De l’espoir au désenchantement
Un chalet du site Zemmouri, Boumerdès, Algérie. Photo (c) Naima Ait Ahcene
Treize années après, le programme est pratiquement achevé, il reste quelques 154 familles recensées en attente de relogement. Les bungalows de 35m², faussement appelés "chalets", sont construits avec des panneaux sandwich, comprenant deux chambres, un hall-cuisine et sanitaire.
Le temps ayant fait son œuvre, la vie est devenue difficile pour la population résidente: "Nous vivons dans des chalets précaires rongés par l’humidité qui nous ont rendus malades, et à cela s’ajoute l’insalubrité, l’insécurité et la propagation des fléaux sociaux", clame Ahmed, l’un des habitants d'un site à Zemmouri. "Nous vivons dans une situation misérable depuis 2003, les autorités nous ont oublié", ajoute-t-il.
Les chalets provisoires doivent normalement être démolis une fois que leurs habitants auront été relogés, or, la situation actuelle est tout autre. Ces habitats sont soit détournés par les sinistrés relogés qui les laissent à un membre de leur famille, soit, ils ont fait l’objet de trafic en tout genre, la corruption aidant, les indus occupants et leurs familles ont remplacé les sinistrés.
Finalement le relogement provisoire est devenu définitif, en voulant résoudre le problème des sinistrés, l’État a créé une nouvelle situation devenue ingérable.
Le temps ayant fait son œuvre, la vie est devenue difficile pour la population résidente: "Nous vivons dans des chalets précaires rongés par l’humidité qui nous ont rendus malades, et à cela s’ajoute l’insalubrité, l’insécurité et la propagation des fléaux sociaux", clame Ahmed, l’un des habitants d'un site à Zemmouri. "Nous vivons dans une situation misérable depuis 2003, les autorités nous ont oublié", ajoute-t-il.
Les chalets provisoires doivent normalement être démolis une fois que leurs habitants auront été relogés, or, la situation actuelle est tout autre. Ces habitats sont soit détournés par les sinistrés relogés qui les laissent à un membre de leur famille, soit, ils ont fait l’objet de trafic en tout genre, la corruption aidant, les indus occupants et leurs familles ont remplacé les sinistrés.
Finalement le relogement provisoire est devenu définitif, en voulant résoudre le problème des sinistrés, l’État a créé une nouvelle situation devenue ingérable.