Julien Kerduff en plein travail à Los Angeles. Photo (c) Justraw5.
Passionné de vidéo, Julien Kerduff avait dirigé, en 2016, le clip du rappeur Soulja Boy, "Racks On My Mind". Le trentenaire, qui a passé son enfance entre Plurien, dans les Côtes d'Armor, et l'Allemagne, a quitté Paris et posé ses valises à Los Angeles, où il vient de réaliser la couverture du dernier album de ce même artiste. "J'ai rencontré Soulja Boy lors de concerts en Europe", explique Julien, qui glisse alors une carte à son garde du corps. "Je suis à Los Angeles pour vivre ma passion".
Carrure de footballeur américain - un sport qu'il a pratiqué en semi-pro en Arizona -, Julien vit son job comme un challenge. Ses journées ont souvent plus de 24 heures, mais l'effort est payant pour celui dont l'objectif capture le gratin du monde artistique. Un rêve américain pour le Breton, qui a tourné ses premiers clips à 11 ans, avant d'intégrer bien plus tard une école d'animation parisienne. Autodidacte, Julien veut alors se "former aux effets spéciaux" et "acquérir de la technique".
Carrure de footballeur américain - un sport qu'il a pratiqué en semi-pro en Arizona -, Julien vit son job comme un challenge. Ses journées ont souvent plus de 24 heures, mais l'effort est payant pour celui dont l'objectif capture le gratin du monde artistique. Un rêve américain pour le Breton, qui a tourné ses premiers clips à 11 ans, avant d'intégrer bien plus tard une école d'animation parisienne. Autodidacte, Julien veut alors se "former aux effets spéciaux" et "acquérir de la technique".
"Baby skater"
Septembre 2015, la carrière du photographe marque un tournant. Son cliché "Baby skater", shooté à Venice Beach, est primé à Los Angeles. La même année, Julien, fasciné par la lumière et les couleurs, organise une première exposition personnelle au Parc du Château de Rambouillet, à la Bergerie Nationale. Salon de la photo à Paris et expositions s'enchaînent très vite. Puis ce sera Baltimore et New-York.
Dans la Cité des Anges, Julien Kerduff multiplie aujourd'hui les collaborations avec Sully Sefil, Christina Milian, DJ Da Candy ou encore le Français Matt Pokora. Mais ça n'a pas toujours été une partie de plaisir. "Il a fallu tisser mon réseau avec les producteurs, agences et artistes", poursuit Julien qui a décliné certaines demandes: "Je voulais garder une cohérence, ma personnalité. J'ai une chance inouïe".
Dans la Cité des Anges, Julien Kerduff multiplie aujourd'hui les collaborations avec Sully Sefil, Christina Milian, DJ Da Candy ou encore le Français Matt Pokora. Mais ça n'a pas toujours été une partie de plaisir. "Il a fallu tisser mon réseau avec les producteurs, agences et artistes", poursuit Julien qui a décliné certaines demandes: "Je voulais garder une cohérence, ma personnalité. J'ai une chance inouïe".
Une collaboration avec Da Candy
Le polyglotte, qui maîtrise quatre langues, s'investit aussi dans le cadre de projets environnementaux et sociaux. Il s'implique au sein de "Viva con Agua", association caritative qui a pour mission d'améliorer l'approvisionnement en eau potable dans les pays en voie de développement. Il oeuvre en outre auprès de clowns qui redonnent le sourire à des enfants défavorisés.
Julien a de nombreux projets qu'il souhaite mener en terre américaine. Mais, s'il se fait un nom outre-atlantique, il reste très attaché aux paysages qui ont marqué son enfance et n'oublie pas la Bretagne, qui, dit-il, lui a "beaucoup appris et donné" lors de ses prises de vue sur la côte. Il souhaiterait d'ailleurs pouvoir y exposer ses derniers travaux, dès que possible.
Julien a de nombreux projets qu'il souhaite mener en terre américaine. Mais, s'il se fait un nom outre-atlantique, il reste très attaché aux paysages qui ont marqué son enfance et n'oublie pas la Bretagne, qui, dit-il, lui a "beaucoup appris et donné" lors de ses prises de vue sur la côte. Il souhaiterait d'ailleurs pouvoir y exposer ses derniers travaux, dès que possible.