Rétrospective 2020. (c) Cottonbro via Pexels.com.
"Demain nous courrons plus vite, nos bras s’étendront plus loin... C’est ainsi que nous avançons, barques luttant contre un courant qui nous rejette sans cesse vers le passé", (Gatsby le magnifique de Francis Scott Fitzgerald).
Les années 20, cette période d’entre deux guerres, la définition même de la vie, de la croissance économique, de la croissance sociale. Mais aussi du soulagement, de la libération, des paillettes et de la fête. Les années folles correspondent à la décennie 1920-1930, suivant la « Grande Guerre et précédant la "Grande dépression" de 1929-1931 où le désir de paix est très présent : "Plus jamais c’est dans toutes les têtes. La souffrance, l’anxiété, la douleur laissent, petit à petit, la place au foisonnement littéraire et artistique avec le dadaïsme, le surréalisme, architectural avec l’Art Nouveau. Musical avec l’arrivée du jazz introduit par les fanfares américaines dès 1917, et des nouvelles danses, le charleston entre autres. Industriel avec l’expansion de l’automobile, de l’aviation, de l’électroménager. Sportif avec le tour de France, les jeux olympiques... C’est aussi durant cette période que la radio, le cinéma s’invitent dans les communes rurales comme s’y développent l’électricité, le téléphone, l’eau potable et où les automobiles se substituent, peu à peu, aux voitures à cheval.
En bref, le début d’une décennie du siècle dernier que l’on aurait dû fêter aussi dignement cette année mais cela s ‘est avéré être généralement l’opposer voire catastrophique sur beaucoup de plan ! Essayons de faire un petit bilan de notre année majoritairement en rapport évidemment avec la Covid-19 en France.
Les années 20, cette période d’entre deux guerres, la définition même de la vie, de la croissance économique, de la croissance sociale. Mais aussi du soulagement, de la libération, des paillettes et de la fête. Les années folles correspondent à la décennie 1920-1930, suivant la « Grande Guerre et précédant la "Grande dépression" de 1929-1931 où le désir de paix est très présent : "Plus jamais c’est dans toutes les têtes. La souffrance, l’anxiété, la douleur laissent, petit à petit, la place au foisonnement littéraire et artistique avec le dadaïsme, le surréalisme, architectural avec l’Art Nouveau. Musical avec l’arrivée du jazz introduit par les fanfares américaines dès 1917, et des nouvelles danses, le charleston entre autres. Industriel avec l’expansion de l’automobile, de l’aviation, de l’électroménager. Sportif avec le tour de France, les jeux olympiques... C’est aussi durant cette période que la radio, le cinéma s’invitent dans les communes rurales comme s’y développent l’électricité, le téléphone, l’eau potable et où les automobiles se substituent, peu à peu, aux voitures à cheval.
En bref, le début d’une décennie du siècle dernier que l’on aurait dû fêter aussi dignement cette année mais cela s ‘est avéré être généralement l’opposer voire catastrophique sur beaucoup de plan ! Essayons de faire un petit bilan de notre année majoritairement en rapport évidemment avec la Covid-19 en France.
Sur le plan Social
Entre les gilets jaune, "Black Live Matter", confinements successifs, distanciation social, port du masque, loi sécurité global… 2020 a eu son compte en soulèvement psychologique et morale digne de la série "Black Mirror" de Netflix. On assiste en clair à de nombreux "combat" sociaux dont les couleurs du drapeau sont portés par la liberté, la liberté d’expression, l’égalité et la paix qui de nos jours sont malheureusement et visiblement non répartie de manières homogènes.
Sur le plan Économique
L'économie mondiale est toute entière fragilisée par la pandémie de Covid-19.
