La conférence ministérielle de la Francophonie qui s'est réuni la semaine dernière, les 10 et 11 octobre 2015 à Erevan en Arménie a présenté le thème général du prochain sommet: "Croissance partagée et développement responsable: les conditions de la stabilité du monde et de l’espace francophone". Avec ce choix, l'OIF et la République de Madagascar montrent clairement leur compréhension des enjeux actuels et des urgences à mettre en place au sein de l'espace francophone.
Ce choix s'inscrit aussi dans la dynamique des 17 objectifs de politique de développement durable choisis par l'ONU en septembre afin de tenter d'éradiquer la pauvreté et la faim dans le monde avec en toile de fond le changement climatique qui vient tout compliquer. Après la "Stratégie économique pour la Francophonie" adoptée à Dakar en novembre 2014 au moment même où une femme ancienne journaliste, Michaëlle Jean était nommée secrétaire générale de l'OIF, l'environnement et les questions sociales sont à l'honneur afin d'englober dans un même ensemble les piliers fondamentaux du développement durable.
Il est aussi rassurant de voir que ce sont deux femmes malgaches qui ont principalement pris la parole à Erevan. L'actuelle ministre des Affaires étrangères, Béatrice Atallah et la Présidente du Conseil scientifique de Madagascar, Cécile Manorohanta. Et cela la même semaine où l'on fête la journée internationale des filles. Et oui cela existe. C'est peut-être aberrant pour certains d'entre nous, mais depuis quatre ans, l'ONU dédie le 11 octobre aux filles ou plus exactement à la défense des droits fondamentaux des filles comme celui par exemple de pouvoir aller à l'école sans devenir une cible pour ceux qui pensent que ces dernières feraient mieux de rester chez elles. Rappelons à ces esprits chagrins que si ces journées sont mises en place, c'est que certainement il doit y avoir une raison, si infime soit-elle. Et ici, elle est tout sauf anodine. Tous les jours des enfants, collégiennes ou lycéennes risquent leur vie pour apprendre, pour évoluer, pour sortir de la condition où elles sont nées. Est-il nécessaire de rappeler l'histoire du prix Nobel de la paix de l'année dernière attribué à Malala Yousafzai, jeune Pakistanaise victime d'une tentative d'assassinat par des talibans sur le chemin de l'école? Ou celle de ces centaines de jeunes Nigérianes enlevées par le groupe terroriste Boko Haram dans leur propre collège? Ces collégiennes avaient pendant un temps fait l'actualité pour être pratiquement oubliées aujourd'hui.
C'est cela le rôle de l'éducation, sortir du carcan où nous sommes quel qu'il soit et voir le monde. Cela n'exclut pas non plus les autres injustices. Cela ne veut pas dire que les garçons ne sont pas victimes de violence à l'école. C'est juste une de plus qui est répertoriée. Et ce n'est que justice.
L'Union de la presse francophone de son côté s'inscrit aussi dans cette dynamique de reconnaissance du rôle des femmes dans nos sociétés. En novembre, cette association internationale de journalistes francophones se réunira à Lomé autour du thème de la place des femmes dans les médias francophones. Décidément le thème est porteur... il est temps.
Ce choix s'inscrit aussi dans la dynamique des 17 objectifs de politique de développement durable choisis par l'ONU en septembre afin de tenter d'éradiquer la pauvreté et la faim dans le monde avec en toile de fond le changement climatique qui vient tout compliquer. Après la "Stratégie économique pour la Francophonie" adoptée à Dakar en novembre 2014 au moment même où une femme ancienne journaliste, Michaëlle Jean était nommée secrétaire générale de l'OIF, l'environnement et les questions sociales sont à l'honneur afin d'englober dans un même ensemble les piliers fondamentaux du développement durable.
Il est aussi rassurant de voir que ce sont deux femmes malgaches qui ont principalement pris la parole à Erevan. L'actuelle ministre des Affaires étrangères, Béatrice Atallah et la Présidente du Conseil scientifique de Madagascar, Cécile Manorohanta. Et cela la même semaine où l'on fête la journée internationale des filles. Et oui cela existe. C'est peut-être aberrant pour certains d'entre nous, mais depuis quatre ans, l'ONU dédie le 11 octobre aux filles ou plus exactement à la défense des droits fondamentaux des filles comme celui par exemple de pouvoir aller à l'école sans devenir une cible pour ceux qui pensent que ces dernières feraient mieux de rester chez elles. Rappelons à ces esprits chagrins que si ces journées sont mises en place, c'est que certainement il doit y avoir une raison, si infime soit-elle. Et ici, elle est tout sauf anodine. Tous les jours des enfants, collégiennes ou lycéennes risquent leur vie pour apprendre, pour évoluer, pour sortir de la condition où elles sont nées. Est-il nécessaire de rappeler l'histoire du prix Nobel de la paix de l'année dernière attribué à Malala Yousafzai, jeune Pakistanaise victime d'une tentative d'assassinat par des talibans sur le chemin de l'école? Ou celle de ces centaines de jeunes Nigérianes enlevées par le groupe terroriste Boko Haram dans leur propre collège? Ces collégiennes avaient pendant un temps fait l'actualité pour être pratiquement oubliées aujourd'hui.
C'est cela le rôle de l'éducation, sortir du carcan où nous sommes quel qu'il soit et voir le monde. Cela n'exclut pas non plus les autres injustices. Cela ne veut pas dire que les garçons ne sont pas victimes de violence à l'école. C'est juste une de plus qui est répertoriée. Et ce n'est que justice.
L'Union de la presse francophone de son côté s'inscrit aussi dans cette dynamique de reconnaissance du rôle des femmes dans nos sociétés. En novembre, cette association internationale de journalistes francophones se réunira à Lomé autour du thème de la place des femmes dans les médias francophones. Décidément le thème est porteur... il est temps.