Stolpersteine. Photo (c) Einsamer Schütze
Günter Demnig rend hommage aux victimes du national-socialisme en scellant les trottoirs de nombreuses villes européennes des "stolpersteine" (littéralement: pierre sur laquelle on trébuche). Ces pavés dorés, gravés au nom des victimes, sont ainsi posés devant leurs derniers lieux de vie. Cette démarche artistique est plutôt originale. Éloignée des hommages traditionnels, elle ancre plus concrètement la mémoire des victimes dans la vie quotidienne et l'espace urbain du monde actuel: en faisant trébucher symboliquement les passants, Günter Demnig les invite à la réflexion. "Un jour un de mes élèves me disait que les stolpersteine pouvaient être dangereuses car on peut trébucher dessus et tomber. Je lui ai répondu que ce n'était pas dangereux car on y trébuche avec l'esprit et avec le cœur."
A l'appel de Claire Kaiser, professeur d'études germaniques à l'université Bordeaux Montaigne, et dans le cadre d'un projet artistique, scientifique et pédagogique Günter Demnig s'est donc rendu dans le chef-lieu de la Gironde pour poser huit pavés de mémoire, en hommage à la famille juive Baumgart et de trois Autrichiens résistants.
Une démarche atypique qui continue son chemin pour peut-être trouver place dans d'autres grandes villes françaises...
A l'appel de Claire Kaiser, professeur d'études germaniques à l'université Bordeaux Montaigne, et dans le cadre d'un projet artistique, scientifique et pédagogique Günter Demnig s'est donc rendu dans le chef-lieu de la Gironde pour poser huit pavés de mémoire, en hommage à la famille juive Baumgart et de trois Autrichiens résistants.
Une démarche atypique qui continue son chemin pour peut-être trouver place dans d'autres grandes villes françaises...