Aux États-Unis, le confinement au printemps a entraîné une chute historique du produit intérieur brut au deuxième trimestre, de 32,9% en rythme annualisé. Par rapport au deuxième trimestre 2019, la baisse est de 9,5 %. Avec cette deuxième chute trimestrielle consécutive, la première économie du monde est officiellement entrée en récession. Au premier trimestre, le PIB américain avait reculé de 5 %. L'Espagne est elle aussi entrée en récession au deuxième trimestre, après un effondrement de son produit intérieur brut (PIB) de 18,5 % lié à la pandémie de coronavirus, selon les données publiées par l'Institut national de la statistique. L'Allemagne, le moteur économique de l'Europe, a annoncé un "plongeon historique" de 10,1%, de son PIB au deuxième trimestre. Le pays connaît ainsi sa pire récession depuis l'après-guerre : la contraction de son PIB est bien supérieure à celle de 4,9 % qu'elle a connue au plus fort de la crise financière de 2009. D'avril à juin, le PIB a également fortement chuté en Belgique, de 12,2 %, en Autriche, de 10,7 %, et au Mexique, de 17,3 %.
Compagnies pétrolières, avionneurs, constructeurs automobiles paient un lourd tribut à la crise, avec des pertes abyssales au deuxième trimestre : de 8,4 milliards de dollars pour Total et de 18,1 milliards de dollars pour l'anglo-néerlandais Royal Dutch Shell, tandis qu'Airbus a accusé une perte nette de 1,9 milliard d'euros au premier semestre.
En France, d’après le chroniqueur et président du cabinet ACDEFI, compte tenu de l’ampleur du marasme économique suscité par la pandémie, ainsi que par le premier et le deuxième confinement, le retour à une situation économique “normale” prendra des années et laissera de graves séquelles. Et ce, pour au moins cinq raisons.
Premièrement, les coûts du reconfinement seront très élevés : déjà fragilisées par le premier confinement, de nombreuses entreprises ne survivront pas au deuxième. Aussi, le nombre de faillites risque d’être considérable. Ce qui aggravera la situation du chômage, qui, cette fois-ci, ne sera pas technique mais durable. Un drame qui limitera de facto les revenus, donc la consommation et in fine la reprise globale.
Deuxièmement, même si le reconfinement se termine définitivement début 2021 et qu’un troisième confinement est évité (deux hypothèses très optimistes !), de nombreux secteurs d’activité continueront de souffrir fortement et durablement. A commencer par le tourisme, l’hôtellerie, la restauration, les transports aériens, l’aéronautique, l’automobile, l’évènementiel ou encore le textile et la cosmétique.
Troisièmement, compte tenu de l’envolée des dettes publiques, les taux d’intérêt des obligations d’Etat devraient augmenter significativement d’ici la fin 2021 et l’arrêt probable de la “planche à billets” de la BCE. Les taux d’intérêt de l’ensemble des crédits devraient évidemment suivre cette tendance, ce qui réduira une fois encore l’ampleur de la reprise.
Quatrièmement, les États et les banques centrales ayant déjà utilisé toutes leurs cartouches, d’abord pour alimenter les bulles financières de 2017 à 2019, puis pour essayer d’éteindre l’incendie suscité par la pandémie et les deux confinements, ils n’auront guère de marge de manœuvre pour relancer massivement la machine par la suite.
Cinquièmement, parce que plus la chute est importante, plus la remontée est difficile. Lors de la crise de 2009, le PIB de la zone euro n’a ainsi baissé “que” de 5,7 % mais il n’a retrouvé son niveau du premier trimestre 2008 qu’au deuxième trimestre 2015, soit une crise de 30 trimestres, avec il est vrai, entre-temps, une deuxième récession.
Aujourd’hui, après une première récession dramatique au premier semestre 2020, puis un rebond technique au troisième trimestre, les PIB de la France et de la zone euro devraient chuter d’au moins 8 % au quatrième trimestre 2020. Dans ce cadre, la variation annuelle moyenne du PIB français sera bien d’environ -10,2 % sur l’ensemble de l’année 2020. Par la suite, en restant très optimiste et en supposant que le PIB français rebondira nettement et connaîtra une croissance annuelle moyenne de 2,5 % à partir de 2021 (contre, ne l’oublions pas, un niveau de 0,9% au cours des douze dernières années), la France ne retrouvera son niveau de PIB de la fin 2019 qu’au premier trimestre 2027.
