Princesse Victoria de Galles de Philip Alexius de Laszlo (c) DR
Né le 30 avril 1869 dans la modeste échoppe d’un tailleur juif de Pest, László Fülöp Elek Laub quitte tout jeune l’école et exerce de petits métiers, décors de théâtre, peinture sur porcelaine et d’enseignes ou retouche de photographies entre autres. La découverte du tableau de son compatriote Munkácsy Mihály, "Le Christ devant Pilate" peint en 1881, actuellement au Musée d’Orsay de Paris, fut pour lui une révélation et décida de sa carrière. Il commence par étudier la peinture dans sa ville natale avant de rejoindre l'Académie de Munich puis l'Académie Julian à Paris.
A la fin de 1893, un fonctionnaire du département des Beaux-arts de Budapest lui fait obtenir des commandes de portraits, dont ceux de la cour de Bulgarie. C’est le départ de sa prestigieuse carrière, il est le portraitiste très apprécié aux commandes qui se succèdent, émanant de nombreuses cours, il peint Théodore Roosevelt à la Maison blanche, Mussolini, au retour d’un voyage en Tunisie, le pape Léon XIII, des hommes politiques, des industriels, des savants, des artistes ou des écrivains. Il est anobli en 1912 par François-Joseph et devint Philip Alexius de László de Lombos. Il fut couvert d'honneurs, présidence de la Royal Society of British Artists, nomination dans l'Ordre royal de Victoria par Edouard VII, participation à plusieurs grandes expositions à Londres notamment. On lui doit au moins 2.700 portraits et plus d'un millier de dessins. Dans un ouvrage publié à Londres en 2004 “A Brush with Grandeur”, sa petite-fille par alliance Sandra de László indique que 90% des oeuvres de l’artiste seraient encore dans des collections privées et principalement dans les familles des modèles. En 1907, László qui avait épousé en 1900 Lucy Guinness, une Irlandaise de la dynastie des Guinness banquiers, rencontrée à Dresde, se fixe définitivement en Grande-Bretagne et acquiert la nationalité britannique. Ils eurent cinq fils. Pendant la Première Guerre, sa nationalité d’origine lui causa quelques difficultés, il connut même la prison pour avoir entretenu une correspondance avec sa famille restée en Autriche-Hongrie. Epuisé par cette longue carrière si bien remplie et ses voyages incessants, il s'éteignit dans le quartier londonien de Hampstead le 22 novembre 1937.
A la fin de 1893, un fonctionnaire du département des Beaux-arts de Budapest lui fait obtenir des commandes de portraits, dont ceux de la cour de Bulgarie. C’est le départ de sa prestigieuse carrière, il est le portraitiste très apprécié aux commandes qui se succèdent, émanant de nombreuses cours, il peint Théodore Roosevelt à la Maison blanche, Mussolini, au retour d’un voyage en Tunisie, le pape Léon XIII, des hommes politiques, des industriels, des savants, des artistes ou des écrivains. Il est anobli en 1912 par François-Joseph et devint Philip Alexius de László de Lombos. Il fut couvert d'honneurs, présidence de la Royal Society of British Artists, nomination dans l'Ordre royal de Victoria par Edouard VII, participation à plusieurs grandes expositions à Londres notamment. On lui doit au moins 2.700 portraits et plus d'un millier de dessins. Dans un ouvrage publié à Londres en 2004 “A Brush with Grandeur”, sa petite-fille par alliance Sandra de László indique que 90% des oeuvres de l’artiste seraient encore dans des collections privées et principalement dans les familles des modèles. En 1907, László qui avait épousé en 1900 Lucy Guinness, une Irlandaise de la dynastie des Guinness banquiers, rencontrée à Dresde, se fixe définitivement en Grande-Bretagne et acquiert la nationalité britannique. Ils eurent cinq fils. Pendant la Première Guerre, sa nationalité d’origine lui causa quelques difficultés, il connut même la prison pour avoir entretenu une correspondance avec sa famille restée en Autriche-Hongrie. Epuisé par cette longue carrière si bien remplie et ses voyages incessants, il s'éteignit dans le quartier londonien de Hampstead le 22 novembre 1937.
Une exposition remplie de charme nostalgique
L’exposition de la Galerie nationale hongroise comporte 16 tableaux, deux appartiennent au fonds de l’institution "La cloche du soir" peinte en 1895 et qui détonne un peu dans cet ensemble et le portrait de Léon XIII réalisé en 1900. Il faut avouons-le vraiment, les chercher, perdus qu’ils sont dans la profusion des oeuvres de l’époque. On pourra penser que c’est peu mais les oeuvres sont extrêmement bien choisies, si caractéristiques de la manière de László, toute d’élégance sans aucune miévrerie et qui le classe parmi les grands portraitistes anglais. Un film relate la carrière du peintre, le montre en compagnie de ses illustres modèles et nous renseigne sur sa façon de travailler. Un magnifique autoportrait du peintre de 1911 complète cette introduction.
Parmi les oeuvres exposées, on notera le portrait de la duchesse Elisabeth d’York en 1925, mère de la future reine Elisabeth II et un autre de cette dernière âgée de sept ans en 1933, un des portraits de Lucy Guinness, son fils Stephen, Jan Kubelik père du célèbre chef d’orchestre tchèque naturalisé suisse Rafael Kubelik et Monseigneur Mariano Rampolla, éminente figure du Vatican.
Cette exposition coïncide avec la traduction hongroise de l'ouvrage "De László, His Life and Art" de Duff Hart-Davis et Caroline Corbeau-Parsons.
Parmi les oeuvres exposées, on notera le portrait de la duchesse Elisabeth d’York en 1925, mère de la future reine Elisabeth II et un autre de cette dernière âgée de sept ans en 1933, un des portraits de Lucy Guinness, son fils Stephen, Jan Kubelik père du célèbre chef d’orchestre tchèque naturalisé suisse Rafael Kubelik et Monseigneur Mariano Rampolla, éminente figure du Vatican.
Cette exposition coïncide avec la traduction hongroise de l'ouvrage "De László, His Life and Art" de Duff Hart-Davis et Caroline Corbeau-Parsons.