En dates et en chiffres
Illustration (c) Jean-Jacques Beltramo
Depuis 1946, date du premier festival de Cannes, seules 10 femmes, dont beaucoup de comédiennes, ont eu la charge de présider 11 festivals. Depuis Olivia de Havilland en 1965 jusqu’à Françoise Sagan en 1979, seules six femmes ont présidé le Festival de Cannes. Étonnement les années 1980 ne comptent aucune femme présidente du jury cannois. Ce n'est qu'en 1995 que l’organisation nomme une femme. Et c’est Jeanne Moreau qui est rappelée 20 ans après sa première nomination.
Deux ans plus tard, pour la cinquantième édition, Jeanne Moreau était maîtresse de cérémonie, et Isabelle Adjani la présidente. Il faudra ensuite attendre huit ans, pour que le festival fasse de nouveau appel à une femme. Et cette femme, c’est Isabelle Huppert.
Deux ans plus tard, pour la cinquantième édition, Jeanne Moreau était maîtresse de cérémonie, et Isabelle Adjani la présidente. Il faudra ensuite attendre huit ans, pour que le festival fasse de nouveau appel à une femme. Et cette femme, c’est Isabelle Huppert.
Une seule Palme d’or et deux Grands Prix
En 2014, c’est Jane Campion, qui était la présidente de la 67e édition du festival, première et seule femme réalisatrice à avoir décrochée la prestigieuse palme d’or en 1993 pour la leçon de piano.
Lors de l’édition 2012, aucune femme n'était retenue parmi les réalisateurs de la sélection officielle.
Depuis la création du Grand Prix de Cannes, seulement deux femmes, Naomi Kawase et Alice Rohrwacher avaient été primées.
"Cannes est à nous, les femmes! C’est notre place!" La critique enflammée de Houda Benyamina, lauréate de la Caméra d’or en 2016, n'enlevait pas l’hégémonie masculine primée au Festival de Cannes.
Parmi les longs métrages sélectionnés depuis 1946, seuls 73 films avaient été réalisés par des femmes sur un total 1709! Pas si étonnant que les prix décernés soient autant masculins!
Dans le même temps, le festival n’avait eu quasiment que des maîtresses de cérémonie, et cette année, pour la 70e édition, cette maîtresse a pris les traits d’une Monica Belluci qui a fait sensation lors de l'ouverture du festival. Elle n’a d’ailleurs pas hésité à jouer les femmes dominatrices en embrassant fougueusement Alex Lutz.
Alors, à quand un Festival de Cannes plus féminin?
Le Palmarès de la 70e édition a récompensé notamment Diane Kruger (Prix d'interprétation féminine), Nicole Kidman (Prix spécial) et Sofia Coppola (Prix de la mise en scène.)
Lors de l’édition 2012, aucune femme n'était retenue parmi les réalisateurs de la sélection officielle.
Depuis la création du Grand Prix de Cannes, seulement deux femmes, Naomi Kawase et Alice Rohrwacher avaient été primées.
"Cannes est à nous, les femmes! C’est notre place!" La critique enflammée de Houda Benyamina, lauréate de la Caméra d’or en 2016, n'enlevait pas l’hégémonie masculine primée au Festival de Cannes.
Parmi les longs métrages sélectionnés depuis 1946, seuls 73 films avaient été réalisés par des femmes sur un total 1709! Pas si étonnant que les prix décernés soient autant masculins!
Dans le même temps, le festival n’avait eu quasiment que des maîtresses de cérémonie, et cette année, pour la 70e édition, cette maîtresse a pris les traits d’une Monica Belluci qui a fait sensation lors de l'ouverture du festival. Elle n’a d’ailleurs pas hésité à jouer les femmes dominatrices en embrassant fougueusement Alex Lutz.
Alors, à quand un Festival de Cannes plus féminin?
Le Palmarès de la 70e édition a récompensé notamment Diane Kruger (Prix d'interprétation féminine), Nicole Kidman (Prix spécial) et Sofia Coppola (Prix de la mise en scène.)