Sur le plan Sportif
Et oui, même si beaucoup ne les considère pas comme tel mais plus comme des hobbies ou des passions, le sport, l’art et donc les sportifs et les artistes sont aussi des travailleurs comme les autres qi ont aussi perdu leurs emplois et paraissent même faire partie des plus touchés sur le plan psychologique, social et économique. Pourquoi ? Les artistes et sportifs ont été étiqueté comme "non essentiel" à la société. Nombreux d’entres eux ont sacrifié leur vie pour leur art, leur passion, pour des résultats sportifs digne de leur culture et de leur patrie. Pour les artistes, qui depuis la nuit des temps transcendent le monde, donnent de l’émotion, racontent l’histoire par leur corps ou les mots, le coup fut dure à encaisser. Des heures et des heures d’entrainement, de sacrifice, de travail, ruiné en quelques mois avec des incertitudes sur la reprise de leur activité, encore une fois "non essentiel" constante.
En voici quelque exemple : Le 24 mars, le CIO a annoncé le report d'un an des JO de Tokyo initialement prévus du 24 juillet au 9 août 2020, une première pour des JO de l'ère moderne en temps de paix. Les Jeux de Tokyo sont désormais reprogrammés du 23 juillet au 8 août 2021. Le président du Comité international olympique (CIO) Thomas Bach a admis que les Jeux olympiques de Tokyo, repoussés d'un an face à l'épidémie de Covid-19, seront annulés s'ils ne se tiennent pas en 2021. En grande difficulté, le Cirque du Soleil, l’une des plus grande compagnie de spectacle au monde, se met en faillite pour mieux se vendre sous la protection de la justice. Croulant sous une dette de plus d'1 milliard de dollars, anéanti par la pandémie de coronavirus qui l'a contraint à annuler ses 44 spectacles en cours à travers le monde.
Entre les gilets jaune, "Black Live Matter", confinements successifs, distanciation social, port du masque, loi sécurité global… 2020 a eu son compte en soulèvement psychologique et morale digne de la série "Black Mirror" de Netflix. On assiste en clair à de nombreux "combat" sociaux dont les couleurs du drapeau sont portés par la liberté, la liberté d’expression, l’égalité et la paix qui de nos jours sont malheureusement et visiblement non répartie de manières homogènes.
Sur le plan Économique
L'économie mondiale est toute entière fragilisée par la pandémie de Covid-19.
Aux États-Unis, le confinement au printemps a entraîné une chute historique du produit intérieur brut au deuxième trimestre, de 32,9% en rythme annualisé. Par rapport au deuxième trimestre 2019, la baisse est de 9,5 %. Avec cette deuxième chute trimestrielle consécutive, la première économie du monde est officiellement entrée en récession. Au premier trimestre, le PIB américain avait reculé de 5 %. L'Espagne est elle aussi entrée en récession au deuxième trimestre, après un effondrement de son produit intérieur brut (PIB) de 18,5 % lié à la pandémie de coronavirus, selon les données publiées par l'Institut national de la statistique. L'Allemagne, le moteur économique de l'Europe, a annoncé un "plongeon historique" de 10,1%, de son PIB au deuxième trimestre. Le pays connaît ainsi sa pire récession depuis l'après-guerre : la contraction de son PIB est bien supérieure à celle de 4,9 % qu'elle a connue au plus fort de la crise financière de 2009. D'avril à juin, le PIB a également fortement chuté en Belgique, de 12,2 %, en Autriche, de 10,7 %, et au Mexique, de 17,3 %.
