Les challenges de l’industrie de la plante face au développement de l’agriculture camerounaise


Par Rédigé le 22/04/2016 (dernière modification le 21/04/2016)

Croplife semble avoir trouvé la recette pour professionnaliser l’agriculture camerounaise. Cette association est créée en 1989 sous le nom de "l’union phytosanitaire d’Afrique centrale (UPAC)".


Les lauréats d'une formation sur la gestion des pesticides à Douala (Cameroun). Photo (c) Florence Esther

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L’association Croplife Cameroun a conclut une semaine de formation des formateurs le 4 mars 2016 à Douala par un point de presse. A cette occasion, la branche locale de Croplife international a rappelé ses missions et préciser ses nouveaux défis. Le représentant de l’industrie mondiale de la plante veut apporter sa contribution à la professionnalisation de l’activité phytosanitaire au Cameroun. De ce fait, elle participe à toutes les concertations liées aux lois phytosanitaires et à la validation de leurs textes d’application. Elle est également associée à toutes les commissions qui homologuent de nouvelles molécules de pesticides. Les ateliers de formation qu’elle organise contribuent à renforcer les capacités des professionnels de la filière de distribution de pesticides à une bonne gestion des produits et les utilisateurs au respect des exigences de la manipulation des pesticides. Ces séminaires forment aussi des cadres membres des coopératives qui vont assurer le relais de la diffusion des bonnes pratiques dans leurs structures agricoles. Croplife prône donc un code de bonne conduite et de gestion responsable des pesticides. Toutefois, il faut regretter que certains grands opérateurs, bien qu’ils soient affiliés à cette association, trainent les pieds. Depuis plusieurs années, ils n’honorent ni leurs engagement ni le code éthique défini par Croplife. Toutefois, "Le code éthique adopté, sera imposable à tous" affirme Henri Fosso, président de Croplife Cameroun.

Le défi qui se pose aujourd’hui à cette association, c’est de tenir sa place auprès du gouvernement comme un levier essentiel pour l’accroissement de la production des denrées agricoles, sur les plans qualitatifs et quantitatifs. Ce challenge passe par la mise sur pied d’une filière de distribution vraiment spécialisée, responsable et citoyenne, trait d’union entre l’industrie de la plante et les producteurs agricoles. Croplife gagnerait donc à être un véritable partenaire de l’État dans la lutte contre la pauvreté et dans l’accélération de la croissance économique pour le bien de tous.







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