François Dagnaud. Photo (c) Fatiha Zeroual
Élu en 2013, pour son premier mandat en tant que maire du XIXe arrondissement, François Dagnaud est un maire soucieux de la vie de ses concitoyens. Le XIXe arrondissement n'ayant pas encore sa médiathèque, le maire est fier d'en être l'initiateur. En limitant la vitesse à 30 km/h, c'est un endroit "calme, apaisé, moins pollué où on peut s'entendre aussi bien d'un point de vue auditif que relationnel". De plus, le maire se montre proche de ses concitoyens mais plus particulièrement des jeunes. Il ne manque pas de mettre en avant la réussite scolaire des adolescents en organisant des cérémonies de remises de diplômes du brevet où il accueille lui-même les élèves et leurs familles. Malgré le fait que l'arrondissement est en plein essor, il subsiste un sujet sensible, la place de la bataille de Stalingrad.
En effet, depuis le démantèlement de la colline du crack dans le XVIIIe arrondissement, la place de Stalingrad - qui était déjà un emplacement favorable à l'installation du crack - a vu ses fréquentations augmentées. C'est la raison pour laquelle des élus du XIXe arrondissement ont décidé de repenser l'architecture de la place qui semble parfaite pour l'installation du crack, que ça soit par ses renfoncements couverts favorisant les deals ou encore ses hauts gradins qui permettent aux dealeurs d'anticiper l'arrivée de consommateurs, mais aussi de la police. Ce projet de réaménagement permettra de démanteler les réseaux de crack, d'installer plus de sécurité et de protections pour les concitoyens mais surtout rendre à la place de Stalingrad une place centrale dans le patrimoine fluvial parisien. Au-delà de l'aspect urbain et en vue de la situation actuelle de cette "scène de crack à ciel ouvert", le maire travaille avec des associations spécialisées afin de proposer une prise en charge sociale, sanitaire et psychique aux victimes de cette drogue. Il ne manque pas de nous préciser qu'il est malheureux de constater le silence du gouvernement à ce sujet, malgré l'urgence de la situation.
En effet, depuis le démantèlement de la colline du crack dans le XVIIIe arrondissement, la place de Stalingrad - qui était déjà un emplacement favorable à l'installation du crack - a vu ses fréquentations augmentées. C'est la raison pour laquelle des élus du XIXe arrondissement ont décidé de repenser l'architecture de la place qui semble parfaite pour l'installation du crack, que ça soit par ses renfoncements couverts favorisant les deals ou encore ses hauts gradins qui permettent aux dealeurs d'anticiper l'arrivée de consommateurs, mais aussi de la police. Ce projet de réaménagement permettra de démanteler les réseaux de crack, d'installer plus de sécurité et de protections pour les concitoyens mais surtout rendre à la place de Stalingrad une place centrale dans le patrimoine fluvial parisien. Au-delà de l'aspect urbain et en vue de la situation actuelle de cette "scène de crack à ciel ouvert", le maire travaille avec des associations spécialisées afin de proposer une prise en charge sociale, sanitaire et psychique aux victimes de cette drogue. Il ne manque pas de nous préciser qu'il est malheureux de constater le silence du gouvernement à ce sujet, malgré l'urgence de la situation.