Les anxiolytiques sont-ils responsables des suicides et des meurtres?

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Par Morgane Barta Rédigé le 17/11/2014 (dernière modification le 17/11/2014)

46 policiers se sont donnés la mort en France depuis le début de l'année 2014.


Photo d'illustration (c) Hochgeladen von Alfie
Au cours des cinq dernières années, la moyenne des suicides dans la police nationale tournait autour de 42 par an. D'après l'AAAVAM (L'Association d'Aide Aux Victimes des Accidents des Médicaments), fondée en 1992, le nombre de suicides dans la police et la gendarmerie est particulièrement élevé par rapport au nombre de suicides dans la population en général! Cette constatation parue dans la presse ces derniers jours ne tient pas compte du fait que le nombre de suicides en France est déjà particulièrement important.

L'AAAVAM dit ceci: "À notre avis, la plupart de ces policiers et gendarmes avaient reçu un traitement qui ne leur convenait pas. La médecine psychiatrique au États-Unis et au Canada précise qu'il ne faut pas ordonner des anxiolytiques à base de benzodiazépines à des patients suicidaires, dépressifs ou psychotiques." Et rajoute: "Par contre l'OPEN DATA a des limites, en effet pour les médecins et le corps médical les psychotropes étant mis à leur disposition gracieusement par les Laboratoires, il ne doit pas y avoir de trace dans les dossiers de la Sécu: Le crime était presque parfait ! Seules les analyses toxicologiques pourraient mettre en cause cette classe de psychotropes dont les effets mortifères sont dénoncés depuis plus d'un demi siècle !"

Il est indispensable d'informer la société concernant les effets dévastateurs des psychotropes qui peuvent être responsables d'agressivités, d'hallucinations, d'anxiété, de morts subites, d'arrêts cardiaques, de comas, d'idées suicidaires, etc. C'est écrit noir sur blanc sur les notices des médicaments psychiatriques.



Déséquilibre meurtrier

Mercredi dernier, deux meurtres ont été commis dans un petit village du Gers. Un jeune homme a tué deux personnalités locales: l'ancien maire de Cazaux-Savès âgé de 99 ans qui a volontairement été renversé, puis la vicomtesse Michèle de Castelbajac, mortellement frappée. L'assassin a été interpellé au château de Caumont, où résidait la seconde victime. Elle y a été retrouvée gisant, le crâne fracassé.

L'accusé a déclaré qu'il avait agi volontairement dans les deux cas, d'après le Procureur de la République d'Auch. Le jeune homme aurait donné des explications délirantes sur les motifs de son geste et dit avoir agi sous l'effet de voix qu'il entendait.

Selon les premiers éléments de l'enquête, le jeune homme aurait volé une première voiture, impliquée dans l'accident mortel, puis une seconde qui l'a conduit jusqu'au château, sans motif apparent. Le meurtrier avait déjà été interné en établissements psychiatriques.

Il est fort inquiétant d'observer que de nombreuses personnes soi-disant "déséquilibrées" ou ayant des "troubles mentaux", sont internées en hôpital psychiatrique et y ressortent encore plus folles! Il arrive beaucoup trop souvent que des actes criminels ou des suicides soient commis par des personnes sous l'emprise de médicaments psychiatriques ! Les psychotropes sont sensés guérir, mais est-ce vraiment le cas?

Tout d'abord il faut savoir que les psychotropes prescrits de nos jours présentent de nombreux effets secondaires potentiels tels que: problèmes cardiaques, anxiété, hallucinations, agressivité, délires, psychoses, arrêts cardiaques, comas, morts subites, idées suicidaires, et la liste ne s'arrête pas là!

Avec plusieurs millions de consommateurs de médicaments psychiatriques en France, on peut facilement comprendre que la psychiatrie représente un marché très intéressant. Cette alliance psychiatrie-laboratoire pharmaceutique est très lucrative. Un milliard d'euros est remboursé chaque année pour les psychotropes.

Pour plus d'informations, visitez le site internet de la CCDH





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