Les migrants ont été particulièrement vulnérables en Asie du Sud-Est cette année. En mai 2015, des milliers de personnes originaires du Myanmar et du Bangladesh ont été victimes de violations perpétrées par les équipages de bateaux naviguant dans le golfe du Bengale et la mer d’Andaman. Des homicides, des passages à tabac, et des conditions inhumaines et dégradantes ont été signalés.
Après que les autorités thaïlandaises ont sévi contre la traite et le trafic illicite, des équipages ont abandonné leur navire, laissant des migrants et des réfugiés livrés à eux-mêmes en pleine mer, avant que l’Indonésie et la Malaisie ne finissent par les accueillir à titre temporaire.
"Si sur toute la planète les regards se sont braqués sur la crise mondiale des réfugiés en 2015, les migrants restent en grande partie invisibles", a déclaré Champa Patel, directrice régionale pour l’Asie du Sud-Est à Amnesty International.
Le nouveau rapport de l'organisme, publié mercredi 16 décembre 2015, souligne que l'Union européenne risque de se rendre complice de graves violations des droits humains à l'égard des réfugiés et demandeurs d'asile. Il présente des éléments accablants selon lesquels les autorités turques les arrêtent et les détiennent illégalement, et font pression sur eux pour qu'ils retournent dans des zones de guerre. Intitulé "Europe’s Gatekeeper", ce rapport dévoile que depuis septembre, parallèlement aux pourparlers qu'ont engagés l'UE et la Turquie sur les migrations, les autorités turques ont arrêté de nombreux réfugiés et demandeurs d'asile et les ont conduits à bord de bus à plus de 1000 kilomètres dans des centres isolés, où ils sont détenus au secret. Certains ont raconté avoir été menottés pendant des jours, frappés et reconduits de force dans les pays qu'ils avaient fui.
"Nous avons constaté que certains parmi les plus vulnérables sur le sol turc ont été victimes de détention arbitraire. Faire pression sur les réfugiés et les demandeurs d'asile pour qu'ils retournent dans des pays comme la Syrie et l'Irak est insensé, et constitue une violation directe du droit international", a déclaré John Dalhuisen, directeur du programme Europe et Asie centrale d'Amnesty International.
Après que les autorités thaïlandaises ont sévi contre la traite et le trafic illicite, des équipages ont abandonné leur navire, laissant des migrants et des réfugiés livrés à eux-mêmes en pleine mer, avant que l’Indonésie et la Malaisie ne finissent par les accueillir à titre temporaire.
"Si sur toute la planète les regards se sont braqués sur la crise mondiale des réfugiés en 2015, les migrants restent en grande partie invisibles", a déclaré Champa Patel, directrice régionale pour l’Asie du Sud-Est à Amnesty International.
Le nouveau rapport de l'organisme, publié mercredi 16 décembre 2015, souligne que l'Union européenne risque de se rendre complice de graves violations des droits humains à l'égard des réfugiés et demandeurs d'asile. Il présente des éléments accablants selon lesquels les autorités turques les arrêtent et les détiennent illégalement, et font pression sur eux pour qu'ils retournent dans des zones de guerre. Intitulé "Europe’s Gatekeeper", ce rapport dévoile que depuis septembre, parallèlement aux pourparlers qu'ont engagés l'UE et la Turquie sur les migrations, les autorités turques ont arrêté de nombreux réfugiés et demandeurs d'asile et les ont conduits à bord de bus à plus de 1000 kilomètres dans des centres isolés, où ils sont détenus au secret. Certains ont raconté avoir été menottés pendant des jours, frappés et reconduits de force dans les pays qu'ils avaient fui.
"Nous avons constaté que certains parmi les plus vulnérables sur le sol turc ont été victimes de détention arbitraire. Faire pression sur les réfugiés et les demandeurs d'asile pour qu'ils retournent dans des pays comme la Syrie et l'Irak est insensé, et constitue une violation directe du droit international", a déclaré John Dalhuisen, directeur du programme Europe et Asie centrale d'Amnesty International.