Compagnies pétrolières, avionneurs, constructeurs automobiles paient un lourd tribut à la crise, avec des pertes abyssales au deuxième trimestre : de 8,4 milliards de dollars pour Total et de 18,1 milliards de dollars pour l'anglo-néerlandais Royal Dutch Shell, tandis qu'Airbus a accusé une perte nette de 1,9 milliard d'euros au premier semestre.
En France, d’après le chroniqueur et président du cabinet ACDEFI, compte tenu de l’ampleur du marasme économique suscité par la pandémie, ainsi que par le premier et le deuxième confinement, le retour à une situation économique “normale” prendra des années et laissera de graves séquelles. Et ce, pour au moins cinq raisons.
Premièrement, les coûts du reconfinement seront très élevés : déjà fragilisées par le premier confinement, de nombreuses entreprises ne survivront pas au deuxième. Aussi, le nombre de faillites risque d’être considérable. Ce qui aggravera la situation du chômage, qui, cette fois-ci, ne sera pas technique mais durable. Un drame qui limitera de facto les revenus, donc la consommation et in fine la reprise globale.
Deuxièmement, même si le reconfinement se termine définitivement début 2021 et qu’un troisième confinement est évité (deux hypothèses très optimistes !), de nombreux secteurs d’activité continueront de souffrir fortement et durablement. A commencer par le tourisme, l’hôtellerie, la restauration, les transports aériens, l’aéronautique, l’automobile, l’évènementiel ou encore le textile et la cosmétique.
Troisièmement, compte tenu de l’envolée des dettes publiques, les taux d’intérêt des obligations d’Etat devraient augmenter significativement d’ici la fin 2021 et l’arrêt probable de la “planche à billets” de la BCE. Les taux d’intérêt de l’ensemble des crédits devraient évidemment suivre cette tendance, ce qui réduira une fois encore l’ampleur de la reprise.
Quatrièmement, les États et les banques centrales ayant déjà utilisé toutes leurs cartouches, d’abord pour alimenter les bulles financières de 2017 à 2019, puis pour essayer d’éteindre l’incendie suscité par la pandémie et les deux confinements, ils n’auront guère de marge de manœuvre pour relancer massivement la machine par la suite.
Cinquièmement, parce que plus la chute est importante, plus la remontée est difficile. Lors de la crise de 2009, le PIB de la zone euro n’a ainsi baissé “que” de 5,7 % mais il n’a retrouvé son niveau du premier trimestre 2008 qu’au deuxième trimestre 2015, soit une crise de 30 trimestres, avec il est vrai, entre-temps, une deuxième récession.
Aujourd’hui, après une première récession dramatique au premier semestre 2020, puis un rebond technique au troisième trimestre, les PIB de la France et de la zone euro devraient chuter d’au moins 8 % au quatrième trimestre 2020. Dans ce cadre, la variation annuelle moyenne du PIB français sera bien d’environ -10,2 % sur l’ensemble de l’année 2020. Par la suite, en restant très optimiste et en supposant que le PIB français rebondira nettement et connaîtra une croissance annuelle moyenne de 2,5 % à partir de 2021 (contre, ne l’oublions pas, un niveau de 0,9% au cours des douze dernières années), la France ne retrouvera son niveau de PIB de la fin 2019 qu’au premier trimestre 2027.
Sur le plan Sportif
Et oui, même si beaucoup ne les considère pas comme tel mais plus comme des hobbies ou des passions, le sport, l’art et donc les sportifs et les artistes sont aussi des travailleurs comme les autres qi ont aussi perdu leurs emplois et paraissent même faire partie des plus touchés sur le plan psychologique, social et économique. Pourquoi ? Les artistes et sportifs ont été étiqueté comme "non essentiel" à la société. Nombreux d’entres eux ont sacrifié leur vie pour leur art, leur passion, pour des résultats sportifs digne de leur culture et de leur patrie. Pour les artistes, qui depuis la nuit des temps transcendent le monde, donnent de l’émotion, racontent l’histoire par leur corps ou les mots, le coup fut dure à encaisser. Des heures et des heures d’entrainement, de sacrifice, de travail, ruiné en quelques mois avec des incertitudes sur la reprise de leur activité, encore une fois "non essentiel" constante.
