Israël, Palestine, Yémen, Érythrée, Liban, Jordanie
Visuel de l'exposition "Zone de sécurité temporaire". Photo (c) Anne-Marie Filaire. Cliquez ici pour accéder au site du Mucem
Anne-Marie Filaire se rend en 1999 à Jérusalem. Intéressée par ce que transmet le paysage, l’artiste cherche à dévoiler dans sa photographie le lien précieux qui se tisse entre l’espace et le temps.
Intitulée "Zone de sécurité temporaire", l’exposition nous emmène dans des zones de conflits où se pose le problème des frontières. Mais Anne-Marie Filaire n’est pas un reporter de guerre. Elle questionne avant tout le paysage pour mettre en valeur les frontières idéologiques qui opposent les hommes, les séparent et les déplacent.
Au fur et à mesure des années, son travail l’a amenée dans différents territoires. Et si l’exposition d’Anne-Marie Filaire prend comme fil rouge son parcours en Israël-Palestine, la photographe a également posé son regard au Yémen, en Érythrée, au Sud-Liban ou encore, plus récemment, à la frontière jordano-syrienne.
La force du travail d’Anne-Marie Filaire vient sans doute du fait qu’il invite à questionner l’influence de l’humain sur le territoire sans jamais photographier l’homme en tant que tel. Sa vision s’attache à l’expression des sentiments provoqués par un paysage déserté, détruit, habité, qu’elle évoque également dans sa dimension politique.
"Zone de sécurité temporaire" est à découvrir du 4 mars au 29 mai 2017 au Mucem, dans la cité phocéenne à travers l’exposition d’une centaine d’images de l’artiste. L’émission "Sanaa, 20 juillet 2015, une journée sans image" (atelier de création radiophonique France Culture), autoportrait de l’artiste sur fond d’émeutes au Yémen, sera également proposée en écoute.
Intitulée "Zone de sécurité temporaire", l’exposition nous emmène dans des zones de conflits où se pose le problème des frontières. Mais Anne-Marie Filaire n’est pas un reporter de guerre. Elle questionne avant tout le paysage pour mettre en valeur les frontières idéologiques qui opposent les hommes, les séparent et les déplacent.
Au fur et à mesure des années, son travail l’a amenée dans différents territoires. Et si l’exposition d’Anne-Marie Filaire prend comme fil rouge son parcours en Israël-Palestine, la photographe a également posé son regard au Yémen, en Érythrée, au Sud-Liban ou encore, plus récemment, à la frontière jordano-syrienne.
La force du travail d’Anne-Marie Filaire vient sans doute du fait qu’il invite à questionner l’influence de l’humain sur le territoire sans jamais photographier l’homme en tant que tel. Sa vision s’attache à l’expression des sentiments provoqués par un paysage déserté, détruit, habité, qu’elle évoque également dans sa dimension politique.
"Zone de sécurité temporaire" est à découvrir du 4 mars au 29 mai 2017 au Mucem, dans la cité phocéenne à travers l’exposition d’une centaine d’images de l’artiste. L’émission "Sanaa, 20 juillet 2015, une journée sans image" (atelier de création radiophonique France Culture), autoportrait de l’artiste sur fond d’émeutes au Yémen, sera également proposée en écoute.