"Ces expulsions, illégales, ont détruit les moyens de subsistance de milliers de personnes", a expliqué Shashikumar Velath, directeur de programmes à Amnesty International Inde.
Les responsables du gouvernement et de la police de l'Orissa ont repris les expulsions forcées le 28 juin, poursuivant leurs efforts pour acquérir les terrains destinés au projet. Le même jour, des policiers armés de matraques ont chargé les manifestants, blessant au moins 20 d'entre eux.
Le 4 juillet, Satya Kumar Mallick, directeur de l'administration du district de Jagatsinghpur, a déclaré à Amnesty International Inde que l'acquisition des 1 092 hectares pour la première phase du projet était achevée et que les autorités allaient commencer à creuser des tranchées pour délimiter ces terrains.
La plus grande partie de la zone sert à la culture de plants de bétel sur des terres communales - qui sont la propriété du village, relèvent de l'autorité des instances locales et doivent être utilisées par les populations locales - dont dépendent de nombreuses familles pour vivre.
"Les autorités ont acquis les terrains sans engager de véritable consultation avec les personnes concernées, ne leur ont pas fait parvenir de préavis suffisant ni de compensation adéquate. Elles bafouent les droits de ces villageois depuis des années. Elles doivent désormais veiller à ce que les familles touchées bénéficient de recours utiles."
Les responsables du gouvernement et de la police de l'Orissa ont repris les expulsions forcées le 28 juin, poursuivant leurs efforts pour acquérir les terrains destinés au projet. Le même jour, des policiers armés de matraques ont chargé les manifestants, blessant au moins 20 d'entre eux.
Le 4 juillet, Satya Kumar Mallick, directeur de l'administration du district de Jagatsinghpur, a déclaré à Amnesty International Inde que l'acquisition des 1 092 hectares pour la première phase du projet était achevée et que les autorités allaient commencer à creuser des tranchées pour délimiter ces terrains.
La plus grande partie de la zone sert à la culture de plants de bétel sur des terres communales - qui sont la propriété du village, relèvent de l'autorité des instances locales et doivent être utilisées par les populations locales - dont dépendent de nombreuses familles pour vivre.
"Les autorités ont acquis les terrains sans engager de véritable consultation avec les personnes concernées, ne leur ont pas fait parvenir de préavis suffisant ni de compensation adéquate. Elles bafouent les droits de ces villageois depuis des années. Elles doivent désormais veiller à ce que les familles touchées bénéficient de recours utiles."