En voici quelque exemple : Le 24 mars, le CIO a annoncé le report d'un an des JO de Tokyo initialement prévus du 24 juillet au 9 août 2020, une première pour des JO de l'ère moderne en temps de paix. Les Jeux de Tokyo sont désormais reprogrammés du 23 juillet au 8 août 2021. Le président du Comité international olympique (CIO) Thomas Bach a admis que les Jeux olympiques de Tokyo, repoussés d'un an face à l'épidémie de Covid-19, seront annulés s'ils ne se tiennent pas en 2021. En grande difficulté, le Cirque du Soleil, l’une des plus grande compagnie de spectacle au monde, se met en faillite pour mieux se vendre sous la protection de la justice. Croulant sous une dette de plus d'1 milliard de dollars, anéanti par la pandémie de coronavirus qui l'a contraint à annuler ses 44 spectacles en cours à travers le monde.
Mais du positif auquel se raccrocher !
Comme toujours dans la vie, tous n’est pas que du négatif et il ne faut pas voir son verre à moitié vide mais à moitié plein, et nous avons de nombreuses lueurs d’espoir auquel nous raccrocher !
- Soixante millions d’arbres plantés en un an. C’est l’objectif que s’est fixé Andry Rajoelina, président de Madagascar, pour reboiser l’île rouge qui subit depuis quelques années une déforestation considérable. Le pays a perdu 44 % de ses forêts naturelles de 1953 à 2014. Cette campagne de reboisement colossale a été lancée le 19 janvier 2020 ; 1,2 million de jeunes plants ont été mis en terre sur 500 hectares à Ankazobe, dans la région d’Analamanga. L’évènement organisé par le ministère de l’Environnement avait réuni 12 000 personnes de tous horizons, prêtes à aider à la reforestation de leur île.
- La Chine a interdit le commerce d’animaux sauvages
Près de 100 000 pangolins sont victimes, chaque année en Asie et en Afrique, d’un trafic illégal.
Bonne nouvelle pour les pangolins. La Chine a décidé le 24 février d’interdire "complètement" et immédiatement le commerce et la consommation d’animaux sauvages, une pratique suspectée dans la propagation du Covid-19. Des experts chinois estiment que le virus est apparu sur un marché de Wuhan où étaient vendus des animaux sauvages pour la consommation humaine.
Près de 100 000 pangolins sont victimes chaque année en Asie et en Afrique d’un trafic illégal, largement devant les éléphants ou rhinocéros, dont les cas sont bien plus médiatisés, selon l’ONG WildAid.
- L’Ecosse a adopté la gratuité des protections périodiques pour toutes les femmes
Le Parlement écossais a voté la gratuité des protections périodiques pour toutes les femmes en ce début d’année 2020. C’est une première mondiale. La loi ainsi votée prévoit que des tampons et des serviettes hygiéniques seront distribués gratuitement dans des lieux spécifiques (pharmacies, clubs de jeunesse, centres locaux). Le coût annuel de la mesure est chiffré à 28 millions d’euros. Rappelons qu’aujourd’hui, des millions de femmes dans le monde souffrent de précarité menstruelle et n’ont accès à aucune protection périodique pendant leurs règles.
- Congé paternité allongé en France
Le congé paternité, instauré en France en janvier 2002, va enfin évoluer. Bénéfique pour lutter contre les inégalités professionnelles entre les hommes et les femmes, bénéfique pour l’implication des pères dans l’éducation des enfants et le rééquilibrage des tâches familiales, la durée du congé paternité va ainsi doubler, passant de 14 à 28 jours à compter de juillet 2021.
À noter tout de même que la France est toujours en queue du peloton. La Norvège propose ainsi aux parents de répartir les semaines et choisir de percevoir 100% de leur salaire sur 49 semaines ou 80% de leur rémunération pendant 59 semaines. De même, les Finlandais bénéficient de 54 jours et l’Islande compte près de deux mois de congé paternité payé.
