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Dans ce rapport intitulé "Dead End Justice: Impunity for Torture in Kazakhstan", Amnesty International révèle qu'alors que les organisations de défense des droits humains au Kazakhstan reçoivent chaque année des centaines de signalements d'actes de torture et d'autres mauvais traitements, seul un petit nombre de cas sont enregistrés et un plus petit nombre encore aboutissent à des poursuites et ce, en raison de la crainte de représailles, de l'absence d'accès à des informations juridiques pertinentes ou encore parce que les victimes pensent que rien ne sera fait.
"L'absence d'enquête sur les actes de torture et de poursuites judiciaires contre les responsables présumés prive les victimes de tout espoir et les intimide, car elles doivent alors compter sur leurs proches et un petit nombre de militants de la société civile et d'avocats engagés pour s'atteler à une procédure d'appel labyrinthique afin de contester le refus d'enquêter sur des informations faisant état de torture", a déclaré John Dalhuisen, directeur du bureau régional Europe et Asie centrale à Amnesty International.
Durant les sept premiers mois de l'année 2015, seuls 10 cas de torture ont pu être portés devant les tribunaux, et cinq d'entre eux ont abouti à une condamnation.
"L'absence d'enquête sur les actes de torture et de poursuites judiciaires contre les responsables présumés prive les victimes de tout espoir et les intimide, car elles doivent alors compter sur leurs proches et un petit nombre de militants de la société civile et d'avocats engagés pour s'atteler à une procédure d'appel labyrinthique afin de contester le refus d'enquêter sur des informations faisant état de torture", a déclaré John Dalhuisen, directeur du bureau régional Europe et Asie centrale à Amnesty International.
Durant les sept premiers mois de l'année 2015, seuls 10 cas de torture ont pu être portés devant les tribunaux, et cinq d'entre eux ont abouti à une condamnation.