaluations de la situation.
Le CICR rappelle que des gens fuient la ville de Tombouctou, car ils ont peur d’être pris dans les combats qui se rapprochent. Quelque 7.000 personnes, ayant fui les combats dans la zone de Diabali, ont reçu jeudi à Niono une aide de l’organisation humanitaire et de la Croix-Rouge malienne.
Pour les personnes déplacées ainsi que les réfugiés, les besoins immédiats concernent l’eau potable, la nourriture, l’abri et les soins de santé. Les conditions de vie sont particulièrement précaires pour les personnes déplacées.
Ci-dessous en audio, Yasmine Praz Dessimoz, Chef des opérations du CICR pour l’Afrique du Nord et de l’Ouest
Les humanitaires notent que 50.000 déplacés par les combats sont arrivés récemment dans la capitale malienne. A Bamako, ils survivent dans des conditions précaires dans des faubourgs très pauvres. Depuis le début de l’intervention française le 11 janvier 2013, le HCR a recensé 9.000 nouveaux réfugiés dans les pays voisins.
Les nouveaux arrivants continuent de témoigner qu’ils ont quitté leur maison à cause des frappes aériennes françaises et des combats, ainsi que du fait de leurs craintes sur l’application de la charia. Ils témoignent également de la pénurie croissante de nourriture et de carburant, car les marchés traditionnels ne peuvent se tenir. Un manque de céréales pousse les éleveurs à tuer quelques têtes de bétail car ils n’ont rien d’autre à manger ou à essayer de les vendre.
Certains réfugiés ont fait le voyage en voiture ou en camion, alors que d’autres sont arrivés en provenance du Mali à pied ou à dos d’âne. De nombreux réfugiés nouvellement arrivés attendent que d’autres membres de leur famille les rejoignent depuis le Mali dans les prochains jours.
Certaines informations inquiétantes font état d’importants déplacements de population dans les régions de Gao, Kidal et Tombouctou, dans le nord du pays. Craignant un rapprochement des combats, les habitants quitteraient les centres urbains. Le CICR et la Croix-Rouge malienne procèderont ces prochains jours à des évaluations de la situation.
Le CICR rappelle que des gens fuient la ville de Tombouctou, car ils ont peur d’être pris dans les combats qui se rapprochent. Quelque 7.000 personnes, ayant fui les combats dans la zone de Diabali, ont reçu jeudi à Niono une aide de l’organisation humanitaire et de la Croix-Rouge malienne.
Pour les personnes déplacées ainsi que les réfugiés, les besoins immédiats concernent l’eau potable, la nourriture, l’abri et les soins de santé. Les conditions de vie sont particulièrement précaires pour les personnes déplacées.
Ci-dessous en audio, Yasmine Praz Dessimoz, Chef des opérations du CICR pour l’Afrique du Nord et de l’Ouest