En politique extérieure, cela semble pourtant mal parti. Comment doit-on comprendre l’invitation des Etats-Unis à travers son président au défilé du 14 juillet? Il y a encore quelques semaines, les médias français se gaussaient de la façon dont Emmanuel Macron avait remis Donald Trump à sa place et aujourd’hui, celui qui représente tout l’opposé des avancées civilisationnelles nécessaires à nos sociétés – d’après du moins ce que l’on peut lire et pas seulement puisque rappelons-le les Etats-Unis viennent de déclarer sortir de l’accord de Paris sur l’environnement- est l’invité d’honneur de la fête nationale française, symbole même des libertés conquises sur les puissants…
Mieux encore, celui qui n’a pas connu la décolonisation et par conséquent la colonisation ressert un discours aux relents nauséabonds. Interrogé, certes maladroitement, par un journaliste ivoirien, le président Macron estime que les difficultés que rencontre l’Afrique, sont civilisationnelles. Mieux encore, en déclarant que "dans un pays qui compte encore 7 à 8 enfants par femme, vous pouvez décider d’y dépenser des milliards d’euros, vous ne stabiliserez rien", c’est non seulement l’Afrique seule qui est mis au ban des accusés mais plus encore les femmes et leur incapacité à gérer leur fécondité. Au moment, où le même président fait entrer au Panthéon, Simone Veil qui s’est battue pour que les femmes puissent justement maitriser leur fécondité, en légalisant l’IVG, lui pense encore que ces dernières sont responsables du sous-développement du continent africain. L’attaque est double, la bourde aussi par conséquent. Comment aujourd’hui encore peut-on résumer de façon aussi simpliste les difficultés de développement auxquelles est confronté ce grand continent? Cela tient tout simplement du racisme et du sexisme. Ces arguments sont vieux comme le monde et effrayent par leur aveuglement. Et qu’en est-il de la responsabilité des anciens pays colonisateurs, du comportement des pays riches vis-à-vis des populations des pays pauvres? Ne s’agit-il pas déjà de la deuxième bévue raciste faite par le président Macron face aux journalistes, qui n’aime semble-t-il pas, les pauvres de quelque couleur qu’ils soient d’ailleurs. Ainsi pour le renouveau on attendra...
On attendra aussi du côté de la politique intérieure. Les députés macronistes qui devaient apporter un vent nouveau en politique se font plus que discrets, muselés par les nouvelles règles de leur parti -limitées nous dit-on, pour plus d’efficacité. Il semble que pour l’heure, c’est du côté des Insoumis que les nouveaux se fassent le plus et le mieux entendre. Pour l’instant, cela tient de la dénonciation théorique. A suivre...
Mieux encore, celui qui n’a pas connu la décolonisation et par conséquent la colonisation ressert un discours aux relents nauséabonds. Interrogé, certes maladroitement, par un journaliste ivoirien, le président Macron estime que les difficultés que rencontre l’Afrique, sont civilisationnelles. Mieux encore, en déclarant que "dans un pays qui compte encore 7 à 8 enfants par femme, vous pouvez décider d’y dépenser des milliards d’euros, vous ne stabiliserez rien", c’est non seulement l’Afrique seule qui est mis au ban des accusés mais plus encore les femmes et leur incapacité à gérer leur fécondité. Au moment, où le même président fait entrer au Panthéon, Simone Veil qui s’est battue pour que les femmes puissent justement maitriser leur fécondité, en légalisant l’IVG, lui pense encore que ces dernières sont responsables du sous-développement du continent africain. L’attaque est double, la bourde aussi par conséquent. Comment aujourd’hui encore peut-on résumer de façon aussi simpliste les difficultés de développement auxquelles est confronté ce grand continent? Cela tient tout simplement du racisme et du sexisme. Ces arguments sont vieux comme le monde et effrayent par leur aveuglement. Et qu’en est-il de la responsabilité des anciens pays colonisateurs, du comportement des pays riches vis-à-vis des populations des pays pauvres? Ne s’agit-il pas déjà de la deuxième bévue raciste faite par le président Macron face aux journalistes, qui n’aime semble-t-il pas, les pauvres de quelque couleur qu’ils soient d’ailleurs. Ainsi pour le renouveau on attendra...
On attendra aussi du côté de la politique intérieure. Les députés macronistes qui devaient apporter un vent nouveau en politique se font plus que discrets, muselés par les nouvelles règles de leur parti -limitées nous dit-on, pour plus d’efficacité. Il semble que pour l’heure, c’est du côté des Insoumis que les nouveaux se fassent le plus et le mieux entendre. Pour l’instant, cela tient de la dénonciation théorique. A suivre...