"La Libye est en pleine transition. Son système judiciaire s’est effondré après la chute du gouvernement Kadhafi, et le pays n’est pas encore en mesure de mener des procédures équitables et, à plus forte raison, de juger Saif al Islam Kadhafi pour les crimes que la CPI l’accuse d’avoir commis", a souligné Tawanda Hondora, directeur adjoint du programme Droit et politique d’Amnesty International.
Saif al Islam Kadhafi, fils de Mouammar Kadhafi, doit répondre de deux chefs de crimes contre l’humanité – meurtre et persécution – pour son rôle présumé dans le conflit ayant mené à la chute du gouvernement Kadhafi.
Dans une décision rendue publique vendredi 31 mai, les juges de la CPI ont conclu que la Libye n'est pas apte à enquêter sur Saif al Islam Kadhafi, ni à lancer des poursuites à son encontre, et qu’il n’a pas été démontré de manière satisfaisante que l’enquête nationale concerne la même affaire que celle présentée devant la CPI.
Saif al Islam Kadhafi, fils de Mouammar Kadhafi, doit répondre de deux chefs de crimes contre l’humanité – meurtre et persécution – pour son rôle présumé dans le conflit ayant mené à la chute du gouvernement Kadhafi.
Dans une décision rendue publique vendredi 31 mai, les juges de la CPI ont conclu que la Libye n'est pas apte à enquêter sur Saif al Islam Kadhafi, ni à lancer des poursuites à son encontre, et qu’il n’a pas été démontré de manière satisfaisante que l’enquête nationale concerne la même affaire que celle présentée devant la CPI.