Le transit de Vénus en 2004. Photo (c) Terry Ballard
Visible intégralement dans le Pacifique, le phénomène pourra être suivi un cours instant en Europe au lever du soleil, à condition bien sûr de se protéger les yeux!
Les passages de Vénus, cette planète tellurique que l'on surnomme "l'Étoile du berger", devant le soleil n'ont lieu que par paires séparées de huit ans, à plus d'un siècle d'intervalle. En 1631, Kepler fut le premier à prédire ce phénomène mais ne put l'observer faute de visibilité en Europe, et c'est Jeremiah Horrocks qui l'observa pour la première fois en 1639. Puis le siècle suivant, c'est à l'occasion du transit de 1769 que l'astronome français Jérôme Lalande put effectuer une première mesure de l'unité astronomique, distance entre la Terre et le Soleil, environ 153 millions de kilomètres. Une valeur qui fut affinée à 149 millions de kilomètres par l'américain Simon Newcomb lors du transit de 1882, valeur proche de l'actuelle. Les transits de Vénus ont été à chaque fois pour les scientifiques une occasion inestimable d'en apprendre plus sur cette planète jumelle de la Terre, son atmosphère gazeuse très dense et riche en CO2, sa température élevée (460°C) du fait de la proximité du Soleil et de l'intense effet de serre. Le dernier passage a eu lieu 8 juin 2004 et se reproduira le 6 juin 2012, dernier passage du XXIe siècle. Les suivants auront lieu en 2117 et 2125.
Les passages de Vénus, cette planète tellurique que l'on surnomme "l'Étoile du berger", devant le soleil n'ont lieu que par paires séparées de huit ans, à plus d'un siècle d'intervalle. En 1631, Kepler fut le premier à prédire ce phénomène mais ne put l'observer faute de visibilité en Europe, et c'est Jeremiah Horrocks qui l'observa pour la première fois en 1639. Puis le siècle suivant, c'est à l'occasion du transit de 1769 que l'astronome français Jérôme Lalande put effectuer une première mesure de l'unité astronomique, distance entre la Terre et le Soleil, environ 153 millions de kilomètres. Une valeur qui fut affinée à 149 millions de kilomètres par l'américain Simon Newcomb lors du transit de 1882, valeur proche de l'actuelle. Les transits de Vénus ont été à chaque fois pour les scientifiques une occasion inestimable d'en apprendre plus sur cette planète jumelle de la Terre, son atmosphère gazeuse très dense et riche en CO2, sa température élevée (460°C) du fait de la proximité du Soleil et de l'intense effet de serre. Le dernier passage a eu lieu 8 juin 2004 et se reproduira le 6 juin 2012, dernier passage du XXIe siècle. Les suivants auront lieu en 2117 et 2125.
Le passage de Vénus devant le Soleil le 6 juin 2012 (vu de Paris)
Image originale (c) IMCCE Observatoire de Paris
Cette année, il faudra être dans le Pacifique, au Japon, aux Philippines, en Australie, ou sur la côte ouest américaine pour avoir la chance de suivre le transit de Vénus en intégralité, où il durera plus de 6 heures. Les expéditions scientifiques internationales seront au rendez-vous. Seule la dernière partie du phénomène sera visible en Europe, à cause de la nuit. Dans l'est de la France par exemple, il sera observable du lever du soleil à 5h54 jusqu'à 6h47. C'est donc un instant bref et matinal de sortie de la planète Vénus du disque solaire dont seront témoins les équipes des observatoires de Strasbourg, Besançon, Lyon, Grenoble et Nice, si le ciel est dégagé.
Attention: Rappelons que comme lors d'éclipses solaires, il est dangereux d'observer le soleil à l'œil nu, et plus encore au travers de verres optiques. Il faut impérativement porter des lunettes de protection munies de filtres spécifiques, certifiées conformes "CE n°89/686", conçues spécialement pour l'observation directe du soleil.
Attention: Rappelons que comme lors d'éclipses solaires, il est dangereux d'observer le soleil à l'œil nu, et plus encore au travers de verres optiques. Il faut impérativement porter des lunettes de protection munies de filtres spécifiques, certifiées conformes "CE n°89/686", conçues spécialement pour l'observation directe du soleil.