L'affiche du film (image partielle)
Les yeux rivés sur l'écran, la salle plongée dans le noir... Et nous voilà embarqués dans une expédition aussi rocambolesque qu'immorale avec les membres d'une ONG française "Move for kids" et ses deux leaders Jacques et Laura incarnés par Vincent Lindon et Louise Bourgoin. Direction le Tchad, pays ravagé par la guerre, afin d'y trouver 103 enfants, présentés comme des orphelins du Darfour. De leur arrivée salutaire à leur pathétique arrestation par les forces armées locales pour "tentative d'enlèvement de mineurs", convaincus de la justesse de leur action auto-légitimée et de leurs convictions égo-centrées; ces "pieds nickelés de l'action humanitaire" vont, malgré les nombreux obstacles, s'obstiner dans leur mission à coups de mensonges, de bakchichs et d'entorses aux consignes de sécurité.
Cette plongée inquiétante dans un "humanitaire western" sans foi, ni loi, nourrit les doutes chez les spectateurs sur la légitimité de leur opération. En effet, l'association fait passer l'exfiltration pour une évacuation sanitaire qui s'apparente à un trafic d'enfants.
Le cinéaste belge parvient à démontrer les ravages de certaines pratiques proches du colonialisme... Vision complètement fantasmée de l'Afrique avec un regard dominant et une conception de l'humanitaire ou l'ingérence n'est plus un droit mais un impératif.
Malgré tout, le film apporte un message positif. Le métier de travailleur humanitaire ne s'improvise pas. La bonne volonté et les bons sentiments ne suffisent plus. Il n'y a aucune place pour l'amateurisme, sinon, c'est la faute assurée!
Cette plongée inquiétante dans un "humanitaire western" sans foi, ni loi, nourrit les doutes chez les spectateurs sur la légitimité de leur opération. En effet, l'association fait passer l'exfiltration pour une évacuation sanitaire qui s'apparente à un trafic d'enfants.
Le cinéaste belge parvient à démontrer les ravages de certaines pratiques proches du colonialisme... Vision complètement fantasmée de l'Afrique avec un regard dominant et une conception de l'humanitaire ou l'ingérence n'est plus un droit mais un impératif.
Malgré tout, le film apporte un message positif. Le métier de travailleur humanitaire ne s'improvise pas. La bonne volonté et les bons sentiments ne suffisent plus. Il n'y a aucune place pour l'amateurisme, sinon, c'est la faute assurée!