Dans mon rêve, ma colombe n’arrive pas à s’envoler. Elle esquive les tirs de kalachnikov mais plie sous le poids de la haine qui l’attire irrémédiablement vers le bas. Une improbable discussion débute alors entre Jacqueline Kelen et Sébastien Barry. "La paix n’est pas le contraire de la guerre, mais de la peur" affirme Jacqueline Kelen et Sébastien Barry de répondre: "La peur est une force comme le mal de mer, on peut l’appeler le mal de vie, une nausée terrible provoquée par l’effroi, l’effroi rampant, qui parait se retirer un peu dans les rêves pendant le sommeil, mais qui, quelques secondes à peine après le réveil se précipite sur vous et se met de nouveau à ronger votre simple besoin de paix."
Je comprends alors que le poids de ma terreur me ronge comme un cancer, et me met à genou laissant libre cours à la haine. Je lève les yeux en me redressant et vois ma colombe battre des ailes vers l’horizon. La peur est toujours là certes, mais je retrouve la paix intérieure. Plus besoin de bouc émissaire, je suis prête pour voir venir demain.
Je comprends alors que le poids de ma terreur me ronge comme un cancer, et me met à genou laissant libre cours à la haine. Je lève les yeux en me redressant et vois ma colombe battre des ailes vers l’horizon. La peur est toujours là certes, mais je retrouve la paix intérieure. Plus besoin de bouc émissaire, je suis prête pour voir venir demain.