Les seniors surfent de plus en plus
La silver génération a su s'adapter à la révolution numérique. Image du domaine public
Il est loin le temps ou les mamies et les papis ne comprenaient rien à internet et aux smartphones. Ils sont désormais équipés en majorité, avec 69% qui possèdent un ordinateur, un smartphone ou une tablette. Si les gestes digitaux les plus répandus demeurent le visionnage de photos et la consultation de leurs comptes bancaires, les seniors sont aussi de plus en plus nombreux à utiliser les outils numériques pour entretenir leur vie sociale et leurs liens familiaux.
Mais ils ne se limitent pas à envoyer des mails à leurs enfants ou à discuter sur Skype avec leurs petits-enfants: 66% des 55-60 ans font des achats sur internet et 77% de cette tranche d’âge consomme de l’information numérique, ce qui explique aussi le déclin de la presse papier. On aurait tort de croire que les plus âgés se détournent de l’information sur internet: 55% des 71 ans et plus imitent les plus jeunes à cet égard.
L’ère numérique touche désormais toutes les générations et si, sans surprise, les plus âgés (plus de 70 ans) sont les moins connectés, on ne peut plus dire qu’il existe une fracture générationnelle dans les usages internet. Ceux qui sont nés sans la télévision ont su s’adapter.
Mais ils ne se limitent pas à envoyer des mails à leurs enfants ou à discuter sur Skype avec leurs petits-enfants: 66% des 55-60 ans font des achats sur internet et 77% de cette tranche d’âge consomme de l’information numérique, ce qui explique aussi le déclin de la presse papier. On aurait tort de croire que les plus âgés se détournent de l’information sur internet: 55% des 71 ans et plus imitent les plus jeunes à cet égard.
L’ère numérique touche désormais toutes les générations et si, sans surprise, les plus âgés (plus de 70 ans) sont les moins connectés, on ne peut plus dire qu’il existe une fracture générationnelle dans les usages internet. Ceux qui sont nés sans la télévision ont su s’adapter.
Un regard critique sur l’ère numérique
Cependant, les seniors gardent un œil critique sur la révolution numérique. Ils ne sont que 51% à considérer internet de manière positive, contre 47% qui le voient comme dangereux ou inutile (les autres n’ayant pas d’avis). Et un tiers (33%) de la silver génération se déclare inquiète de l’évolution des usages numériques, pour seulement 13% d’enthousiastes.
Ayant vécu sans outils numériques pendant de nombreuses années, ils conçoivent très bien une vie sans internet, comme avant. Pour autant, ils ne sont que 7% à rejeter cette évolution, faisant preuve d’ouverture d’esprit et de bienveillance à l’égard des nouvelles technologies. La position des seniors se montre donc vigilante plus qu’hostile, voire indifférente: ils sont 62% à ne pas s’intéresser à la digitalisation de notre société, bien qu’un sur deux se déclare intégré à cette transformation. En somme, les seniors se sont adaptés à ces nouveaux outils et les ont intégrés à leur mode de vie, sans pour autant considérer cela comme un besoin ni un intérêt majeur.
L’étude montre qu’internet fonctionne comme l’appétit, qui vient en mangeant: plus on le pratique, plus on en veut. En effet, les seniors qui utilisent le plus souvent les outils connectés sont aussi ceux qui en ont la meilleure image. Sont concernés principalement les 55-60 ans, mais ce n’est qu’à partir de 70 ans qu’un net recul se fait sentir. La génération a-digitale, celle qui n’a pas eu affaire à internet pendant la majeure partie de sa vie, demeure logiquement la plus réticente.
Un des aspects encourageants de l’enquête réside dans les effets secondaires d’internet sur la silver génération. Les outils numériques fonctionnent en effet comme un élixir de jouvence: plus ils sont connectés, plus les seniors se sentent jeunes.
Ayant vécu sans outils numériques pendant de nombreuses années, ils conçoivent très bien une vie sans internet, comme avant. Pour autant, ils ne sont que 7% à rejeter cette évolution, faisant preuve d’ouverture d’esprit et de bienveillance à l’égard des nouvelles technologies. La position des seniors se montre donc vigilante plus qu’hostile, voire indifférente: ils sont 62% à ne pas s’intéresser à la digitalisation de notre société, bien qu’un sur deux se déclare intégré à cette transformation. En somme, les seniors se sont adaptés à ces nouveaux outils et les ont intégrés à leur mode de vie, sans pour autant considérer cela comme un besoin ni un intérêt majeur.
L’étude montre qu’internet fonctionne comme l’appétit, qui vient en mangeant: plus on le pratique, plus on en veut. En effet, les seniors qui utilisent le plus souvent les outils connectés sont aussi ceux qui en ont la meilleure image. Sont concernés principalement les 55-60 ans, mais ce n’est qu’à partir de 70 ans qu’un net recul se fait sentir. La génération a-digitale, celle qui n’a pas eu affaire à internet pendant la majeure partie de sa vie, demeure logiquement la plus réticente.
Un des aspects encourageants de l’enquête réside dans les effets secondaires d’internet sur la silver génération. Les outils numériques fonctionnent en effet comme un élixir de jouvence: plus ils sont connectés, plus les seniors se sentent jeunes.