Suite à cet assassinat, Laurent Fabius, ministre français des Affaires étrangères a demandé à l'ONU à ce que cette date devienne Journée internationale contre l'impunité des crimes envers la profession de journaliste. Elle aura lieu tous les ans. Le symbole se veut fort à une époque où les journalistes sont de plus en plus pris pour cible et dont les assassins ou les kidnappeurs agissent en toute impunité. Ainsi, celui qui a commandité le rapt et le meurtre de nos deux confrères est-il activement recherché mais avec, il faut le reconnaître, très peu de chance d'être arrêté.
A une époque où on reproche souvent aux journalistes d'être embarqués pour se protéger le plus souvent, Laurent Fabius a rappelé que "Pour la défense du droit d'informer et d'être informé, il faut soutenir d'une façon extrêmement ferme le métier de journaliste et être extrêmement dur lorsque des attaques interviennent, voire même des crimes". Aujourd'hui, les attaques se terminent par des crimes. Ainsi Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) au Mali a-t-il revendiqué le meurtre des deux journalistes de RFI, en représailles aux "crimes perpétrés par la France et ses alliés onusiens, maliens et africains". Les journalistes ne sont plus des témoins des événements de leur époque, ils deviennent des acteurs. Leur statut n'est plus une protection, compte seulement leur nationalité. Faut-il le rappeler? Une centaine de journalistes et/ou ayant eu une activités sur le Net, on été tués en 2013, plus de 350 emprisonnés et combien d'otages...? Difficile à dire exactement puisque l'on vient d'apprendre après trois mois que des journalistes espagnols avaient été kidnappés en Syrie! Eux aussi ont été enlevés par des combattants d'un groupe djihadiste mais celui-ci de l'État islamique d'Irak et du Levant. Actuellement, pour les journalistes, la Syrie reste le pays le plus dangereux. Dix-huit d'entre eux sont aujourd'hui retenus contre leur gré dont quatre journalistes français: Édouard Elias, Didier François, Nicolas Hénin et Pierre Torrès.
Nul ne peut ignorer que le business des otages devient une affaire de plus en plus rentable. Les employés des grandes entreprises se voient désormais débourser leur rançon par ces dernières mais les journalistes eux, doivent compter sur les libéralités de leur pays... quand ceux-ci acceptent de payer les dites rançons. Et il faut le reconnaître, il est difficile pour un pays d'afficher sa volonté de toujours accepter de payer ces rançons. La France est reconnue comme un État payeur alors que d'autres pays comme les États-Unis, la Grande-Bretagne, Israël ou encore la Russie rappellent qu'ils ne payeront jamais une rançon.
Face à cette réalité et profitant de sa présidence du Conseil de sécurité de l'ONU, la France doit organiser ce vendredi 13 décembre une réunion ouverte à la société civile portant sur la sécurité des journalistes et la lutte contre l’impunité.
A une époque où on reproche souvent aux journalistes d'être embarqués pour se protéger le plus souvent, Laurent Fabius a rappelé que "Pour la défense du droit d'informer et d'être informé, il faut soutenir d'une façon extrêmement ferme le métier de journaliste et être extrêmement dur lorsque des attaques interviennent, voire même des crimes". Aujourd'hui, les attaques se terminent par des crimes. Ainsi Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) au Mali a-t-il revendiqué le meurtre des deux journalistes de RFI, en représailles aux "crimes perpétrés par la France et ses alliés onusiens, maliens et africains". Les journalistes ne sont plus des témoins des événements de leur époque, ils deviennent des acteurs. Leur statut n'est plus une protection, compte seulement leur nationalité. Faut-il le rappeler? Une centaine de journalistes et/ou ayant eu une activités sur le Net, on été tués en 2013, plus de 350 emprisonnés et combien d'otages...? Difficile à dire exactement puisque l'on vient d'apprendre après trois mois que des journalistes espagnols avaient été kidnappés en Syrie! Eux aussi ont été enlevés par des combattants d'un groupe djihadiste mais celui-ci de l'État islamique d'Irak et du Levant. Actuellement, pour les journalistes, la Syrie reste le pays le plus dangereux. Dix-huit d'entre eux sont aujourd'hui retenus contre leur gré dont quatre journalistes français: Édouard Elias, Didier François, Nicolas Hénin et Pierre Torrès.
Nul ne peut ignorer que le business des otages devient une affaire de plus en plus rentable. Les employés des grandes entreprises se voient désormais débourser leur rançon par ces dernières mais les journalistes eux, doivent compter sur les libéralités de leur pays... quand ceux-ci acceptent de payer les dites rançons. Et il faut le reconnaître, il est difficile pour un pays d'afficher sa volonté de toujours accepter de payer ces rançons. La France est reconnue comme un État payeur alors que d'autres pays comme les États-Unis, la Grande-Bretagne, Israël ou encore la Russie rappellent qu'ils ne payeront jamais une rançon.
Face à cette réalité et profitant de sa présidence du Conseil de sécurité de l'ONU, la France doit organiser ce vendredi 13 décembre une réunion ouverte à la société civile portant sur la sécurité des journalistes et la lutte contre l’impunité.