Le monde géopolitique en 1945 par le collège Joseph Suacot (c)
Ban Ki-moon, lors de l'ouverture de la session 2011 du Comité spécial de l'ONU sur la décolonisation, au siège de l'organisation, à New York a déclaré qu'à ce jour, il reste toutefois 16 territoires non autonomes : Anguilla, les Bermudes, Gibraltar, Guam, les Îles Caïmans, les Malouines, les Îles Turques et Caïques, les Îles Vierges américaines, les Îles Vierges britanniques, Montserrat, la Nouvelle-Calédonie, Pitcairn, Sainte-Hélène, le Sahara occidental, les Samoa américaines et les Tokélaou. Ils sont administrés par quatre puissances : les États-Unis, la France, la Nouvelle-Zélande et le Royaume-Uni. "L'achèvement du processus de décolonisation nécessitera des efforts concertés de toutes les parties concernées: d'abord et avant tout, du Comité spécial, des puissances administrantes et des peuples des territoires non-autonomes".
Rappelant le droit des peuples des territoires non-autonomes à exercer leur droit à l'autodétermination, Ban Ki-moon a souligné dans son intervention "l'importance capitale" de la poursuite du dialogue visant à améliorer la coopération entre le Comité spécial et les puissances administrantes. Le Comité spécial de l'ONU rassemble 25 Etats membres qui sont chargé de faire avancer ce processus. Créé en 1961, après la déclaration de 1960 sur l'octroi de l'indépendance aux pays et peuples coloniaux, le comité spécial réaffirme le droit de tous les peuples à l'autodétermination et proclame que le colonialisme doit connaître une fin rapide et inconditionnelle.
Le chef de l'ONU a salué "le rôle crucial" joué par cet organe intergouvernemental exclusivement dédié à la décolonisation, estimant qu'il devait désormais "évaluer ses travaux et réalisations passés, afin de tracer une voie à suivre, en collaboration avec les puissances administrantes, pour le bénéfice ultime des peuples".
750 millions de personnes - près d'un tiers de la population mondiale -, au moment de la création de l''ONU en 1945, vivaient dans les territoires non autonomes. Ils sont moins de 2 millions à l'heure actuelle. "Aujourd'hui, 16 territoires non-autonomes demeurent sur la liste, attendant des initiatives constructives, axées sur la recherche d'un résultat", a-t-il déclaré, avant d'estimer que ceux-ci devaient "avoir la possibilité d'exercer leur droit à l'autodétermination afin que les intérêts de leurs peuples soient complètement pris en compte".
"Les situations coloniales sont totalement dépassées et doivent être réglées avec une vigueur renouvelée et de la créativité. Je garde l'espoir que les difficultés rencontrées ces dernières années seront graduellement dépassées, afin que le Comité développe des méthodes efficaces formelles et informelles qui aideront à accomplir son mandat", a-t-il conclu.
En vertu de l'Article 73 de la Charte des Nations Unies, les puissances administrantes des territoires non-autonomes ont pour obligation primordiale de favoriser la prospérité des habitants de ces territoires et d'améliorer leur situation socio-économique. A cette fin, et pour mener à bien le processus de décolonisation, elles sont aussi encouragées à coopérer avec l'ONU et les organes chargées d'aider les peuples à exercer leur droit à l'autodétermination.
Rappelant le droit des peuples des territoires non-autonomes à exercer leur droit à l'autodétermination, Ban Ki-moon a souligné dans son intervention "l'importance capitale" de la poursuite du dialogue visant à améliorer la coopération entre le Comité spécial et les puissances administrantes. Le Comité spécial de l'ONU rassemble 25 Etats membres qui sont chargé de faire avancer ce processus. Créé en 1961, après la déclaration de 1960 sur l'octroi de l'indépendance aux pays et peuples coloniaux, le comité spécial réaffirme le droit de tous les peuples à l'autodétermination et proclame que le colonialisme doit connaître une fin rapide et inconditionnelle.
Le chef de l'ONU a salué "le rôle crucial" joué par cet organe intergouvernemental exclusivement dédié à la décolonisation, estimant qu'il devait désormais "évaluer ses travaux et réalisations passés, afin de tracer une voie à suivre, en collaboration avec les puissances administrantes, pour le bénéfice ultime des peuples".
750 millions de personnes - près d'un tiers de la population mondiale -, au moment de la création de l''ONU en 1945, vivaient dans les territoires non autonomes. Ils sont moins de 2 millions à l'heure actuelle. "Aujourd'hui, 16 territoires non-autonomes demeurent sur la liste, attendant des initiatives constructives, axées sur la recherche d'un résultat", a-t-il déclaré, avant d'estimer que ceux-ci devaient "avoir la possibilité d'exercer leur droit à l'autodétermination afin que les intérêts de leurs peuples soient complètement pris en compte".
"Les situations coloniales sont totalement dépassées et doivent être réglées avec une vigueur renouvelée et de la créativité. Je garde l'espoir que les difficultés rencontrées ces dernières années seront graduellement dépassées, afin que le Comité développe des méthodes efficaces formelles et informelles qui aideront à accomplir son mandat", a-t-il conclu.
En vertu de l'Article 73 de la Charte des Nations Unies, les puissances administrantes des territoires non-autonomes ont pour obligation primordiale de favoriser la prospérité des habitants de ces territoires et d'améliorer leur situation socio-économique. A cette fin, et pour mener à bien le processus de décolonisation, elles sont aussi encouragées à coopérer avec l'ONU et les organes chargées d'aider les peuples à exercer leur droit à l'autodétermination.