Des voix s'élèvent pour tenir le second tour des élections municipales au plus vite. (c) pexels
Alors que la tenue du premier tour des élections municipales le 15 mars dernier fait encore débat, certains membres de partis d’opposition demandent déjà la tenue du second tour dans les prochaines semaines. Le conseil scientifique a été saisi par Edouard Philippe pour étudier les options possibles. La première option est la tenue du scrutin fin juin. La seconde option reporterait l’élection à fin septembre mais impliquerait de refaire le premier tour. Selon le Conseil d’État, la tenue du scrutin six mois après le premier tour obligerait à refaire l’élection complète pour les 4.922 communes qui n’ont pas élu leur conseil municipal au premier tour.
"Si on est capables d'ouvrir les écoles, je ne vois pas au nom de quoi le deuxième tour ne pourrait pas se tenir en juin"
Le sujet a été abordé dès le 11 mai, premier jour du déconfinement. Sur France Inter, Christian Jacob, le président de Les Républicains a fait un appel au gouvernement pour la tenue du second tour au plus vite. Pour lui, le scrutin doit se tenir en juin "si les conditions sanitaires le permettent". Stéphane Le Foll, maire PS sortant du Mans, considèrent également que si l’on peut rouvrir les écoles et commerces, "on doit pouvoir organiser le deuxième tour en juin".
Un sujet qui divise
D'autres membres de l'opposition se font plus prudents après le fiasco du maintien du premier tour, organisé trois jours seulement avant le confinement. Si Anne Hidalgo, dont les listes sont arrivées très en tête à Paris en mars, conditionne la tenue du scrutin en juin aux "conditions sanitaires", sans empressement, sa principale concurrente, Rachida Dati, est bien plus retissante.
La candidate de droite s’intéresse plus aux conditions du vote qu’à sa date. Elle a proposé par exemple sur BFMTV qu’on permette aux plus âgés de voter par correspondance ou l’installation de bureaux de vote dans les résidences séniors: "on ne pas peut avoir, comme au premier tour, un Premier ministre qui annonce que l'élection est maintenue (…) et qu'on dise aux personnes fragiles "Ne sortez pas"".
Bouleversé par l’épidémie, le scrutin du 15 mars avait atteint un record d’abstention de 56 %.
La candidate de droite s’intéresse plus aux conditions du vote qu’à sa date. Elle a proposé par exemple sur BFMTV qu’on permette aux plus âgés de voter par correspondance ou l’installation de bureaux de vote dans les résidences séniors: "on ne pas peut avoir, comme au premier tour, un Premier ministre qui annonce que l'élection est maintenue (…) et qu'on dise aux personnes fragiles "Ne sortez pas"".
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