Le risque de déplacement suite à des catastrophes est très élevé et ne cesse d’augmenter. Selon le rapport de l’IDMC, les principaux facteurs de risque comprennent la croissance démographique dans des zones exposées aux aléas naturels, l’urbanisation rapide et sauvage, la répartition inégale des richesses, la mauvaise gestion des affaires publiques et la déliquescence de l’État. Sous l’effet combiné de ces différents facteurs, davantage de personnes sont susceptibles de devoir quitter leur foyer et les individus encourent deux fois plus de risques d’être déplacés que par le passé.
Le changement climatique devrait également jouer un rôle dans cette évolution au cours des prochaines décennies. En effet, l’élévation du niveau de la mer, les ondes de tempête et les précipitations extrêmes exacerbent les menaces existantes et font peser de nouveaux risques. Selon Alfredo Zamudio, directeur de l’IDMC, "le dérèglement climatique aura probablement une double répercussion sur les déplacements. Premièrement, on s’attend à ce que les phénomènes météorologiques surviennent plus fréquemment et plus violemment, et qu’ils auront un grave impact sur les populations se trouvant sur leur passage. Deuxièmement, le changement climatique risque d’accroître la vulnérabilité de certaines communautés en réduisant leur capacité à faire face aux catastrophes et au cas où elles surviennent".
Selon l’IDMC, les grands pays comme la Chine et les Philippines seront les plus touchés par les déplacements au cours des dix prochaines années, compte tenu de l’importance de la population exposée. D’autres États comme Haïti, Cuba et Antigua-et-Barbuda présentent également un risque élevé si l’on considère le nombre d’habitants.
Le rapport de l’Observatoire montre que la plupart des mesures prises pour réduire les risques de catastrophe (telles l’adoption et la mise en œuvre de plans d’aménagement du territoire et de règlements prévoyant des construction plus solides, la diversification et l’amélioration des moyens de subsistance des populations pauvres en milieu rural et urbain) contribuent également à diminuer les risques de déplacement. Or, le Plan d’action de Hyogo ne fait à aucun moment référence aux déplacements causés par les catastrophes, qu’il s’agisse de réduction des risques ou de mise en place d’une réponse appropriée.
"Alors que le Cadre d’action de Hyogo touche à sa fin et que nous entrons dans l’après-2015, la Conférence de Sendai offre au monde une chance unique d’éviter à des millions de personnes d’avoir à fuir leur foyer, en renforçant le lien existant entre risques de déplacement et plans de réduction des risques de catastrophe", affirme Alfredo Zamudio.
Le rapport de l’IDMC appelle les gouvernements à adopter à cette occasion un cadre mieux coordonné et plus cohérent au niveau international, condition essentielle pour réduire les risques liés au déplacement. Comme le souligne le directeur de l’IDMC, "une catastrophe ne se résume pas au nombre de victimes, à l’étendue des pertes économiques subies, à la perturbation des moyens de subsistance ou à l’ampleur des déplacements. Une catastrophe, c’est tout cela à la fois".
Le changement climatique devrait également jouer un rôle dans cette évolution au cours des prochaines décennies. En effet, l’élévation du niveau de la mer, les ondes de tempête et les précipitations extrêmes exacerbent les menaces existantes et font peser de nouveaux risques. Selon Alfredo Zamudio, directeur de l’IDMC, "le dérèglement climatique aura probablement une double répercussion sur les déplacements. Premièrement, on s’attend à ce que les phénomènes météorologiques surviennent plus fréquemment et plus violemment, et qu’ils auront un grave impact sur les populations se trouvant sur leur passage. Deuxièmement, le changement climatique risque d’accroître la vulnérabilité de certaines communautés en réduisant leur capacité à faire face aux catastrophes et au cas où elles surviennent".
Selon l’IDMC, les grands pays comme la Chine et les Philippines seront les plus touchés par les déplacements au cours des dix prochaines années, compte tenu de l’importance de la population exposée. D’autres États comme Haïti, Cuba et Antigua-et-Barbuda présentent également un risque élevé si l’on considère le nombre d’habitants.
Le rapport de l’Observatoire montre que la plupart des mesures prises pour réduire les risques de catastrophe (telles l’adoption et la mise en œuvre de plans d’aménagement du territoire et de règlements prévoyant des construction plus solides, la diversification et l’amélioration des moyens de subsistance des populations pauvres en milieu rural et urbain) contribuent également à diminuer les risques de déplacement. Or, le Plan d’action de Hyogo ne fait à aucun moment référence aux déplacements causés par les catastrophes, qu’il s’agisse de réduction des risques ou de mise en place d’une réponse appropriée.
"Alors que le Cadre d’action de Hyogo touche à sa fin et que nous entrons dans l’après-2015, la Conférence de Sendai offre au monde une chance unique d’éviter à des millions de personnes d’avoir à fuir leur foyer, en renforçant le lien existant entre risques de déplacement et plans de réduction des risques de catastrophe", affirme Alfredo Zamudio.
Le rapport de l’IDMC appelle les gouvernements à adopter à cette occasion un cadre mieux coordonné et plus cohérent au niveau international, condition essentielle pour réduire les risques liés au déplacement. Comme le souligne le directeur de l’IDMC, "une catastrophe ne se résume pas au nombre de victimes, à l’étendue des pertes économiques subies, à la perturbation des moyens de subsistance ou à l’ampleur des déplacements. Une catastrophe, c’est tout cela à la fois".