Plus d'opportunités qu'en France
Londres. Image du domaine public
Le Brexit n’y changera rien. Les jeunes Français sont toujours aussi nombreux à traverser la Manche et à venir s’installer à Londres.
Il suffit d'entrer dans un fast-food ou dans un magasin de la ville pour s'en rendre compte, car il y a de grandes chances que l’une des personnes qui vous servira vous parle avec un léger accent frenchy.
La ville est la plus plébiscitée par les jeunes Français qui partent étudier à l’étranger. 25.000 d’entre eux choisissent en effet cette destination pour y suivre un cursus. D’autres y viennent pour des raisons linguistiques. La connaissance de l’anglais étant une compétence quasi-obligatoire dans le monde du travail, venir apprendre ou améliorer son anglais est une idée courante pour nombre de jeunes. L’Angleterre étant géographiquement bien plus proche de la France que d’autres pays anglo-saxons comme l’Australie ou les États-Unis et étant facile d’accès grâce à l’Eurostar, Londres est la destination idéale pour ce faire.
Mais la grande majorité d’entre eux s’y installent pour décrocher un emploi. Le taux de chômage est l’un des plus bas d’Europe et les offres d’emplois sont nombreuses. Le commerce, la restauration, la finance sont autant de secteurs qui recrutent à tour de bras.
Juliette, une jeune Française de 30 ans, confie avoir rapidement trouver un travail après son arrivée dans la ville en mars 2017.
"Je n’arrivais pas décrocher de CDI à Paris, je suis venue tenter ma chance ici et j’ai été embauchée par une grande banque en quelques semaines".
Et cela n’est pas étonnant car la capitale britannique est la deuxième place financière au monde derrière New York, en plus d’avoir un marché du travail très dynamique; ce qui renforce encore son aspect attrayant pour les jeunes Français qui peinent à trouver un emploi dans leur pays.
En outre, les salaires sont bien plus élevés ici qu’ailleurs en Europe. Une assistante de direction gagne environ 40.000 livres soit 44.000 euros à l’année contre un salaire moyen de 32.000 euros en France. Et les bonus de fin d’année qui vont avec les salaires font tout autant rêver.
Il suffit d'entrer dans un fast-food ou dans un magasin de la ville pour s'en rendre compte, car il y a de grandes chances que l’une des personnes qui vous servira vous parle avec un léger accent frenchy.
La ville est la plus plébiscitée par les jeunes Français qui partent étudier à l’étranger. 25.000 d’entre eux choisissent en effet cette destination pour y suivre un cursus. D’autres y viennent pour des raisons linguistiques. La connaissance de l’anglais étant une compétence quasi-obligatoire dans le monde du travail, venir apprendre ou améliorer son anglais est une idée courante pour nombre de jeunes. L’Angleterre étant géographiquement bien plus proche de la France que d’autres pays anglo-saxons comme l’Australie ou les États-Unis et étant facile d’accès grâce à l’Eurostar, Londres est la destination idéale pour ce faire.
Mais la grande majorité d’entre eux s’y installent pour décrocher un emploi. Le taux de chômage est l’un des plus bas d’Europe et les offres d’emplois sont nombreuses. Le commerce, la restauration, la finance sont autant de secteurs qui recrutent à tour de bras.
Juliette, une jeune Française de 30 ans, confie avoir rapidement trouver un travail après son arrivée dans la ville en mars 2017.
"Je n’arrivais pas décrocher de CDI à Paris, je suis venue tenter ma chance ici et j’ai été embauchée par une grande banque en quelques semaines".
Et cela n’est pas étonnant car la capitale britannique est la deuxième place financière au monde derrière New York, en plus d’avoir un marché du travail très dynamique; ce qui renforce encore son aspect attrayant pour les jeunes Français qui peinent à trouver un emploi dans leur pays.
En outre, les salaires sont bien plus élevés ici qu’ailleurs en Europe. Une assistante de direction gagne environ 40.000 livres soit 44.000 euros à l’année contre un salaire moyen de 32.000 euros en France. Et les bonus de fin d’année qui vont avec les salaires font tout autant rêver.
La vie n'y est pas si facile que cela
Pourtant Londres n’est pas non plus le paradis de l’emploi que l’on imagine. Beaucoup de jeunes avouent que la concurrence est rude ici.
Sophia, une jeune Bretonne d’origine, confie avoir passer cinq entretiens pour décrocher un poste de secrétaire dans une entreprise du quartier de la City.
Les jeunes Français ne sont pas les seuls à s’expatrier en Angleterre. Des milliers d’autres Européens à la recherche d’un emploi font la même démarche chaque année et rejoignent le pays en espérant eux aussi décrocher le Graal. Et même si les grandes entreprises recrutent beaucoup elles recherchent souvent des profils qualifiés et des jeunes très efficaces. Il faut donc rapidement faire ses preuves sous peine d’être gentiment remercier, car le licenciement est beaucoup moins réglementé qu’en France et il ne faut pas compter sur les allocations chômages pour survivre. Les jeunes n'ont donc pas le droit à l'erreur.
D’autre part, le coût de la vie est très élevé. Le prix des loyers est exorbitant; il faut souvent vivre en colocation si l’on souhaite habiter dans un logement décent sans y laisser son salaire. Se déplacer en transports en commun coûtent également très cher. La Travel Card coûte environ 125 euros par mois pour des trajets en zones 1 et 2, contre 73 euros pour son équivalent parisien. Il faut également prévoir un budget important pour l’alimentation et l’électricité et les autres dépenses de la vie courante.
Mais ces contraintes financières et la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne n’ont apparemment aucune incidence sur la volonté des jeunes Français à vouloir tenter l’aventure londonienne. Preuve en est de ces dizaines de nouveaux arrivants Français croisés au détour d’une promenade dans la ville monde.
Sophia, une jeune Bretonne d’origine, confie avoir passer cinq entretiens pour décrocher un poste de secrétaire dans une entreprise du quartier de la City.
Les jeunes Français ne sont pas les seuls à s’expatrier en Angleterre. Des milliers d’autres Européens à la recherche d’un emploi font la même démarche chaque année et rejoignent le pays en espérant eux aussi décrocher le Graal. Et même si les grandes entreprises recrutent beaucoup elles recherchent souvent des profils qualifiés et des jeunes très efficaces. Il faut donc rapidement faire ses preuves sous peine d’être gentiment remercier, car le licenciement est beaucoup moins réglementé qu’en France et il ne faut pas compter sur les allocations chômages pour survivre. Les jeunes n'ont donc pas le droit à l'erreur.
D’autre part, le coût de la vie est très élevé. Le prix des loyers est exorbitant; il faut souvent vivre en colocation si l’on souhaite habiter dans un logement décent sans y laisser son salaire. Se déplacer en transports en commun coûtent également très cher. La Travel Card coûte environ 125 euros par mois pour des trajets en zones 1 et 2, contre 73 euros pour son équivalent parisien. Il faut également prévoir un budget important pour l’alimentation et l’électricité et les autres dépenses de la vie courante.
Mais ces contraintes financières et la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne n’ont apparemment aucune incidence sur la volonté des jeunes Français à vouloir tenter l’aventure londonienne. Preuve en est de ces dizaines de nouveaux arrivants Français croisés au détour d’une promenade dans la ville monde.