- Le confinement a aussi eu des effets bénéfiques pour l’environnement
Même si toutes les conséquences du confinement n’ont pas été positives sur l’environnement (surconsommation de plastique, de produits à usages uniques jetables, hausse de la consommation des écrans…), le confinement a globalement permis une nette amélioration de la qualité de l’air grâce notamment à la diminution du trafic routier et aérien. Les deux mois d’activité réduite du printemps 2020 ont ainsi permis de réduire les émissions de gaz à effet de serre en France mais aussi ailleurs dans le monde dans tous les pays touchés par cette crise sanitaire.
Par ailleurs, le confinement a dopé les circuits courts. Les consommateurs ont ainsi adopté de nouvelles pratiques en se tournant vers les producteurs locaux.
Cela démontre qu’il y a encore de l’espoir et qu’en s’y mettant tous ensemble nous pouvons changer les choses.
- Un deuxième cas mondial de guérison complète du VIH
Le 4 mars 2020, la charge virale d’Adam Castillejo était toujours indétectable.
Douze ans après la guérison inédite d’un patient infecté par le VIH, un nouveau cas de rémission a été annoncé en mars dans la revue scientifique britannique "Nature".
Lucie est séropositive : "J’avais 20 ans, je me croyais indestructible".
Lors de son dernier test réalisé 30 mois après l’arrêt des antirétroviraux, le 4 mars 2020, la charge virale plasmatique du patient, Adam Castillejo, était toujours indétectable. Celui que l’on surnomme le "patient de Londres" serait ainsi le second cas supposé de rémission fonctionnelle du VIH. "Je veux être un ambassadeur de l’espoir", avait-il déclaré au "New York Times".
- Le Costa Rica a autorisé le mariage pour tous Dunia Araya et Alexandra Quiros ont été les premières à bénéficier de la nouvelle loi pour se marier le 26 mai 2020.
Le Costa Rica est devenu en mai le huitième pays du continent américain – après le Canada, les Etats-Unis, l’Argentine, l’Uruguay, le Brésil, la Colombie et l’Equateur – à légaliser le mariage des personnes de même sexe. C’est aussi le premier pays à le faire en Amérique centrale et le 29e dans le monde.
De nombreux couples se préparaient à bénéficier de cette mesure juste après son entrée en vigueur le 26 mai 2020. Une décision attendue à la suite d’un jugement de la Cour suprême et saluée dans les médias, même si le coronavirus a empêché les festivités prévues dans le pays.
- Soixante millions d’arbres plantés en un an. C’est l’objectif que s’est fixé Andry Rajoelina, président de Madagascar, pour reboiser l’île rouge qui subit depuis quelques années une déforestation considérable. Le pays a perdu 44 % de ses forêts naturelles de 1953 à 2014. Cette campagne de reboisement colossale a été lancée le 19 janvier 2020 ; 1,2 million de jeunes plants ont été mis en terre sur 500 hectares à Ankazobe, dans la région d’Analamanga. L’évènement organisé par le ministère de l’Environnement avait réuni 12 000 personnes de tous horizons, prêtes à aider à la reforestation de leur île.
- La Chine a interdit le commerce d’animaux sauvages
Près de 100 000 pangolins sont victimes, chaque année en Asie et en Afrique, d’un trafic illégal.
Bonne nouvelle pour les pangolins. La Chine a décidé le 24 février d’interdire "complètement" et immédiatement le commerce et la consommation d’animaux sauvages, une pratique suspectée dans la propagation du Covid-19. Des experts chinois estiment que le virus est apparu sur un marché de Wuhan où étaient vendus des animaux sauvages pour la consommation humaine.
Près de 100 000 pangolins sont victimes chaque année en Asie et en Afrique d’un trafic illégal, largement devant les éléphants ou rhinocéros, dont les cas sont bien plus médiatisés, selon l’ONG WildAid.
