Le jaune : couleur dominante de cette exposition où le tour de France est roi. Photo (c) Serge Gloumeaud
Vous souhaitez tout savoir sur le maillot jaune? Une visite au musée national du sport, situé à Nice, s’impose. Sur plus de 500 m2, 170 objets, photos et vidéos rappellent son histoire dans une exposition qui se veut interactive.
Vous découvrirez d’abord l’étonnante raison de sa création. Un beau jour de l’année 1919, il est décidé de faire porter un signe distinctif au leader de la course afin d’aider le public à le repérer au milieu du peloton. "l faut donner à ce maillot la couleur de l’éclat, celle de l’Auto!" s’exclame Henri Desgrange, rédacteur en chef du journal l’Auto, qui créa le tour de France en 1903 et dont les pages sont… jaunes. Les initiales de cet homme de presse, "H-D" apparaissent encore aujourd’hui sur le maillot au niveau de la poitrine en signe d’hommage.
"À jamais le premier": tel est le nom de l’espace consacré au premier porteur de cette tunique légendaire. Eugène Christophe a d’abord vécu une expérience peu commune en 1913. Dans la descente du Tourmalet, il brise la fourche de son vélo. Il parcourt alors quatorze kilomètres à pied pour la réparer lui-même dans une forge à Sainte-Marie-de-Campan et poursuivre la course. En 1919, c’est ce cycliste-forgeron qui portera le premier maillot jaune de l’histoire. Un maillot avec lequel il a souhaité être enterré au cimetière de Malakoff, en 1970.
Vous découvrirez d’abord l’étonnante raison de sa création. Un beau jour de l’année 1919, il est décidé de faire porter un signe distinctif au leader de la course afin d’aider le public à le repérer au milieu du peloton. "l faut donner à ce maillot la couleur de l’éclat, celle de l’Auto!" s’exclame Henri Desgrange, rédacteur en chef du journal l’Auto, qui créa le tour de France en 1903 et dont les pages sont… jaunes. Les initiales de cet homme de presse, "H-D" apparaissent encore aujourd’hui sur le maillot au niveau de la poitrine en signe d’hommage.
"À jamais le premier": tel est le nom de l’espace consacré au premier porteur de cette tunique légendaire. Eugène Christophe a d’abord vécu une expérience peu commune en 1913. Dans la descente du Tourmalet, il brise la fourche de son vélo. Il parcourt alors quatorze kilomètres à pied pour la réparer lui-même dans une forge à Sainte-Marie-de-Campan et poursuivre la course. En 1919, c’est ce cycliste-forgeron qui portera le premier maillot jaune de l’histoire. Un maillot avec lequel il a souhaité être enterré au cimetière de Malakoff, en 1970.
Casque de réalité virtuelle et épreuve de vélo au programme
Une des nombreuses photos d'époque exposées. Ici : en 1953, Louison Bobet porte le maillot jaune entouré de Line Renaud (à sa droite) et Yvette Horner (à sa gauche). Photo (c) Musée national du sport - L'Equipe.
De nombreuses tuniques jaunes originales et d’époque sont exposées. Les évolutions techniques de leur fabrication sont même expliquées dans le détail. Du naturel au synthétique, de la laine au polyamide… Des boutons à la fermeture à glissière… Sans oublier les designs évoluant selon les modes.
Un peu plus loin, un casque de réalité virtuelle vous plonge dans une étape de la course, dans un décor à 360 degrés. L’occasion de grimper un col des Alpes ou de rouler sur les Champs-Elysées, comme si vous y étiez.
Ceux et celles plus sensibles aux odeurs pourront tester l’univers olfactif de la "petite reine". Le jeu consiste à reconnaître l’odeur du cuir des gants, celle du goudron, du bouquet de fleurs remis sur le podium ou encore… de la sueur des champions.
Les plus sportifs grimperont sur un vélo pour évaluer leurs capacités physiques. Un compteur permet de connaitre la distance parcourue en vue de franchir une ligne d’arrivée où un public nombreux s’est massé pour vous encourager.
Cette exposition fait aussi la fête aux légendes de la grande boucle. Jacques Anquetil, Raymond Poulidor, Bernard Hinault ou encore Miguel Indurain figurent en bonne position dans le peloton des maillots jaunes. Le peloton des coureurs de l’édition 2019 partira, quant à lui, de Bruxelles le 6 juillet prochain. Une première étape belge en hommage au cinquantenaire de la première victoire sur le Tour d’un autre célèbre porteur du maillot jaune : Eddy Merckx. D’ici là, les passionnés de cyclisme peuvent tenter de trouver la réponse à la question que tout le monde se pose: à qui le tour?
Un peu plus loin, un casque de réalité virtuelle vous plonge dans une étape de la course, dans un décor à 360 degrés. L’occasion de grimper un col des Alpes ou de rouler sur les Champs-Elysées, comme si vous y étiez.
Ceux et celles plus sensibles aux odeurs pourront tester l’univers olfactif de la "petite reine". Le jeu consiste à reconnaître l’odeur du cuir des gants, celle du goudron, du bouquet de fleurs remis sur le podium ou encore… de la sueur des champions.
Les plus sportifs grimperont sur un vélo pour évaluer leurs capacités physiques. Un compteur permet de connaitre la distance parcourue en vue de franchir une ligne d’arrivée où un public nombreux s’est massé pour vous encourager.
Cette exposition fait aussi la fête aux légendes de la grande boucle. Jacques Anquetil, Raymond Poulidor, Bernard Hinault ou encore Miguel Indurain figurent en bonne position dans le peloton des maillots jaunes. Le peloton des coureurs de l’édition 2019 partira, quant à lui, de Bruxelles le 6 juillet prochain. Une première étape belge en hommage au cinquantenaire de la première victoire sur le Tour d’un autre célèbre porteur du maillot jaune : Eddy Merckx. D’ici là, les passionnés de cyclisme peuvent tenter de trouver la réponse à la question que tout le monde se pose: à qui le tour?