Le Protocole de Kyoto et la Conférence de Copenhague
Le Protocole de Kyoto a été ratifié par 182 pays dont la Principauté de Monaco, et est en vigueur depuis 2005. Il a été élaboré en faveur de la lutte contre les changements climatiques et prévoit une réduction des émissions des gaz à effet de serre avec un engagement de réduction par les pays industrialisés d’au moins 5,2 % d’ici à 2012, par rapport aux niveaux de 1990. Le nouvel accord, lui succédant, devrait porter sur la période 2013-2017.
Les enjeux de la Conférence de Copenhague résident dans la capacité des 190 pays à s’accorder afin de tenir l'objectif affiché : limiter d'ici 2100 - et par rapport à 1990 - le réchauffement climatique à 2°C. Pour l’atteindre, les émissions mondiales de CO2 doivent en 2050 diminuer au minimum de 60 %, voire 80 %, par rapport à 1990, selon les recommandations des scientifiques composant le Groupement Indépendant d’Experts sur le Climat (GIEC).
Aux efforts auxquels devront consentir les Etats, notamment les plus émetteurs de gaz à effet de serre, s’ajoutent les questions liées au financement de la lutte contre les changements climatiques (adaptation et atténuation des effets de ce fléau, notamment). Le type de support financier (fond ou taxe mondial(e)) dont les recettes seront accordées par les pays développés aux pays en voie de développement sera également au centre des débats et en conditionnera le succès.
Les enjeux de la Conférence de Copenhague résident dans la capacité des 190 pays à s’accorder afin de tenir l'objectif affiché : limiter d'ici 2100 - et par rapport à 1990 - le réchauffement climatique à 2°C. Pour l’atteindre, les émissions mondiales de CO2 doivent en 2050 diminuer au minimum de 60 %, voire 80 %, par rapport à 1990, selon les recommandations des scientifiques composant le Groupement Indépendant d’Experts sur le Climat (GIEC).
Aux efforts auxquels devront consentir les Etats, notamment les plus émetteurs de gaz à effet de serre, s’ajoutent les questions liées au financement de la lutte contre les changements climatiques (adaptation et atténuation des effets de ce fléau, notamment). Le type de support financier (fond ou taxe mondial(e)) dont les recettes seront accordées par les pays développés aux pays en voie de développement sera également au centre des débats et en conditionnera le succès.
Les engagements de la Principauté pour l’après Kyoto
Dans ce processus mondial de réduction des gaz à effet de serre, la Principauté s’engage à la fois sur des objectifs à échéance 2020 (politique communément dénommée "3x20") et sur la mise en œuvre d’un plan énergie-climat.
Politique énergétique 3x20
Dans la perspective des objectifs de l’après-Kyoto, la Principauté de Monaco s’est engagée à atteindre, en 2020, les objectifs suivants : réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 20 %, par rapport à celles de 1990 (action prolongée jusqu’en 2050, où une réduction de 60 % est visée); et
réduire également sa consommation d’énergie de 20 %.
La Principauté souhaite que 20 % d’énergie consommée intramuros proviennent de sources d’énergies renouvelables et, bien entendu, que ces objectifs soient atteints sans entraver le développement économique du pays.
Plan Energie Climat
Afin de répondre à ces objectifs, voire les dépasser, la Principauté a mis en œuvre un "Plan Energie Climat" poursuivant les actions engagées depuis de nombreuses années sur trois axes : la maîtrise de la demande en énergie par l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments et une meilleure régulation de la consommation énergétique; la maîtrise de la production d’énergie par la valorisation énergétique des déchets ménagers et le développement des énergies renouvelables telles que les pompes à chaleur et l’énergie solaire; ainsi que la réduction des émissions de gaz à effet de serre en poursuivant et renforçant les actions entreprises.
Les actions seront réalisées pour l’amélioration de l’efficacité énergétique, avec la mise en place d’une base de données sur les consommations énergétiques (début 2010 marquera l’entame du processus de collecte ; la base sera opérationnelle début 2012), l’application de la démarche HQE aux constructions nouvelles de logements en 2010, l’inscription d’informations relatives à la consommation sur les factures d’électricité et de gaz, l’optimisation de l’éclairage public, de l’éclairage des tunnel et des parkings (actuellement en cours d’expérimentation). Pour la réduction de la consommation et de la pointe électrique, il s'agira du déploiement de compteurs intelligents au profit de l’ensemble des consommateurs avant 2014 et de la mise en place d’une tarification incitative en 2010.