- L’Ecosse a adopté la gratuité des protections périodiques pour toutes les femmes
Le Parlement écossais a voté la gratuité des protections périodiques pour toutes les femmes en ce début d’année 2020. C’est une première mondiale. La loi ainsi votée prévoit que des tampons et des serviettes hygiéniques seront distribués gratuitement dans des lieux spécifiques (pharmacies, clubs de jeunesse, centres locaux). Le coût annuel de la mesure est chiffré à 28 millions d’euros. Rappelons qu’aujourd’hui, des millions de femmes dans le monde souffrent de précarité menstruelle et n’ont accès à aucune protection périodique pendant leurs règles.
- Congé paternité allongé en France
Le congé paternité, instauré en France en janvier 2002, va enfin évoluer. Bénéfique pour lutter contre les inégalités professionnelles entre les hommes et les femmes, bénéfique pour l’implication des pères dans l’éducation des enfants et le rééquilibrage des tâches familiales, la durée du congé paternité va ainsi doubler, passant de 14 à 28 jours à compter de juillet 2021.
À noter tout de même que la France est toujours en queue du peloton. La Norvège propose ainsi aux parents de répartir les semaines et choisir de percevoir 100% de leur salaire sur 49 semaines ou 80% de leur rémunération pendant 59 semaines. De même, les Finlandais bénéficient de 54 jours et l’Islande compte près de deux mois de congé paternité payé.
- Le confinement a aussi eu des effets bénéfiques pour l’environnement
Même si toutes les conséquences du confinement n’ont pas été positives sur l’environnement (surconsommation de plastique, de produits à usages uniques jetables, hausse de la consommation des écrans…), le confinement a globalement permis une nette amélioration de la qualité de l’air grâce notamment à la diminution du trafic routier et aérien. Les deux mois d’activité réduite du printemps 2020 ont ainsi permis de réduire les émissions de gaz à effet de serre en France mais aussi ailleurs dans le monde dans tous les pays touchés par cette crise sanitaire.
Par ailleurs, le confinement a dopé les circuits courts. Les consommateurs ont ainsi adopté de nouvelles pratiques en se tournant vers les producteurs locaux.
Cela démontre qu’il y a encore de l’espoir et qu’en s’y mettant tous ensemble nous pouvons changer les choses.
- Un deuxième cas mondial de guérison complète du VIH
Le 4 mars 2020, la charge virale d’Adam Castillejo était toujours indétectable.
Douze ans après la guérison inédite d’un patient infecté par le VIH, un nouveau cas de rémission a été annoncé en mars dans la revue scientifique britannique "Nature".
Lucie est séropositive : "J’avais 20 ans, je me croyais indestructible".
Lors de son dernier test réalisé 30 mois après l’arrêt des antirétroviraux, le 4 mars 2020, la charge virale plasmatique du patient, Adam Castillejo, était toujours indétectable. Celui que l’on surnomme le "patient de Londres" serait ainsi le second cas supposé de rémission fonctionnelle du VIH. "Je veux être un ambassadeur de l’espoir", avait-il déclaré au "New York Times".
- Le Costa Rica a autorisé le mariage pour tous Dunia Araya et Alexandra Quiros ont été les premières à bénéficier de la nouvelle loi pour se marier le 26 mai 2020.
Le Costa Rica est devenu en mai le huitième pays du continent américain – après le Canada, les Etats-Unis, l’Argentine, l’Uruguay, le Brésil, la Colombie et l’Equateur – à légaliser le mariage des personnes de même sexe. C’est aussi le premier pays à le faire en Amérique centrale et le 29e dans le monde.
De nombreux couples se préparaient à bénéficier de cette mesure juste après son entrée en vigueur le 26 mai 2020. Une décision attendue à la suite d’un jugement de la Cour suprême et saluée dans les médias, même si le coronavirus a empêché les festivités prévues dans le pays.