Migrants en Hongrie. Photo (c) Gémes Sándor / SzomSzed
Les migrants d’aujourd’hui proviennent principalement de pays en guerre, de pays à feu et à cendres. En 2014, nous avons recensé 170.057 traversées, principalement au départ de la Syrie et de l’Irak. Ces réfugiés sillonnent la Méditerranée centrale, au péril de leur vie, dans l’objectif final d’atteindre l’Union européenne. Nous avons compté de nombreux passages clandestins sur la route des Balkans - 43.357 migrants - ainsi qu’à travers la Méditerranée orientale et occidentale. Parmi les pays d’origine des réfugiés, il y a, entre autres, l’Irak, l’Afghanistan, le Pakistan, l’Algérie et le Mali. Ces pays connaissent presque tous la dictature et la guerre civile. Hommes, femmes et enfants subissent la violence et voient la mort tous les jours, ils sont donc à la recherche de meilleures conditions de vie.
Cependant, la traversée des frontières à un prix, le prix de la vie. Que ce soit par la mer ou en montagne, des migrants meurent chaque jour. En ayant pleine conscience, 300 personnes ont participé le 18 décembre 2017 à une marche solidaire, encadrée par des professionnels de la montagne. Cette "cordée solidaire" avait pour but de dénoncer les risques pris par certains migrants pour traverser la frontière franco-italienne par les Alpes. Par -14°C, les militants ont souhaité monter à un col de montagne banal mais avec tous les dangers que subissent les migrants: chutes de pierres, neige, froid, etc. N’oublions pas que les émigrés proviennent souvent de pays très chauds, ils ne sont pas du tout conditionnés à la survie dans ce climat et n’ont pas non plus les accoutrements nécessaires. Les Alpes ne doivent pas devenir la Méditerranée où 3.000 immigrants sont morts en mer depuis le mois de janvier 2017, selon l’Organisation internationale pour les migrations.
En France, le gouvernement mène une politique anti-migratoire. A contrario, les citoyens français sont prêts à accueillir les migrants et à leur venir en aide, ils veulent offrir leur hospitalité ne serait-ce que pour une nuitée. Or, la justice n’est pas du côté de l’immigration: des militants en payent malheureusement le prix comme Cédric Herrou, un agriculteur qui a été condamné pour avoir aidé des migrants dans la vallée de la Roya...
Cependant, la traversée des frontières à un prix, le prix de la vie. Que ce soit par la mer ou en montagne, des migrants meurent chaque jour. En ayant pleine conscience, 300 personnes ont participé le 18 décembre 2017 à une marche solidaire, encadrée par des professionnels de la montagne. Cette "cordée solidaire" avait pour but de dénoncer les risques pris par certains migrants pour traverser la frontière franco-italienne par les Alpes. Par -14°C, les militants ont souhaité monter à un col de montagne banal mais avec tous les dangers que subissent les migrants: chutes de pierres, neige, froid, etc. N’oublions pas que les émigrés proviennent souvent de pays très chauds, ils ne sont pas du tout conditionnés à la survie dans ce climat et n’ont pas non plus les accoutrements nécessaires. Les Alpes ne doivent pas devenir la Méditerranée où 3.000 immigrants sont morts en mer depuis le mois de janvier 2017, selon l’Organisation internationale pour les migrations.
En France, le gouvernement mène une politique anti-migratoire. A contrario, les citoyens français sont prêts à accueillir les migrants et à leur venir en aide, ils veulent offrir leur hospitalité ne serait-ce que pour une nuitée. Or, la justice n’est pas du côté de l’immigration: des militants en payent malheureusement le prix comme Cédric Herrou, un agriculteur qui a été condamné pour avoir aidé des migrants dans la vallée de la Roya...