Illustration. Image libre de droit.
En 2016, 362.634 élèves ont passé le baccalauréat général. Parmi ces candidats, les filles ont été plus nombreuses à passer et à réussir la fameuse épreuve. 50,8% des candidats étaient des filles, majoritairement en série Littéraire où elles représentaient jusqu'à 79% des effectifs. Elles obtenaient un taux de réussite de 90,8% contre 88,6% pour les garçons. Plus ambitieuses, 49% d'entre elles visaient une mention, contre 41% pour les garçons.
Les filles n'abordaient pas l'épreuve de la même façon que les garçons. Plus anxieuses, moins sûres d'elles, elles étaient seulement 61% à se montrer confiantes contre 71% pour les garçons. Elles obtenaient pourtant de meilleurs résultats que leurs homologues masculins, toutes séries confondues.
Les filles n'abordaient pas l'épreuve de la même façon que les garçons. Plus anxieuses, moins sûres d'elles, elles étaient seulement 61% à se montrer confiantes contre 71% pour les garçons. Elles obtenaient pourtant de meilleurs résultats que leurs homologues masculins, toutes séries confondues.
Filles-garçons: itinéraire d'une inégalité de l'école primaire à la vie active
Dès l'école primaire, les filles obtiennent de meilleurs résultats scolaires que les garçons. Elles redoublent moins, leur taux de réussite au diplôme national du brevet et au baccalauréat est plus élevé. La meilleure réussite scolaire des filles est "en partie profondément liée avec le processus contemporain d’émancipation des femmes sous la forme d’engagements collectifs" selon le sociologue Jean-Pierre Terrail.
Pourtant plus diplômées dans l'enseignement supérieur, les inégalités se creusent dans les choix d'orientation. Largement majoritaires en langues, lettres-arts, sciences du langage, sciences humaines et sociales, droit-sciences politiques, AES, sciences de la nature et de la vie, médecine, pharmacie, elles ne sont que très peu en écoles d'ingénieur.
Selon des statistiques 2014 données par le ministère de l’Éducation nationale et le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, cette réussite scolaire des filles ne se traduit cependant pas dans la situation professionnelle, où elles ont plus de mal à s'insérer dans la vie active et à trouver un emploi, malgré un diplôme équivalent à celui des garçons.
Alors, malgré une meilleure réponse au "passe ton bac d'abord", les jeunes femmes se retrouvent plus en difficultés que les garçons pour obtenir un emploi, et on connaît la suite, à travail équivalent, salaire inégal entre les hommes et les femmes.
Pourtant plus diplômées dans l'enseignement supérieur, les inégalités se creusent dans les choix d'orientation. Largement majoritaires en langues, lettres-arts, sciences du langage, sciences humaines et sociales, droit-sciences politiques, AES, sciences de la nature et de la vie, médecine, pharmacie, elles ne sont que très peu en écoles d'ingénieur.
Selon des statistiques 2014 données par le ministère de l’Éducation nationale et le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, cette réussite scolaire des filles ne se traduit cependant pas dans la situation professionnelle, où elles ont plus de mal à s'insérer dans la vie active et à trouver un emploi, malgré un diplôme équivalent à celui des garçons.
Alors, malgré une meilleure réponse au "passe ton bac d'abord", les jeunes femmes se retrouvent plus en difficultés que les garçons pour obtenir un emploi, et on connaît la suite, à travail équivalent, salaire inégal entre les hommes et les femmes.