Un inventaire des pompes à chaleurs en Principauté sera réalisée début 2010, dans le cadre du projet POLMER PACA (Optima PAC) afin d’en évaluer l’impact sur l’environnement et d’en optimiser le fonctionnement. La SMEG doit développer une gamme d’offre de diagnostics énergie renouvelable pour favoriser la production d’électricité à partir de sources d’énergie renouvelables. Le gouvernement mettra en place un fonds de développement durable permettant le développement des énergies renouvelables par incitation, et une tarification incitative sera mise en place pour le rachat de production locale d’énergie renouvelable. En plus, la subvention solaire pourra être étendue aux autres sources d’énergie renouvelable, et Monaco participera à des projets de ferme solaire
avec les Alpes Maritimes.
Côté transports, l'utilisation des moyens de transports alternatifs aux véhicules alimentées en combustibles fossiles seront développés. Côté urbanisation, la démarche HQE pour toutes les nouvelles constructions, le diagnostic "performance énergétique" sur tous les bâtiments, la mise en place de solutions pour favoriser la rénovation et la construction de logements ou de locaux en énergie passive seront appliquées.
Pour l'économie d'énergie, tout l’éclairage actuel sera remplacé par de solutions moins énergivores, le fuel sera interdit sur tout le territoire comme combustible de chauffage et des moyens incitatifs seront mis en place pour utiliser des solutions moins émettrices de GES.
Politique énergétique 3x20
Dans la perspective des objectifs de l’après-Kyoto, la Principauté de Monaco s’est engagée à atteindre, en 2020, les objectifs suivants : réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 20 %, par rapport à celles de 1990 (action prolongée jusqu’en 2050, où une réduction de 60 % est visée); et
réduire également sa consommation d’énergie de 20 %.
La Principauté souhaite que 20 % d’énergie consommée intramuros proviennent de sources d’énergies renouvelables et, bien entendu, que ces objectifs soient atteints sans entraver le développement économique du pays.
Plan Energie Climat
Afin de répondre à ces objectifs, voire les dépasser, la Principauté a mis en œuvre un "Plan Energie Climat" poursuivant les actions engagées depuis de nombreuses années sur trois axes : la maîtrise de la demande en énergie par l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments et une meilleure régulation de la consommation énergétique; la maîtrise de la production d’énergie par la valorisation énergétique des déchets ménagers et le développement des énergies renouvelables telles que les pompes à chaleur et l’énergie solaire; ainsi que la réduction des émissions de gaz à effet de serre en poursuivant et renforçant les actions entreprises.
Les actions seront réalisées pour l’amélioration de l’efficacité énergétique, avec la mise en place d’une base de données sur les consommations énergétiques (début 2010 marquera l’entame du processus de collecte ; la base sera opérationnelle début 2012), l’application de la démarche HQE aux constructions nouvelles de logements en 2010, l’inscription d’informations relatives à la consommation sur les factures d’électricité et de gaz, l’optimisation de l’éclairage public, de l’éclairage des tunnel et des parkings (actuellement en cours d’expérimentation). Pour la réduction de la consommation et de la pointe électrique, il s'agira du déploiement de compteurs intelligents au profit de l’ensemble des consommateurs avant 2014 et de la mise en place d’une tarification incitative en 2010.
Un inventaire des pompes à chaleurs en Principauté sera réalisée début 2010, dans le cadre du projet POLMER PACA (Optima PAC) afin d’en évaluer l’impact sur l’environnement et d’en optimiser le fonctionnement. La SMEG doit développer une gamme d’offre de diagnostics énergie renouvelable pour favoriser la production d’électricité à partir de sources d’énergie renouvelables. Le gouvernement mettra en place un fonds de développement durable permettant le développement des énergies renouvelables par incitation, et une tarification incitative sera mise en place pour le rachat de production locale d’énergie renouvelable. En plus, la subvention solaire pourra être étendue aux autres sources d’énergie renouvelable, et Monaco participera à des projets de ferme solaire
avec les Alpes Maritimes.
Côté transports, l'utilisation des moyens de transports alternatifs aux véhicules alimentées en combustibles fossiles seront développés. Côté urbanisation, la démarche HQE pour toutes les nouvelles constructions, le diagnostic "performance énergétique" sur tous les bâtiments, la mise en place de solutions pour favoriser la rénovation et la construction de logements ou de locaux en énergie passive seront appliquées.
Pour l'économie d'énergie, tout l’éclairage actuel sera remplacé par de solutions moins énergivores, le fuel sera interdit sur tout le territoire comme combustible de chauffage et des moyens incitatifs seront mis en place pour utiliser des solutions moins émettrices de GES.