Manifestation de "bidoun" au Koweït, en 2013. Image du domaine public.
Le 19 mars 2016, une délégation parlementaire koweïtienne était en visite aux Comores. La délégation avait encouragé le développement de liens avec l’Assemblée nationale comorienne et étudié la possibilité que ce pays aide le Koweït sur la question des "bidoun". Le mot "bidoun" signifie "sans" en arabe et désigne dans le Golfe persique une personne sans nationalité. La possibilité d’une réinstallation des "bidoun" aux Comores aurait été évoquée lors de cette visite. Les "bidoun", après l'acquisition de la citoyenneté comorienne, pourraient également rester au Koweït et bénéficier de carte de résident.
Issus de tribus nomades, les "bidoun" sont considérés comme des immigrants illégaux. Leur erreur est de ne pas avoir demandé la nationalité koweïtienne après l’indépendance du pays, en 1961.
La population "bidoun" représente 10% des habitants du Koweït. N’étant pas autorisés à travailler, les "bidoun" vivent dans une grande précarité. Ils s'improvisent, le plus souvent, vendeurs ambulants pour tenter de gagner de quoi survivre. Le gouvernement leur refuse la délivrance des actes de naissance, de mariage et de décès. L'accès aux soins, à la justice ou a l'école publique leur est refusé.
Fin mars 2016, 300 "bidoun" venant du Koweït étaient bloqués dans la "jungle" de Calais (France). Ceux-ci auraient voyagés avec de faux documents via l’Irak, la Turquie puis l’Europe pour arriver à Calais, dans l'espoir de rejoindre le Royaume-Uni et d'accéder à une existence légale.
Issus de tribus nomades, les "bidoun" sont considérés comme des immigrants illégaux. Leur erreur est de ne pas avoir demandé la nationalité koweïtienne après l’indépendance du pays, en 1961.
La population "bidoun" représente 10% des habitants du Koweït. N’étant pas autorisés à travailler, les "bidoun" vivent dans une grande précarité. Ils s'improvisent, le plus souvent, vendeurs ambulants pour tenter de gagner de quoi survivre. Le gouvernement leur refuse la délivrance des actes de naissance, de mariage et de décès. L'accès aux soins, à la justice ou a l'école publique leur est refusé.
Fin mars 2016, 300 "bidoun" venant du Koweït étaient bloqués dans la "jungle" de Calais (France). Ceux-ci auraient voyagés avec de faux documents via l’Irak, la Turquie puis l’Europe pour arriver à Calais, dans l'espoir de rejoindre le Royaume-Uni et d'accéder à une existence légale.