Photo (c) Sarah Nichols
Vendredi 11 mai, la CGT McDonald’s Ile-de-France, avec l’aide des syndicats des salariés de Marseille et le SNHR Sud Solidaires, appelaient tous à une grève nationale et une manifestation au départ du célèbre restaurant de l’enseigne situé devant la gare du Nord à Paris. En tout, 200 manifestants ont battu le pavé parisien pour affirmer leur mécontentement. En cause: les bas salaires réservés aux employés, mais aussi l’évasion fiscale de la marque et les tensions antisyndicales présentes au sein de l’entreprise.
Dans la continuité du mouvement "La fête à Macron" lancée par le député de La France Insoumise, François Ruffin, "La fête à Macdo" a rassemblé dans son cortège des cheminots, mais aussi des étudiants. Maryse, porte-parole d’un syndicat étudiant témoignait: "Nous venons soutenir le sort de ces employés, d’une part pour créer une convergence des luttes, tant nécessaire en ce moment, mais aussi parce que bon nombre d’étudiants sont concernés par cette précarité de l’emploi car leurs études sont souvent financées par ce type de travail".
Samedi, une centaine de travailleurs de la capitale française ont voté pour une reconduction de la grève en occupant notamment le restaurant McDonald’s de la gare de l’Est.
Dans la continuité du mouvement "La fête à Macron" lancée par le député de La France Insoumise, François Ruffin, "La fête à Macdo" a rassemblé dans son cortège des cheminots, mais aussi des étudiants. Maryse, porte-parole d’un syndicat étudiant témoignait: "Nous venons soutenir le sort de ces employés, d’une part pour créer une convergence des luttes, tant nécessaire en ce moment, mais aussi parce que bon nombre d’étudiants sont concernés par cette précarité de l’emploi car leurs études sont souvent financées par ce type de travail".
Samedi, une centaine de travailleurs de la capitale française ont voté pour une reconduction de la grève en occupant notamment le restaurant McDonald’s de la gare de l’Est.
L'héritage américain
Cette grève contre les bas salaires dans les fast-foods malgré leur chiffre d’affaires grandissant, rappelle la contestation sociale qui avait secoué les États-Unis pendant plus d’un an en 2013. À cette époque, une centaine de villes américaines connaissaient des grèves dans des restaurants de restauration rapide, et ce alors que Barack Obama venait d’annoncer sa volonté de réduire les inégalités sociales en luttant, en priorité, contre les bas salaires. Avec un revenu moyen de 7,25$, ces travailleurs brandissaient alors des pancartes "Fight for 15$". Revendication qui avait été entendue après une lutte acharnée, comme dans l’État de New York où certaines enseignes avaient relevé le salaire minimum de ses employés.