Les agents de change notent une demande massive d'achat de dollars. Image d'illustration libre de droits.
Le prix du "blue dollar" américain a connu, ce lundi 19 octobre, une augmentation de 17 centimes, plaçant ainsi le taux de change parallèle à un 1 dollar pour 16,11 pesos surpassant le sommet atteint le 25 septembre dernier. L'écart avec le taux de change officiel avoisine aujourd’hui les 70%. A quelques jours des élections présidentielles, qui se tiendront le 25 octobre 2015, les agents de change notent une demande massive d'achat de dollars.
Pourtant, dans le circuit officiel, la devise américaine est actuellement vendu au public à 9,56 pesos. Alors pourquoi les Argentins se pressent-ils pour le payer 70% plus cher? La réponse est simple, depuis 2011 la présidente Cristina Kirchner s'est attelée à contrôler fermement les opérations de changes. Aujourd’hui l'accès au dollar, comme à l'Euro, est pratiquement impossible.
Néanmoins, les Argentins, rompus aux aléas d'inflations spectaculaires et incontrôlables, ont pris pour habitude d'épargner en dollar américain afin d'assurer la valeur future de leurs gains.
Sachant qu'il est de notoriété publique qu'une nouvelle dévaluation suivra probablement les prochaines élections présidentielles, personne ne semble s'étonner de l'actuelle explosion du prix du "dólar libre".
Si le gouvernement condamne ce marché parallèle, la pratique reste majoritaire et, par conséquent, extrêmement difficile à combattre.
Pourtant, dans le circuit officiel, la devise américaine est actuellement vendu au public à 9,56 pesos. Alors pourquoi les Argentins se pressent-ils pour le payer 70% plus cher? La réponse est simple, depuis 2011 la présidente Cristina Kirchner s'est attelée à contrôler fermement les opérations de changes. Aujourd’hui l'accès au dollar, comme à l'Euro, est pratiquement impossible.
Néanmoins, les Argentins, rompus aux aléas d'inflations spectaculaires et incontrôlables, ont pris pour habitude d'épargner en dollar américain afin d'assurer la valeur future de leurs gains.
Sachant qu'il est de notoriété publique qu'une nouvelle dévaluation suivra probablement les prochaines élections présidentielles, personne ne semble s'étonner de l'actuelle explosion du prix du "dólar libre".
Si le gouvernement condamne ce marché parallèle, la pratique reste majoritaire et, par conséquent, extrêmement difficile à combattre.